Technopedia Center
PMB University Brochure
Faculty of Engineering and Computer Science
S1 Informatics S1 Information Systems S1 Information Technology S1 Computer Engineering S1 Electrical Engineering S1 Civil Engineering

faculty of Economics and Business
S1 Management S1 Accountancy

Faculty of Letters and Educational Sciences
S1 English literature S1 English language education S1 Mathematics education S1 Sports Education
  • Registerasi
  • Brosur UTI
  • Kip Scholarship Information
  • Performance
  1. WeltenzyklopÀdie
  2. Code identifiant d'un graphe
Code identifiant d'un graphe 👆 Click Here! Read More..
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

En mathĂ©matiques, et plus prĂ©cisĂ©ment en thĂ©orie des graphes, un code identifiant d’un graphe est un sous-ensemble de ses sommets tel que chaque sommet du graphe est identifiĂ© de façon unique par l’ensemble de ses voisins dans le code.

Historique

[modifier | modifier le code]

La thĂ©orie des graphes est un domaine combinant mathĂ©matiques discrĂštes et informatique. Son histoire remonte peut-ĂȘtre aux travaux d’Euler au XVIIIe siĂšcle et trouve son origine dans l’étude de certains problĂšmes, tels que le cĂ©lĂšbre problĂšme des ponts de Königsberg qui consiste Ă  dĂ©terminer s’il existe un parcours tel qu’il permettrait de faire le tour de la ville, et ce en partant d’un quartier au choix, en ne traversant qu’une seule et unique fois chaque pont de cette ville et de revenir au point de dĂ©part, ou encore celui du voyageur de commerce ainsi que le problĂšme de coloriage de cartes (ThĂ©orĂšme des quatre couleurs). La thĂ©orie des graphes s’est alors dĂ©veloppĂ©e dans diverses disciplines telles que la chimie, la biologie, les sciences sociales. Depuis le dĂ©but du XXe siĂšcle, elle constitue une branche Ă  part entiĂšre des mathĂ©matiques, grĂące aux travaux de König, Menger, Cayley puis de Berge et d’Erdös.

De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, un graphe permet de reprĂ©senter la structure, les connexions d’un ensemble complexe en exprimant les relations entre ses Ă©lĂ©ments : rĂ©seaux de communication, rĂ©seaux routiers, interaction de diverses espĂšces animales, circuits Ă©lectriques, etc. Les graphes constituent donc une mĂ©thode de pensĂ©e qui permet de modĂ©liser une grande variĂ©tĂ© de problĂšmes en se ramenant Ă  l’étude de sommets et d’arcs. Les derniers travaux en thĂ©orie des graphes sont souvent effectuĂ©s par des informaticiens, du fait de l’importance qu’y revĂȘt l’aspect algorithmique.

En 1998, M. Karpovsky, K. Charkrabary et Lev B. Levitin ont abordĂ© le problĂšme de couverture des sommets d’un graphe G de telle façon que l’on peut identifier d’une façon unique n’importe quel sommet de G. Ce fut lĂ  la premiĂšre fois oĂč la notion de codes identifiants a Ă©tĂ© utilisĂ©e.

Ces codes identifiants ont largement Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©s depuis l’introduction du concept en 1998, oĂč la thĂ©orie a Ă©tĂ© appliquĂ©e dans la modĂ©lisation du problĂšme d’identification de processeurs dĂ©fectueux dans les rĂ©seaux multiprocesseurs, et ultĂ©rieurement en 2003, par Ray et al. dans des rĂ©seaux de capteurs d’urgences.

Généralité sur les codes identifiants

[modifier | modifier le code]

Codes couvrants et codes séparateurs

[modifier | modifier le code]

Codes couvrants

[modifier | modifier le code]
alternative Ă  l'image
Code couvrant : Tout sommet blanc est voisin d’au moins un sommet noir : Le sous-ensemble des sommets noirs est un code couvrant du graphe.

Soit G = ( V , E ) {\displaystyle G=(V,E)} {\displaystyle G=(V,E)} un graphe non orientĂ© et C un sous-ensemble de sommets du graphe G. Si C est tel que tout sommet v de V est voisin d’au moins un sommet de C, on dira alors que C est un code couvrant de G. Un code couvrant est aussi appelĂ© dominant du graphe. Pour un sommet v de G, on dĂ©finit le voisinage fermĂ© de v comme l’ensemble :

N [ v ] = { w ∈ V : ( v , w ) ∈ E } âˆȘ { v } {\displaystyle N[v]=\{w\in V:(v,w)\in E\}\cup \{v\}} {\displaystyle N[v]=\{w\in V:(v,w)\in E\}\cup \{v\}}

Un sous-ensemble de sommets C est un code couvrant de G si et seulement si pour tout v ∈ V on a :

N [ v ] ∩ C ≠ ∅ {\displaystyle N[v]\cap C\neq \varnothing } {\displaystyle N[v]\cap C\neq \varnothing }

On dira qu’un sommet c ∈ C couvre le sommet v s’il appartient au voisinage fermĂ© de v.

Codes séparateurs

[modifier | modifier le code]

Un sous-ensemble C’ de sommet du graphe G est un code sĂ©parateur de G si et seulement si :

∀ ( u , v ) ∈ G , u ≠ v , N [ u ] ∩ C â€Č ≠ N [ v ] ∩ C â€Č {\displaystyle \forall (u,v)\in G,u\neq v,N[u]\cap C'\neq N[v]\cap C'} {\displaystyle \forall (u,v)\in G,u\neq v,N[u]\cap C'\neq N[v]\cap C'}

ce qui est Ă©quivalent Ă  dire :

∀ ( u , v ) ∈ G , u ≠ v , N [ u ] ∩ C â€Č △ N [ v ] ∩ C â€Č ≠ ∅ {\displaystyle \forall (u,v)\in G,u\neq v,N[u]\cap C'\vartriangle N[v]\cap C'\neq \emptyset } {\displaystyle \forall (u,v)\in G,u\neq v,N[u]\cap C'\vartriangle N[v]\cap C'\neq \emptyset } Δ N ( v ) ∩ C â€Č {\displaystyle N(v)\cap C'} {\displaystyle N(v)\cap C'}

OĂč Δ dĂ©signe la diffĂ©rence symĂ©trique de deux ensembles: A Δ B = (A\ B) âˆȘ (B\ A) = (AâˆȘ B) \ (A ∩ B)

On dira qu’un sommet c ∈ C' sĂ©pare les sommets u et v s’il appartient Ă  la diffĂ©rence symĂ©trique de N [ u ] ∩ C â€Č {\displaystyle N[u]\cap C'} {\displaystyle N[u]\cap C'} et N [ v ] âˆȘ C â€Č {\displaystyle N[v]\cup C'} {\displaystyle N[v]\cup C'}.

Autrement dit, un code séparateur de G sépare toutes les paires de sommets distincts du graphe G.

La recherche d’un code sĂ©parateur d’un graphe G revient Ă  rĂ©soudre un problĂšme de couverture par tests dont l’instance est la matrice d’adjacence de G.

Définition d'un code identifiant

[modifier | modifier le code]

Un sous-ensemble C de sommets de G qui est Ă  la fois un code couvrant et un code sĂ©parateur est appelĂ© un code identifiant de G. Tous les sommets du graphe G sont donc couverts et sĂ©parĂ©s. On appelle pour chaque sommet v ensemble identifiant l’ensemble N [ v ] ∩ C {\displaystyle N[v]\cap C} {\displaystyle N[v]\cap C}. On notera cet ensemble L ( v , C ) {\displaystyle L(v,C)} {\displaystyle L(v,C)} ou L ( v ) {\displaystyle L(v)} {\displaystyle L(v)}.

On a donc C qui est un code identifiant de G si et seulement si l’application :

V → L ( v , C ) {\displaystyle V\rightarrow \;L(v,C)} {\displaystyle V\rightarrow \;L(v,C)}

est une injection dont l’image ne contient pas l’ensemble vide.

Applications pratiques

[modifier | modifier le code]

Le problĂšme d’identification de processeurs dĂ©fectueux

[modifier | modifier le code]

Comme nous l’avons mentionnĂ© plus haut, les codes identifiants ont Ă©tĂ© introduits pour modĂ©liser un problĂšme pratique d’identification de processeurs dĂ©fectueux dans des rĂ©seaux multiprocesseurs.

On suppose que chaque processeur p d’un rĂ©seau est capable d’exĂ©cuter une procĂ©dure test(p), qui s’applique Ă  p ainsi qu’aux processeurs voisins de p. La procĂ©dure test(p) teste le bon fonctionnement de p ainsi que celui de ses voisins, et retourne une rĂ©ponse de type binaire : 0 si une dĂ©faillance a Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©e sur p ou sur l’un de ses voisins, et 1 sinon. En supposant qu’à tout moment, au plus un processeur du rĂ©seau soit dĂ©fectueux, le problĂšme est de dĂ©terminer un sous-ensemble de processeurs C tel que :

  • Si au moins un des processeurs de C renvoie 0 aprĂšs l’exĂ©cution de test, alors il y a un unique processeur dĂ©fectueux dans le rĂ©seau, que nous sommes en mesure de localiser d’aprĂšs les rĂ©sultats des exĂ©cutions de test sur C
  • Si tous les processeurs de C renvoient 1 aprĂšs l’exĂ©cution de test, alors tous les processeurs du rĂ©seau sont en bon Ă©tat de marche

Il est facile de voir qu’un sous-ensemble de processeurs C vĂ©rifie ces deux conditions si et seulement si l’ensemble de sommets correspondant C est un code identifiant du graphe associĂ© au rĂ©seau.

En effet, la deuxiÚme condition est réalisée par le fait que C est couvrant, et la premiÚre condition s'appuie sur le fait que C est identifiant pour permettre d'isoler le processeur défectueux.

Le problÚme de détection de feu

[modifier | modifier le code]

Le problĂšme est de retrouver une piĂšce oĂč un incendie s’est dĂ©clarĂ© grĂące aux rĂ©ponses donnĂ©es par les dĂ©tecteurs placĂ©s dans certaines piĂšces. Cela revient Ă  chercher un sommet particulier, s’il existe, parmi tous les sommets d’un graphe G donnĂ©. On suppose que si un tel sommet existe il est unique. Savoir oĂč placer les dĂ©tecteurs revient Ă  savoir quels sommets du graphe questionner. Pour cela nous allons choisir un ensemble C de sommets Ă  « interroger Â», en posant la question suivante au sommet choisi : « existe-t-il un sommet en feu dans ton voisinage ? Â» :

  • Si la rĂ©ponse est 1 (oui), le sommet en feu peut ĂȘtre tout aussi bien lui que l’un de ses voisins.
  • Si la rĂ©ponse est 0 (non), on peut affirmer qu’il n’y a pas de sommet en feu dans l’ensemble C.

En supposant que C est un code identifiant, alors : aprĂšs avoir interrogĂ© tous les sommets du graphe, on puisse toujours affirmer : « il y a un sommet en feu et c’est celui-lĂ  Â» ou bien « il n’y a pas de sommet en feu dans ce graphe Â», et ce, quel que soit l’endroit oĂč l’incendie peut se dĂ©clarer.

Le problĂšme de dĂ©tection de feu : Plan des piĂšces, et son graphe associĂ©.

En prenant l’exemple de la figure, si on dĂ©cide d’interroger un ensemble de sommet C (les sommets en noir) du graphe G et on aura les rĂ©ponses suivantes :

Sommet Réponse
2 Oui
3 Non
4 Non
5 Non
6 Oui

Ces rĂ©ponses nous permettent d’affirmer qu’il y a au moins un sommet en feu, qui est voisin Ă  la fois du sommet « 6 Â» et du sommet « 8 Â»; il y a donc seulement deux possibilitĂ©s : l’un (ou plusieurs) des sommets « 1 Â» et « 2 Â» « 7 Â» « 8 Â» est en feu. Or les sommets « 2 Â» et « 7 Â» sont voisins du sommet « 5 Â» dont la rĂ©ponse est non, ce qui exclut ces deux sommets, donc les sommets en feu sont les sommets « 1 Â» et « 8 Â». Pour que l’ensemble C soit un code identifiant, il faut qu’il fonctionne pour retrouver n’importe quel sommet en feu.

Jeux et stratégies

[modifier | modifier le code]
cas du jeu Qui est-ce ?

Le problĂšme de recherche d’un sommet particulier (processeur dĂ©fectueux ou piĂšce en feu) peut aussi s’appliquer sous une forme adaptative. Contrairement Ă  la recherche d’un code identifiant oĂč les sommets de l’ensemble sont interrogĂ©s un par un successivement, il s’agit ici d’adapter le code au fur et Ă  mesure des rĂ©ponses donnĂ©es. Dans ce cas, la recherche d’une solution optimale revient Ă  minimiser le nombre d’interrogations. À l’image de nombreux jeux de devinettes populaires ou de jeux commerciaux comme le « Qui est-ce ? Â», expliquĂ© dans ce qui suit :

  • des personnes : a, b, c, d, e, f ;
  • des caractĂ©ristiques : femme, jeune, lunettes ;
  • les caractĂ©ristiques qui identifient le personnage mystĂšre : il est jeune, mais ce n’est pas une femme.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Mark G Karpovsky, Krishnendu Chakrabarty et Lev B. Levitin, « On a new class of codes for identifying vertices in graphs Â», Information Theory, IEEE Transactions on, vol. 44, no 2,‎ 1998, p. 599-611 (lire en ligne)
  • T. LEHOUILLIER, Codes identifiants dans les graphes, Travaux Études Recherches, Grenoble INP-ENSIMAG, 2009-2010.
  • F. FOUCAUD, S. GRAVIER, R. NASERASI, A. PARREAU, P. VALICOV. Identifying codes in line graphs. LaBRI, UniversitĂ© de Bordeaux, CNRS. 2011. https://arxiv.org/abs/1107.0207
  • F. FOUCAUD, R. NASERASR et A. PARREAU, Characterizing external digraphs for identifying codes and external cases of Bondy’s theorem on induced subsets. Graphs and Combinatorics manuscript. January 2012. http://www.lri.fr/~reza/pdfs/MaxIDCodeDigraph.pdf
  • S. RAY, R. UNGRANGSI, F. De PELLEGRINI, A. TRACHTENBERG, et D. STAROBINSKY, Robust Location Detection in Emergency Sensor Networks, 2003. http://ipsit.bu.edu/documents/location_web.pdf http://ipsit.bu.edu/documents/jsac_web.pdf
  • M. PASTORI. Les codes identifiants ou comment sauver le palais des flammes ? DĂ©couverte N°369. juillet-aoĂ»t 2010. p. 56-59
  • Abdellah MALLEK, Codes identifiants dans les graphes : ThĂ©orie et applications, mĂ©moire de Licence en Recherche OpĂ©rationnelle Ă  l'UniversitĂ© des sciences et de la technologie Houari-Boumediene, proposĂ© par M. Ahmed SEMRI, 2011-2012.


  • icĂŽne dĂ©corative Portail des mathĂ©matiques
  • icĂŽne dĂ©corative Portail de l'informatique thĂ©orique
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Code_identifiant_d%27un_graphe&oldid=218011488 Â».
CatĂ©gories :
  • ThĂ©orie des graphes
  • Optimisation combinatoire
  • ProblĂšme NP-complet
CatĂ©gories cachĂ©es :
  • Portail:MathĂ©matiques/Articles liĂ©s
  • Portail:Sciences/Articles liĂ©s
  • Portail:Informatique thĂ©orique/Articles liĂ©s
  • Portail:Informatique/Articles liĂ©s

  • indonesia
  • Polski
  • Ű§Ù„Ű±ÙŠŰ©
  • Deutsch
  • English
  • Español
  • Français
  • Italiano
  • Ù…Ű”Ű±
  • Nederlands
  • æœŹèȘž
  • PortuguĂȘs
  • Sinugboanong Binisaya
  • Svenska
  • ĐŁĐșŃ€Đ°Ń—ĐœŃĐșа
  • Tiáșżng Việt
  • Winaray
  • äž­æ–‡
  • РуссĐșĐž
Sunting pranala
Pusat Layanan

UNIVERSITAS TEKNOKRAT INDONESIA | ASEAN's Best Private University
Jl. ZA. Pagar Alam No.9 -11, Labuhan Ratu, Kec. Kedaton, Kota Bandar Lampung, Lampung 35132
Phone: (0721) 702022
Email: pmb@teknokrat.ac.id