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(Redirigé depuis HTML)

HTML
HyperText Markup Language
Logo d'HTML5.
Caractéristiques
Extensions
.htm, .htmlVoir et modifier les données sur Wikidata
Type MIME
text/htmlVoir et modifier les données sur Wikidata
PUID
fmt/99Voir et modifier les données sur Wikidata
Développé par
World Wide Web Consortium & WHATWG
Version initiale
1993, 1989Voir et modifier les données sur Wikidata
Type de format
Langage de balisage
Basé sur
Standard Generalized Markup LanguageVoir et modifier les données sur Wikidata
Origine de
XHTML
Norme
HTML living standard
Spécification
Format ouvert
Site web
(en) html.spec.whatwg.org/multipageVoir et modifier les donnĂ©es sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modĂšle

Le HyperText Markup Language, généralement abrégé HTML ou, dans sa derniÚre version, HTML5, est le langage de balisage conçu pour écrire les pages web. Il s'agit d'un format ouvert trÚs utilisé en informatique.

Comme son nom l'indique, HTML permet d’écrire de l’hypertexte. Il permet aussi de structurer sĂ©mantiquement le texte, de crĂ©er des formulaires de saisie, d’inclure des ressources multimĂ©dias dont des images, des vidĂ©os et des programmes informatiques. Il a Ă©tĂ© conçu pour crĂ©er des documents interopĂ©rables avec des Ă©quipements informatiques variĂ©s ; l’accessibilitĂ© du web est ainsi accrue en supportant des Ă©quipements destinĂ©s aux handicapĂ©s[1].

HTML est souvent utilisé conjointement avec le langage de programmation JavaScript et des feuilles de style en cascade (CSS). Il est inspiré du Standard Generalized Markup Language (SGML).

Dénominations

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L’anglais « Hypertext Markup Language Â» se traduit littĂ©ralement en « langage de balisage d’hypertexte Â»[2]. On utilise gĂ©nĂ©ralement le sigle « HTML Â», parfois mĂȘme en rĂ©pĂ©tant le mot « langage Â» comme dans « langage HTML Â». Hypertext est parfois Ă©crit HyperText pour marquer le T du sigle HTML[note 1].

Le public non averti parle parfois de HTM au lieu de HTML, HTM Ă©tant l’extension de nom de fichier tronquĂ©e Ă  trois lettres, une limitation d’anciens systĂšmes d’exploitation de Microsoft.

Évolution du langage

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Résumé

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Durant la premiĂšre moitiĂ© des annĂ©es 1990, il n'existe pas de norme du langage et son Ă©volution est dictĂ©e par la mise en Ɠuvre des navigateurs Web populaires. En 1995, la RFC 1866[3] dĂ©crit HTML 2.0, le premier standard pour HTML. Suivent en 1997 les recommandations du World Wide Web Consortium (W3C) HTML 3.2 et HTML 4. Le W3C fonde ensuite HTML sur XML, et publie XHTML 1.0 en 2000 et XHTML 1.1 en 2001. L'orientation technique choisie pour la suite du dĂ©veloppement de XHTML n'est pas partagĂ©e par les fabricants de navigateurs web, et c'est le Web Hypertext Application Technology Working Group (WHATWG) fondĂ© en 2004 qui dĂ©veloppe ce qui devient la version suivante du langage, HTML5. Depuis 2007 le W3C travaille avec le WHATWG, et depuis 2019 seul le standard Ă©volutif du WHATWG, appelĂ© HTML living standard, fait rĂ©fĂ©rence.

1989-1992 : Origine

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HTML est une des trois inventions fondatrices du World Wide Web, avec le Hypertext Transfer Protocol (HTTP) et les adresses web (URL). HTML a Ă©tĂ© inventĂ© pour Ă©crire des documents hypertextuels liant les diffĂ©rentes ressources d’Internet avec des hyperliens. Aujourd’hui, ces documents sont appelĂ©s « page web Â». En aoĂ»t 1991, lorsque Tim Berners-Lee annonce publiquement le web sur Usenet, il ne cite que le langage Standard Generalized Markup Language (SGML), mais donne l’URL d’un document de suffixe .html[4].

Dans son livre Weaving the web[5], Tim Berners-Lee dĂ©crit la dĂ©cision de fonder HTML sur SGML comme Ă©tant aussi « diplomatique Â» que technique : techniquement, il trouvait SGML trop complexe, mais il voulait attirer la communautĂ© hypertexte qui considĂ©rait que SGML Ă©tait le langage le plus prometteur pour standardiser le format des documents hypertexte. En outre, SGML Ă©tait dĂ©jĂ  utilisĂ© par son employeur, l’Organisation europĂ©enne pour la recherche nuclĂ©aire (CERN).

Hormis les hyperliens, plusieurs des premiers Ă©lĂ©ments du langage HTML viennent de SGML. Ils sont notamment utiles pour structurer sĂ©mantiquement la documentation technique. Ils comprennent[6] :

  • le titre du document (entre les balises <TITLE> et </TITLE>) ;
  • des sous-titres de 6 niveaux de H1 Ă  H6 ;
  • les paragraphes P ;
  • les listes numĂ©rotĂ©es OL, non numĂ©rotĂ©es UL, et leurs Ă©lĂ©ments LI ;
  • les hyperliens A.

La description de HTML est alors assez informelle et principalement dĂ©finie par le support des navigateurs web contemporains. En septembre 1991 Tim Berners-Lee crĂ©e la liste de diffusion WWW-talk oĂč les sujets concernant le World Wide Web, dont HTML, peuvent ĂȘtre publiquement discutĂ©s. Dan Connolly a aidĂ© Ă  formaliser HTML en application de SGML[7].

1993 : Apports de NCSA Mosaic

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L’état de HTML correspond alors Ă  ce que l’on pourrait appeler HTML 1. Il n’existe cependant aucune spĂ©cification portant ce nom, notamment parce que le langage Ă©tait en pleine Ă©volution. Un effort de normalisation Ă©tait cependant en cours[8]. À partir de fin 1993, le terme HTML+ est utilisĂ© pour dĂ©signer la version future de HTML[9],[10]. MalgrĂ© l’effort de normalisation ainsi initiĂ© et jusqu’à la fin des annĂ©es 1990, HTML est principalement dĂ©fini par les implĂ©mentations des navigateurs web.

Avec le navigateur NCSA Mosaic, HTML connaĂźt deux inventions majeures :

  • d’abord l’invention de l’élĂ©ment IMG dans NCSA Mosaic 0.10 permet d’intĂ©grer des images (dans un premier temps, uniquement aux formats GIF et XBM) aux pages web[11] ;
  • ensuite l’invention des formulaires (Mosaic 2.0pre5) rend le web interactif en permettant aux visiteurs de saisir des donnĂ©es dans les pages et de les envoyer au serveur web. Cette invention permet notamment de passer des commandes, et donc d’utiliser le web pour faire du commerce Ă©lectronique.

1994 : Apports de Netscape Navigator

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Avec l’apparition de Netscape Navigator 0.9 le 13 octobre 1994, le support de nombreux Ă©lĂ©ments de prĂ©sentation est ajoutĂ© : attributs de texte avec FONT, clignotement avec BLINK, centrage avec CENTER, etc.

Le dĂ©veloppement de HTML prend alors deux voies divergentes :

  • d’une part, les dĂ©veloppeurs de navigateurs s’attachent Ă  maximiser l’impact visuel des pages web en rĂ©ponse aux demandes des utilisateurs[12] ;
  • d’autre part, les concepteurs du Web proposent d’étendre les capacitĂ©s de description sĂ©mantique (logos, notes de bas de page, etc.) et les domaines d’applications (formules mathĂ©matiques, tables) de HTML.

Les concepteurs suivent les principes de SGML consistant Ă  laisser la prĂ©sentation Ă  un langage de style. En l’occurrence, les feuilles de style en cascade (CSS) sont prĂ©vues pour HTML. En mars 1995, le World Wide Web Consortium (W3C) nouvellement fondĂ© propose le rĂ©sultat de ses recherches sur HTML+ : le brouillon HTML 3.0. Il comprend notamment le support des tables, des figures et des expressions mathĂ©matiques[13]. Ce brouillon expire le 28 septembre 1995 sans donner de suites directes. Seul le support des tables est rapidement intĂ©grĂ© aux navigateurs, notamment parce qu’il accroĂźt beaucoup les possibilitĂ©s de mise en page.

Outre la multiplication des Ă©lĂ©ments de prĂ©sentation, les logiciels d’alors produisant et consommant du HTML conçoivent souvent les documents comme une suite de commandes de formatage plutĂŽt que comme un marquage reprĂ©sentant la structure en arbre aujourd’hui appelĂ©e Document Object Model (DOM). Le manque de structure du HTML alors mis en Ɠuvre est parfois dĂ©noncĂ© comme Ă©tant de la « soupe de balises Â», en anglais : tag soup.

1995-1996 : HTML 2.0

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Fin 1995, le RFC 1866[14] dĂ©crivant HTML 2.0 est finalisĂ©. Le principal Ă©diteur est Dan Connolly. Ce document dĂ©crit HTML tel qu’il existait avant juin 1994, donc sans les nombreuses additions de Netscape Navigator.

1997 : HTML 3.2 et 4.0

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Le 14 janvier 1997, le W3C publie la spĂ©cification HTML 3.2. Elle dĂ©crit la pratique courante observĂ©e dĂ©but 1996[15], donc avec une partie des additions de Netscape Navigator et d’Internet Explorer. Ses plus importantes nouveautĂ©s sont la standardisation des tables et de nombreux Ă©lĂ©ments de prĂ©sentation. HTML 3.2 prĂ©cĂšde de peu HTML 4.0 et contient des Ă©lĂ©ments en prĂ©vision du support des styles et des scripts.

Le 18 dĂ©cembre 1997, le W3C publie la spĂ©cification HTML 4.0 qui standardise de nombreuses extensions supportant les styles et les scripts, les cadres (frames) et les objets (inclusion gĂ©nĂ©ralisĂ©e de contenu). HTML 4.0 apporte Ă©galement diffĂ©rentes amĂ©liorations pour l’accessibilitĂ© des contenus[16] dont principalement la possibilitĂ© d’une sĂ©paration plus explicite entre structure et prĂ©sentation du document, ou le support d’informations supplĂ©mentaires sur certains contenus complexes tels que les formulaires, les tableaux ou les sigles. HTML 4.0 introduit trois variantes du format, destinĂ©es Ă  favoriser l’évolution vers un balisage plus signifiant, tout en tenant compte des limites temporaires des outils de production :

  • la variante stricte (strict) exclut des Ă©lĂ©ments et attributs dits « de prĂ©sentation Â», destinĂ©s Ă  ĂȘtre remplacĂ©s par les styles CSS, ainsi que les Ă©lĂ©ments applet et frame qui sont remplacĂ©s par l’élĂ©ment object conçu pour ĂȘtre plus apte Ă  l’interopĂ©rabilitĂ© et Ă  l’accessibilitĂ© ;
  • la variante transitoire (transitional) Ă©tend la variante stricte en reprenant les Ă©lĂ©ments et attributs dĂ©prĂ©ciĂ©s de HTML 3.2, dont les Ă©lĂ©ments de prĂ©sentation sont couramment utilisĂ©s par les Ă©diteurs HTML de l’époque ;
  • la variante frameset normalise la technique des jeux de cadres composant une ressource unique Ă  partir de plusieurs pages web assemblĂ©es par le navigateur.

Ces variantes perdurent par la suite sans modifications notables en HTML 4.01 et dans le format de transition XHTML 1.0 issu de HTML. La derniĂšre spĂ©cification de HTML est la version 4.01 datant du 24 dĂ©cembre 1999. Elle n’apporte que des corrections mineures Ă  la version 4.0.

2000-2010 : XHTML

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Article dĂ©taillĂ© : Extensible Hypertext Markup Language.

En 1998, Extensible Markup Language (XML) est standardisĂ©[17], et gĂ©nĂšre un fort engouement chez les professionnels. Le dĂ©veloppement de HTML en tant qu’application du Standard Generalized Markup Language (SGML) est officiellement abandonnĂ© au profit de XHTML, application de Extensible Markup Language (XML). En 2000, XHTML 1.0 est standardisĂ© ; il s'agit d'une simple reformulation de HTML 4 en XML[18].

Cependant, en 2004, des Ă©diteurs de navigateurs web[19] crĂ©ent le web Hypertext Application Technology Working Group (WHATWG) dans le but, notamment, de relancer le dĂ©veloppement du format HTML et de rĂ©pondre aux nouveaux besoins sur une base technologique jugĂ©e plus aisĂ©ment implĂ©mentable que celle du XHTML 2.0 en cours de conception. Ceci s’inscrit dans le contexte d’une contestation plus gĂ©nĂ©rale du mode de fonctionnement du W3C, rĂ©putĂ© trop fermĂ© par une partie des dĂ©veloppeurs et designers web[20].

Le dĂ©veloppement de XHTML 2.0 est initialement poursuivi en parallĂšle, en rĂ©ponse aux besoins d’autres secteurs du web, tels que les pĂ©riphĂ©riques mobiles, les applications d’entreprise et les applications serveurs[21]. Puis, en juillet 2009, le W3C dĂ©cide la non-reconduction du XHTML 2 Working Group Ă  la fin 2009[22]. XHTML 2.0 est retirĂ© le 16 dĂ©cembre 2010[23].

De 2007 Ă  2019 : HTML 5

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Article dĂ©taillĂ© : HTML5.

En mars 2007, tirant la consĂ©quence des rĂ©ticences d’une partie de l’industrie et des concepteurs de contenus web face Ă  XHTML 2.0[24], le W3C relance le dĂ©veloppement de HTML et crĂ©e un nouveau groupe de travail encadrĂ© par Chris Wilson (Microsoft) et initialement Dan Connolly (W3C), puis Michael Smith (W3C).

Il s’agit notamment[25] :

  • de faire Ă©voluer HTML pour dĂ©crire la sĂ©mantique des documents mais aussi les applications en ligne ;
  • de parvenir Ă  un langage extensible via XML tout en maintenant une version non-XML compatible avec les analyseurs syntaxiques (parsers) HTML des navigateurs contemporains ;
  • et d’enrichir les interfaces utilisateurs avec des contrĂŽles spĂ©cifiques : barres de progrĂšs, menus, champs associĂ©s Ă  des types de donnĂ©es spĂ©cifiques.

Les travaux du WHATWG ont Ă©tĂ© formellement adoptĂ©s en mai 2007 comme point de dĂ©part d’une nouvelle spĂ©cification HTML5[26]. Ce document[27] a Ă©tĂ© publiĂ© sous forme de Working Draft le 22 janvier 2008. Parmi les principes de conception Ă©voquĂ©s par le groupe de travail figurent en particulier[28] :

  • la compatibilitĂ© des futures implĂ©mentations HTML avec le contenu web existant, et la possibilitĂ© pour d’anciens agents utilisateurs d’exploiter les futurs contenus HTML 5 ;
  • une approche pragmatique, prĂ©fĂ©rant les Ă©volutions aux modifications radicales, et adoptant les technologies ou pratiques dĂ©jĂ  largement partagĂ©es par les auteurs de contenus actuels ;
  • la prioritĂ© donnĂ©e, en cas de conflit d’intĂ©rĂȘts, aux besoins des utilisateurs sur ceux des auteurs, et par suite, Ă  ceux des auteurs sur les contraintes d’implĂ©mentation par les navigateurs ;
  • le compromis entre la richesse sĂ©mantique du langage et l’utilitĂ© pratique des solutions disponibles pour remplir l’objectif majeur d’indĂ©pendance envers le mĂ©dia de restitution.

Le W3C et le WHATWG ont travaillĂ© ensemble Ă  partir de 2007, les deux groupes de travail ayant pour Ă©diteur Ian Hickson. Toutefois, en 2011, les deux groupes ont conclu qu'ils avaient des objectifs diffĂ©rents. Le WHATWG voulait faire continuellement Ă©voluer le standard HTML, tandis que le W3C voulait publier une version dĂ©finitive de HTML5. À partir de 2012, un groupe de travail du W3C s'est attelĂ© Ă  Ă©crire une recommandation. Le W3C a publiĂ© plusieurs recommandations depuis :

  • 28 octobre 2014, HTML5[29] ;
  • 1er novembre 2016, HTML 5.1[30] ;
  • 3 octobre 2017, HTML 5.1 seconde Ă©dition[31] ;
  • 14 dĂ©cembre 2017, HTML 5.2[32].

Le 15 mars 2018, la recommandation HTML 3.2[33] est officiellement retirĂ©e par le W3C car remplacĂ©e par les nouveaux dĂ©veloppements de HTML. De mĂȘme, les recommandations HTML 4.0[34], HTML 4.01[35], HTML5 [36], XHTML 1.0[37], XHTML 1.1[38] sont retirĂ©es le 27 mars 2018, et les recommandations HTML 5.2[39] et HTML 5.3[40] sont retirĂ©es le 28 janvier 2021.

Depuis 2011, HTML Living Standard

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En janvier 2011, des divergences de points de vue entre Ian Hickson (ingĂ©nieur chez Google), qui Ă©crit la spĂ©cification HTML5, et les membres du groupe de travail du W3C conduisent le WHATWG Ă  crĂ©er HTML Living Standard (littĂ©ralement : standard vivant du HTML), une spĂ©cification de HTML prĂ©vue pour ĂȘtre en constante Ă©volution, afin de coller avec les dĂ©veloppements rapides de nouvelles fonctionnalitĂ©s par les dĂ©veloppeurs de navigateurs[41](par opposition Ă  des versions numĂ©rotĂ©es, donc « fixes Â»).

Le HTML Living Standard a pour but d'inclure le HTML5, et de le dĂ©velopper en permanence[42]. En particulier, dans la version du 22 aoĂ»t 2012, le document de rĂ©fĂ©rence[42] explique que le HTML5 du W3C, publiĂ© le 22 juin 2012, est basĂ© sur une version du HTML Living Standard, mais que le HTML Living Standard ne s'arrĂȘte pas Ă  cette version, et continue Ă  Ă©voluer. Il dĂ©veloppe en particulier les diffĂ©rences entre la version W3C (le HTML5) et la version HTML Living Standard (par exemple, les nouveaux bugs ne sont pas pris en compte dans le HTML5, des diffĂ©rences syntaxiques sont rĂ©pertoriĂ©es, et de nouvelles balises créées par le HTML Living Standard ne sont pas incluses dans le HTML5).

En 2019, le W3C et le WHATWG signent un mémorandum sur leur collaboration à propos de HTML et du DOM. Selon ce mémorandum, le W3C cesse de publier des recommandations séparément, et ils travaillent ensemble sur le standard évolutif du WHATWG[43].

Description de HTML

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HTML se prĂ©sente sous la forme d’un langage de balisage dont la syntaxe vient du Standard Generalized Markup Language (SGML).

Syntaxe de HTML

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Origines du cÎté de SGML

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Jusqu’à sa version 4.01 comprise, HTML est formellement dĂ©crit comme une application de SGML. Mais les dĂ©veloppeurs de pages Web et de navigateurs Web ont toujours pris des libertĂ©s avec les rĂšgles syntaxiques de SGML. D'ailleurs, la document type definition (DTD) de HTML, soit la description formelle de HTML en SGML, n’a Ă©tĂ© Ă©crite par Dan Connolly que plusieurs annĂ©es aprĂšs l’invention de HTML[7].

Les spĂ©cifications successives admettent, par diffĂ©rents biais, que les agents utilisateurs ne sont pas, en pratique, des analyseurs SGML conformes[44]. Les navigateurs Web n’ont jamais Ă©tĂ© capables de dĂ©chiffrer l’ensemble des variations de syntaxe permises par SGML[45] ; en revanche ils sont gĂ©nĂ©ralement capables de rattraper automatiquement de nombreuses erreurs de syntaxe, suivant la premiĂšre partie de la loi de Postel : « Soyez libĂ©ral dans ce que vous acceptez, et conservateur dans ce que vous envoyez Â» (RFC 791[46]).

MalgrĂ© les libertĂ©s prises avec la norme, la terminologie propre Ă  SGML est utilisĂ©e : document, Ă©lĂ©ment, attribut, valeur, balise, entitĂ©, validitĂ©, application, etc. GrĂące Ă  la DTD, il est possible de vĂ©rifier automatiquement la validitĂ© des documents HTML 2, 3.2 ou 4 Ă  l’aide d’un parseur SGML[47]. Un document HTML valide est un document qui respecte la syntaxe SGML, n’utilise que des Ă©lĂ©ments et attributs standardisĂ©s, et respecte l’imbrication des Ă©lĂ©ments dĂ©crite par le standard. Un document valide n’est cependant pas suffisant pour ĂȘtre conforme Ă  la spĂ©cification HTML visĂ©e. En effet, outre l’exigence de validitĂ©, un document conforme est soumis Ă  d’autres contraintes qui ne sont pas exprimĂ©es par la DTD, mais qui le sont par la spĂ©cification elle-mĂȘme. C’est notamment le cas du type de contenu de certains attributs, comme celui de l’attribut datetime : pour ĂȘtre conforme Ă  HTML 4.01, celui-ci doit ĂȘtre lui-mĂȘme conforme Ă  un sous-ensemble de la norme ISO 8601[48]. Un parseur strictement SGML tel que le validateur HTML du W3C ne peut donc pas garantir la conformitĂ© d’un document HTML.

À partir de HTML5, il n'y a plus de DTD[49].

Syntaxe HTML décortiquée

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À l’origine, HTML a Ă©tĂ© conçu pour baliser (ou marquer) simplement le texte, notamment pour y ajouter des hyperliens. On utilisait un minimum de balises, comme dans le document HTML suivant :

<TITLE>Exemple de HTML</TITLE>
Ceci est une phrase avec un <A HREF=cible.html>hyperlien</A>.
<P>
Ceci est un paragraphe o&ugrave; il n'y a pas d'hyperlien.

Cet exemple contient du texte, cinq balises et une rĂ©fĂ©rence d’entitĂ© :

  • <TITLE> est la balise ouvrante de l’élĂ©ment TITLE.
  • </TITLE> est la balise fermante de l’élĂ©ment TITLE.
  • Exemple de HTML est le contenu de l’élĂ©ment TITLE.
  • <A HREF=cible.html> est la balise ouvrante de l’élĂ©ment A, avec :
    • HREF=cible.html, l’attribut HREF dont la valeur est cible.html.
  • <P> est la balise ouvrante de l’élĂ©ment P, dont le contenu est Ceci est un paragraphe o&ugrave; il n’y a pas d’hyperlien. La balise fermante de l’élĂ©ment P, qui est optionnelle, est ici omise. L’élĂ©ment P est implicitement terminĂ© lorsqu’un nouveau paragraphe commence ou que l’élĂ©ment parent est fermĂ© (cas prĂ©sent). Dans cet exemple, La balise <P> est utilisĂ©e comme s’il s’agissait d’un sĂ©parateur de paragraphe, et c’est mĂȘme ainsi qu’elle est souvent prĂ©sentĂ©e dans les plus anciennes documentations de HTML.
  • &ugrave; est une rĂ©fĂ©rence d’entitĂ© reprĂ©sentant le caractĂšre « Ăč Â».
  • Les balises peuvent ĂȘtre indiffĂ©remment Ă©crites en minuscules ou majuscules. L’usage des minuscules devient plus courant car XHTML les impose.

Il ne manque qu’une dĂ©claration de type de document pour que cet exemple constitue un document HTML 2.0 valide[50].

Structure des documents HTML

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Dans les premiĂšres annĂ©es, les documents HTML Ă©taient souvent considĂ©rĂ©s comme des structures plates, et les balises comme des commandes de style[51]. Ainsi la balise <p> Ă©tait considĂ©rĂ©e comme un saut de ligne, et la balise </p> Ă©tait ignorĂ©e. Ou encore lorsque JavaScript 1.0 est apparu, il ne donnait accĂšs qu’aux liens et formulaires du document Ă  travers les tableaux document.forms et document.links.

Avec l’introduction des Cascading Style Sheets et du Document Object Model, il a fallu considĂ©rer que les documents HTML ont une vĂ©ritable structure en arbre, avec un Ă©lĂ©ment racine contenant tous les autres Ă©lĂ©ments[52]. Les balises ouvrantes et fermantes de ces Ă©lĂ©ments restent d’ailleurs optionnelles. Cependant, aujourd’hui, on a tendance Ă  baliser chaque Ă©lĂ©ment[53] et Ă  indiquer la DTD. À l'exception de l'Ă©lĂ©ment Ă  la racine, chaque Ă©lĂ©ment a exactement un Ă©lĂ©ment parent direct ; cet « arbre du document Â» est notamment utilisĂ© par la structure de formatage qui en est dĂ©rivĂ©e pour l’application des feuilles de style en cascade oĂč chaque Ă©lĂ©ment peut avoir un fond, un bord et une marge propres.

La structure la plus commune en HTML consiste Ă  avoir un Ă©lĂ©ment racine html avec deux enfants : un Ă©lĂ©ment head pour l'en-tĂȘte du document contenant surtout des mĂ©ta-informations, suivi d'un Ă©lĂ©ment body pour le corps du document. L'Ă©lĂ©ment title dans l'Ă©lĂ©ment head est obligatoire : il donne un titre au document qui est par exemple affichĂ© en titre d'onglet de navigateur, en titre de rĂ©sultat de moteur de recherche, et en nom de marque-page.

Structure d’un document HTML
Source HTML ModĂšle du document
<!DOCTYPE html PUBLIC "-//IETF//DTD HTML 2.0//EN">
<html>
 <head>
  <title>
   Exemple de HTML
  </title>
 </head>
 <body>
  Ceci est une phrase avec un <a href="cible.html">hyperlien</a>.
  <p>
   Ceci est un paragraphe oĂč il n’y a pas d’hyperlien.
  </p>
 </body>
</html>

html

head

title

texte

body

texte

a

texte

texte

p

texte

ÉlĂ©ments de HTML

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Article dĂ©taillĂ© : ÉlĂ©ment HTML.

La version 4 de HTML dĂ©crit 91 Ă©lĂ©ments[54]. En suivant la spĂ©cification de HTML 4, les fonctionnalitĂ©s implĂ©mentĂ©es par HTML peuvent ĂȘtre rĂ©parties ainsi :

Structure gĂ©nĂ©rale d’un document HTML[55]
Au plus haut niveau, un document HTML est sĂ©parĂ© entre un en-tĂȘte et un corps. L’en-tĂȘte contient les informations sur le document, notamment son titre et Ă©ventuellement des mĂ©tadonnĂ©es. Le corps contient ce qui est affichĂ©.
Informations sur la langue[56]
Il est possible d’indiquer la langue de n’importe quelle partie du document et de gĂ©rer le mĂ©lange de texte s’écrivant de gauche Ă  droite avec du texte de droite Ă  gauche.
Marquage sémantique[57]
HTML permet de diffĂ©rencier des contenus spĂ©cifiques tels que les citations d’Ɠuvres externes (CITE), les extraits de code informatique (CODE), les passages en emphase (EM) et les abrĂ©viations (ABBR). Certains de ces Ă©lĂ©ments, conçus initialement pour permettre le support de documentations techniques, sont trĂšs rarement employĂ©s (diffĂ©renciation entre les Ă©lĂ©ments de variable (VAR) et d’exemple (SAMP) de valeur dans un code informatique, par exemple, ou encore instance d’un terme dĂ©fini dans le contexte (DFN)).
Listes[58]
HTML diffĂ©rencie des listes non ordonnĂ©es et des listes ordonnĂ©es, selon que l’ordre formel du contenu dans le code est en soi ou non une information. Des listes de dĂ©finition existent Ă©galement, mais sans que leur champ d’application ne soit exactement dĂ©terminĂ©.
Tables[59]
Cette fonctionnalité sert formellement à la présentation de données tabulaires, mais a été surtout exploitée pour ses capacités de mise en page avant que les feuilles de style en cascade (CSS) atteignent un degré de maturité suffisant.
Hyperliens[60]
La fonctionnalité premiÚre de HTML.
Inclusion d’images, d’applets et d’objets divers[61]
À l’origine, HTML permettait seulement de donner des hyperliens sur les mĂ©dias externes. L’invention d’élĂ©ments spĂ©cialisĂ©s pour le multimĂ©dia a permis l’inclusion automatique d’image, de musique, de vidĂ©o, etc. dans les pages web.
ÉlĂ©ments de regroupement[62] sans valeur sĂ©mantique
Ne confĂ©rant pas de signification au contenu qu’ils balisent, les Ă©lĂ©ments gĂ©nĂ©riques DIV et SPAN permettent d’appliquer des styles de prĂ©sentation, de rĂ©aliser des traitements via des scripts ou tout autre opĂ©ration nĂ©cessitant d’isoler une partie du contenu.
Style de la présentation[63]
Chaque élément, voire tout le document, peut se voir appliquer des styles. Les styles sont définis dans le document ou proviennent de feuilles de style en cascade (CSS) externes.
Marquage de présentation du texte[64]
DĂ©veloppĂ© avant la gĂ©nĂ©ralisation de CSS pour fournir rapidement des fonctionnalitĂ©s aux graphistes. D’usage dĂ©sormais officiellement dĂ©conseillĂ© pour la plus grande partie.
Cadres[65]
Aussi connu sous le nom de frames, une fonctionnalitĂ© souvent dĂ©criĂ©e qui permet d’afficher plusieurs documents HTML dans une mĂȘme fenĂȘtre.
Formulaire pour l’insertion interactive de donnĂ©es[66]
Les éléments de formulaire permettent aux visiteurs d'entrer du texte et des fichiers dans les pages Web.
Scripts[67]
Permet d’associer des morceaux de programmes aux actions des utilisateurs sur le document. Les langages utilisĂ©s sont gĂ©nĂ©ralement JavaScript et VBScript.

Attributs de HTML

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Les attributs permettent de prĂ©ciser les propriĂ©tĂ©s des Ă©lĂ©ments HTML. Il y a 188 attributs dans la version 4 de HTML[68].

Certains attributs s’appliquent Ă  presque tous les Ă©lĂ©ments :

  • les attributs gĂ©nĂ©riques id (identificateur unique) et class (identificateur rĂ©pĂ©table)[69] destinĂ©s Ă  permettre l’application de traitements externes, tels que l’application de styles de prĂ©sentation ou de manipulation de l’arbre du document via un langage de script. Il s’y ajoute l’attribut style[70] permettant de dĂ©finir le style de prĂ©sentation de l’élĂ©ment (gĂ©nĂ©ralement en CSS), et l’attribut title[71] apportant une information complĂ©mentaire de nature le plus souvent libre (L’exception majeure est l’utilisation du title pour dĂ©terminer le style permanent et les Ă©ventuels styles alternatifs appliquĂ©s Ă  un document via des Ă©lĂ©ments link) ;
  • les attributs d’internationalisation dir et lang[56] spĂ©cifiant la direction d’écriture et la langue du contenu ;
  • les gestionnaires d’évĂšnements onclick, ondblclick, onkeydown, onkeypress, onkeyup, onmousedown, onmousemove, onmouseout, onmouseover, onmouseup[72], qui capturent les Ă©vĂšnements gĂ©nĂ©rĂ©s dans l’élĂ©ment pour appeler un script.

D’autres attributs sont propres Ă  un Ă©lĂ©ment unique, ou des Ă©lĂ©ments similaires. Par exemple :

  • les Ă©lĂ©ments qui permettent d’inclure dans le document des ressources graphiques sont dotĂ©s d’attributs de hauteur et de largeur, afin que le navigateur puisse anticiper la taille de la ressource Ă  afficher avant que celle-ci n’ait Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ©e : img, object, iframe ;
  • des Ă©lĂ©ments spĂ©cifiques sont dotĂ©s d’un attribut assumant une fonction unique, tel que l’élĂ©ment label des Ă©tiquettes des contrĂŽles de formulaire et son attribut for dĂ©signant le contrĂŽle concernĂ© : c’est, en HTML, et avec les attributs usemap et ismap des images, l’une des trĂšs rares associations explicites et formalisĂ©es entre des Ă©lĂ©ments, indĂ©pendamment de leur ordre linĂ©aire dans le code source.

La plupart des attributs sont facultatifs. Quelques Ă©lĂ©ments ont cependant des attributs obligatoires :

  • de par leur nature : l’élĂ©ment img est obligatoirement dotĂ© d’un attribut src spĂ©cifiant l’URI de la ressource graphique qu’il reprĂ©sente. Il en est de mĂȘme de tous les Ă©lĂ©ments dits « vides Â» et « remplacĂ©s Â»[73] qui, au prix d’une entorse aux rĂšgles SGML, n’ont pas de contenu propre. C’est Ă©galement le cas d’élĂ©ments non vides pour des raisons fonctionnelles, comme l’élĂ©ment form dont l’attribut action indique la cible serveur qui traitera les donnĂ©es aprĂšs soumission ;
  • pour des raisons liĂ©es Ă  l’accessibilitĂ© du contenu : les images sont ainsi dotĂ©es d’un attribut obligatoire alt permettant d’indiquer un contenu textuel brut destinĂ© Ă  remplacer la ressource graphique dans les contextes de consultation oĂč elle ne peut pas ĂȘtre restituĂ©e ou perçue.

Le type de contenu des attributs HTML Ă©chappe pour partie au champ d’application de cette norme, et sa validation relĂšve de normes tierces telles que les URI, les types de contenu ou les codes de langages.

Certains attributs sont enfin de type boolĂ©en. Ce sont les seuls attributs dont la syntaxe peut ĂȘtre validement implicite en HTML : l’attribut selected d’un contrĂŽle de formulaire peut ainsi ĂȘtre raccourci sous la forme selected remplaçant la forme complĂšte selected="selected". Cette forme particuliĂšre est un des points diffĂ©renciant HTML de la syntaxe des documents « bien formĂ©s Â» au sens XML.

Jeux de caractĂšres

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Les pages Web peuvent ĂȘtre rĂ©digĂ©es dans toutes sortes de langues et de trĂšs nombreux caractĂšres peuvent ĂȘtre utilisĂ©s, ce qui requiert soit un jeu de caractĂšres par type d’écriture, soit un jeu de caractĂšres universel. Lors de l’apparition de HTML, le jeu de caractĂšres universel Unicode n’était pas encore inventĂ©, et de nombreux jeux de caractĂšres se cĂŽtoyaient, notamment ISO-8859-1 pour l’alphabet latin et ouest-europĂ©en, Shift-JIS pour le japonais, KOI8-R pour le cyrillique. Aujourd’hui, le codage UTF-8 de Unicode est le plus rĂ©pandu.

Le protocole de communication HTTP transmet le nom du jeu de caractĂšres. L’en-tĂȘte HTML peut comporter le rappel de ce jeu de caractĂšres, qui devrait ĂȘtre identique, sauf erreur de rĂ©glage. Enfin, Ă  la suite d'un mauvais rĂ©glage, le jeu de caractĂšres rĂ©ellement utilisĂ© peut encore diffĂ©rer du jeu annoncĂ©. Ces mauvais rĂ©glages causent gĂ©nĂ©ralement des erreurs d’affichage du texte, notamment pour les caractĂšres non couverts par la norme ASCII.

Technique d'échappement

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Article dĂ©taillĂ© : Liste des entitĂ©s de caractĂšre de XML et HTML.

Avant la gĂ©nĂ©ralisation d'Unicode, des entitĂ©s SGML ont Ă©tĂ© dĂ©finies pour reprĂ©senter certains caractĂšres non ASCII, ce qui revient en pratique Ă  utiliser le caractĂšre « & Â» comme caractĂšre d'Ă©chappement. Cela a commencĂ© avec les caractĂšres d'ISO 8859-1 dans la norme HTML 2.0. Pour les diacritiques, ces entitĂ©s suivent un principe simple : la lettre est suivie de l'abrĂ©viation de la diacritique associĂ©e.

Diacritiques d'ISO 8859-1
caractÚre référence d'entité remarque
Á &Aacute; acute pour l'accent aigu
 &Acirc; circ pour l'accent circonflexe
À &Agrave; grave pour l'accent grave
Å &Aring; ring pour le rond en chef
à &Atilde; tilde pour le tilde
Ä &Auml; uml (Umlaute) pour le trĂ©ma
Ç &Ccedil; cedil pour la cĂ©dille
Ø &Oslash; slash pour la barre oblique

Le caractĂšre « & Â» lui-mĂȘme est reprĂ©sentĂ© par &amp;.

Interopérabilité de HTML

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Tel qu’il a Ă©tĂ© formalisĂ© par le W3C, HTML est conçu pour optimiser l’interopĂ©rabilitĂ© des documents. Le HTML ne sert pas Ă  dĂ©crire le rendu final des pages web. En particulier, contrairement Ă  la publication assistĂ©e par ordinateur, HTML n’est pas conçu pour spĂ©cifier l’apparence visuelle des documents. HTML est plutĂŽt conçu pour donner du sens aux diffĂ©rentes parties du texte : titre, liste, passage important, citation, etc. Le langage HTML a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© avec l’intuition que les appareils de toutes sortes seraient utilisĂ©s pour consulter le web : les ordinateurs personnels avec des Ă©crans de rĂ©solution et de profondeur de couleurs variables, les tĂ©lĂ©phones portables, les appareils de synthĂšse et de reconnaissance de la parole, les ordinateurs avec une bande passante faible comme Ă©levĂ©e, et ainsi de suite.

Comme HTML ne s’attache pas au rendu final du document, un mĂȘme document HTML peut ĂȘtre consultĂ© Ă  l’aide de matĂ©riels et logiciels trĂšs divers. Au niveau matĂ©riel, un document peut notamment ĂȘtre affichĂ© sur un Ă©cran d'ordinateur en mode graphique ou un terminal informatique en mode texte, il peut ĂȘtre imprimĂ©, ou il peut ĂȘtre prononcĂ© par synthĂšse vocale. Au niveau logiciel, HTML ne fait pas non plus de supposition, et plusieurs types de logiciels lisent le HTML : navigateur web, robot d'indexation, scripts divers (en Perl, PHP) de traitement automatique.

Un haut degrĂ© d’interopĂ©rabilitĂ© permet de baisser les coĂ»ts des fournisseurs de contenus car une seule version de chaque document sert des besoins trĂšs variĂ©s. Pour l’utilisateur du web, l’interopĂ©rabilitĂ© permet l’existence de nombreux navigateurs concurrents, tous capables de consulter l’ensemble du web.

Chaque version de HTML a essayĂ© de reflĂ©ter le plus grand consensus entre les acteurs de l’industrie, de sorte que les investissements consentis par les fournisseurs de contenus ne soient pas gaspillĂ©s et que leurs documents ne deviennent en peu de temps illisibles. La sĂ©paration du fond et de la forme n’a pas toujours Ă©tĂ© respectĂ©e au cours du dĂ©veloppement du langage, comme en tĂ©moigne par exemple le balisage de style de texte, qui permet d’indiquer notamment la police de caractĂšres souhaitĂ©e pour l’affichage, sa taille, ou sa couleur.

Notes et références

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  1. ↑ Par exemple dans la recommandation HTML 3.2
  1. ↑ Raggett et al. 1998, p. 14.
  2. ↑ « ISO/IEC 15445:2000 Â», sur ISO (consultĂ© le 7 octobre 2020).
  3. ↑ (en) Request for comments no 1866
  4. ↑ (en) Tim Berners-Lee, « Re: Qualifiers on Hypertext links... Â», sur news:alt.hypertext, 6 aoĂ»t 1991
  5. ↑ (en) Tim Berners-Lee, Mark Fischetti, Weaving the web: the past, present and future of the World Wide Web by its inventor, Londres, Texere, 2000, p. 45-46 (ISBN 978-1-58799-018-2).
  6. ↑ Raggett et al. 1998, p. 21.
  7. ↑ a et b (en) James Gillies, Robert Cailliau, How the Web was Born: The Story of the World Wide Web, Oxford, Oxford University Press, 2000, p. 212-213 (ISBN 978-0-19-286207-5).
  8. ↑ (en) Hypertext Markup Language (HTML), Internet Draft, juin 1993, sur w3.org.
  9. ↑ (en) « Introduction to HTML 4 Â», sur www.w3.org (consultĂ© le 7 octobre 2020)
  10. ↑ « Introduction Ă  HTML 4 Â», sur www.la-grange.net (consultĂ© le 7 octobre 2020)
  11. ↑ (en) Marc Andreessen et Eric Bina, « NCSA Mosaic for X 0.10 released Â», sur WWW-talk, 14 mars 1993
  12. ↑ Marc Andreessen, crĂ©ateur de Netscape Navigator, dĂ©clarait dĂšs 1993 sur la liste de discussion www-talk : « Je pense que s’occuper du SGML en gĂ©nĂ©ral est une complĂšte perte de temps, et que nous en serions aujourd’hui beaucoup plus loin si nous n’étions pas encombrĂ©s avec cet hĂ©ritage SGML que nous continuons Ă  porter. 99,99 % des gens avec qui je parle veulent mettre en ligne des documents riches, veulent contrĂŽler leur apparence, et se contre-fichent totalement du balisage sĂ©mantique ou des diffĂ©rences entre la structure et le rendu d’un document. Â» (en) HTML Spec, datĂ© du 16 juin 1993.
  13. ↑ (en) « Introduction to HTML 3.0 Â», sur W3C
  14. ↑ (en) « Hypertext Markup Language - 2.0 Â», Request for comments no 1866
  15. ↑ (en) « HTML 3.2 Reference Specification Â», sur www.w3.org (consultĂ© le 8 octobre 2020)
  16. ↑ La W3C a lancĂ© en 1997 les premiers travaux de son (en) Initiative pour l’AccessibilitĂ© du web (WAI), qui entame alors l’élaboration de ce qui allait devenir les premiĂšres (en) Directives pour l’AccessibilitĂ© des Contenus web (WCAG), essentiellement consacrĂ©es Ă  l’accessibilitĂ© des documents HTML.
  17. ↑ (en) « Extensible Markup Language (XML) 1.0 Â», 10 fĂ©vrier 1998
  18. ↑ (en) « XHTMLℱ 1.0: The Extensible HyperText Markup Language : A Reformulation of HTML 4 in XML 1.0 Â», 26 janvier 2000
  19. ↑ L’initiative vient d’Opera et de Mozilla, rejoints par la suite par Apple, (en) http://www.w3.org/2004/04/webapps-cdf-ws/papers/opera.html.
  20. ↑ (en) Jeffrey Zeldman, An angry fix, mis en ligne le 17 juillet 2006.
  21. ↑ « Le XHTML a Ă©tĂ© appliquĂ© sur d’autres marchĂ©s, dont les pĂ©riphĂ©riques mobiles, les applications d’entreprise, les applications serveurs, ainsi que dans un nombre croissant d’applications web telles que les blogiciels. Par exemple, le Groupe de travail des Meilleures Pratiques du web Mobile a inclus le standard XHTML Basic comme pierre angulaire des Meilleures Pratiques du web Mobile car les logiciels s’exĂ©cutant avec peu de mĂ©moire peuvent le prendre en charge. 
 Avec la mise en place du Groupe de travail XHTML 2, le W3C continuera son travail technique sur le langage et prendra parallĂšlement en compte la revalorisation de la technologie afin d’expliquer clairement son indĂ©pendance et sa valeur sur le marchĂ© 
 Â», (en) CommuniquĂ© du W3C, 7 mars 2007.
  22. ↑ « 2009 - W3C Â», sur www.w3.org (consultĂ© le 8 octobre 2020).
  23. ↑ (en) « XHTMLℱ 2.0 publication history Â»
  24. ↑ Tim Berners Lee Ă©crivait dĂšs octobre 2006 : « la tentative de faire passer tout le monde Ă  XML et aux contraintes syntaxiques que cela impose (guillemets autour des valeurs d’attributs, barre oblique dans les balises simples et espaces de noms), Ă  intĂ©grer d’un seul coup, n’a pas fonctionnĂ© 
 Il faut crĂ©er un groupe de travail HTML entiĂšrement nouveau qui, contrairement au prĂ©cĂ©dent, sera destinĂ© Ă  apporter des amĂ©liorations incrĂ©mentales Ă  HTML, ainsi qu’à XHTML Â», (en) http://dig.csail.mit.edu/breadcrumbs/node/166.
  25. ↑ (en) « HTML Working Group Â», Charte du groupe de travail HTML W3C, sur www.w3.org (consultĂ© le 7 octobre 2020)
  26. ↑ (en)Results of Questionnaire Shall we Adopt HTML5 as our specification text for review?, sur w3.org.
  27. ↑ (en) HTML 5 – A vocabulary and associated APIs for HTML and XHTML – W3C Working Draft 22 January 2008, http://www.w3.org/TR/html5/.
  28. ↑ (en) HTML Design Principles, sur w3.org.
  29. ↑ (en) « HTML5 : A vocabulary and associated APIs for HTML and XHTML Â», 28 octobre 2014
  30. ↑ (en) « HTML 5.1 Â», 1er novembre 2016
  31. ↑ (en) « HTML 5.1 2nd Edition Â», 3 octobre 2017
  32. ↑ (en) « HTML 5.2 Â», 14 dĂ©cembre 2017
  33. ↑ (en) « HTML 3.2 Reference Specification publication history Â»
  34. ↑ (en) « HTML 4.0 Recommendation publication history Â»
  35. ↑ (en) « HTML 4.01 Specification publication history Â»
  36. ↑ (en) « HTML5 publication history Â»
  37. ↑ (en) « XHTMLℱ 1.0 The Extensible HyperText Markup Language (Second Edition) publication history Â»
  38. ↑ (en) « XHTMLℱ 1.1 - Module-based XHTML - Second Edition publication history Â»
  39. ↑ (en) « HTML 5.2 publication history Â»
  40. ↑ (en) « HTML 5.3 publication history Â»
  41. ↑ Denis Christine, « Historique d'Internet Â», sur webpao.inaden.org, 2018 (consultĂ© le 8 octobre 2020)
  42. ↑ a et b « HTML Standard Â», sur html.spec.whatwg.org (consultĂ© le 8 octobre 2020)
  43. ↑ (en) « W3C and WHATWG to work together to advance the open Web platform Â», 28 mai 2019
  44. ↑ (en) Henri Sivonen, An HTML5 Conformance Checker, thùse de Master, Helsinki, 2007.
  45. ↑ Comme la forme courte <em/emphase/> au lieu de <em>emphase</em>.
  46. ↑ (en) « Internet Protocol Â», Request for comments no 791
  47. ↑ Comme valideur HTML, on peut notamment citer le (en) Markup Validation Service du W3C.
  48. ↑ « Paragraphs, Lines, and Phrases Â», sur www.w3.org (consultĂ© le 8 octobre 2020)
  49. ↑ (en) « The XML syntax : Writing documents in the XML syntax Â», sur HTML Living Standard (consultĂ© le 18 novembre 2024)
  50. ↑ « [Valid] Markup Validation of upload://Form Submission - W3C Markup Validator Â», sur validator.w3.org (consultĂ© le 8 octobre 2020)
  51. ↑ Tim Berners-Lee considĂ©rait les balises de titre, et mĂȘme de liste, comme des balises de style. Voir notamment la prĂ©sentation Les standards HTML et CSS des origines Ă  mercredi dernier de Daniel Glazman.
  52. ↑ Des navigateurs comme Netscape Navigator 4 ont eu du mal Ă  faire cette transition ; ainsi un style appliquĂ© Ă  l’élĂ©ment p donnait des rĂ©sultats dĂ©pendants de la prĂ©sence de la balise optionnelle de fermeture </p>.
  53. ↑ Pour simplifier SGML, le standard XML (sur lequel est basĂ© XHTML) n’autorise pas les balises optionnelles.
  54. ↑ (en) « Index of Elements Â», sur W3C, 1999
  55. ↑ (en) HTML 4.01 Specification - 7 The global structure of an HTML document, sur www.w3.org (consultĂ© le 9 octobre 2020) ; 7 La structure globale du document HTML, sur www.la-grange.net (consultĂ© le 9 octobre 2020)
  56. ↑ a et b (en) HTML 4.01 Specification - 8 Language information and text direction, sur www.w3.org (consultĂ© le 9 octobre 2020) ; 8 Les indications de langue et la direction du texte, sur www.la-grange.net (consultĂ© le 9 octobre 2020).
  57. ↑ (en) HTML 4.01 Specification - 9 Text, sur www.w3.org (consultĂ© le 9 octobre 2020) ; 9 Le texte, sur www.la-grange.net (consultĂ© le 9 octobre 2020)
  58. ↑ (en) HTML 4.01 Specification - 10 Lists sur www.w3.org (consultĂ© le 9 octobre 2020) ; 10 Les listes, sur www.la-grange.net (consultĂ© le 9 octobre 2020).
  59. ↑ (en) HTML 4.01 Specification - 11 Tables sur www.w3.org (consultĂ© le 9 octobre 2020) ; 11 Les tables, sur www.la-grange.net (consultĂ© le 9 octobre 2020).
  60. ↑ (en) HTML 4.01 Specification - 12 Links sur www.w3.org (consultĂ© le 9 octobre 2020) ; 12 Les liens, sur www.la-grange.net (consultĂ© le 9 octobre 2020).
  61. ↑ (en) HTML 4.01 Specification - 13 Objects, Images, and Applets sur www.w3.org (consultĂ© le 9 octobre 2020) ; 13 Les objets, les images et les applets, sur www.la-grange.net (consultĂ© le 9 octobre 2020).
  62. ↑ (en) HTML 4.01 Specification - 7.5.4 Grouping elements: the DIV and SPAN elements, sur www.w3.org (consultĂ© le 9 octobre 2020) ; 7.5.4 Le regroupement des Ă©lĂ©ments : les Ă©lĂ©ments DIV et SPAN, sur www.la-grange.net (consultĂ© le 9 octobre 2020).
  63. ↑ (en) HTML 4.01 Specification - 14 Style Sheets, sur www.w3.org (consultĂ© le 9 octobre 2020) ; 14 Les feuilles de style, sur www.la-grange.net (consultĂ© le 9 octobre 2020).
  64. ↑ (en) HTML 4.01 Specification - 15 Alignment, font styles, and horizontal rules, sur www.w3.org (consultĂ© le 9 octobre 2020) ; 15 L’alignement, les styles de police et les rĂšgles horizontales, sur www.la-grange.net (consultĂ© le 9 octobre 2020).
  65. ↑ (en) HTML 4.01 Specification - 16 Frames, sur www.w3.org (consultĂ© le 9 octobre 2020) ; 16 Les cadres, sur www.la-grange.net (consultĂ© le 9 octobre 2020).
  66. ↑ (en) HTML 4.01 Specification - 17 Forms, sur www.w3.org (consultĂ© le 9 octobre 2020) ; 17 Les formulaires sur www.la-grange.net (consultĂ© le 9 octobre 2020).
  67. ↑ (en) HTML 4.01 Specification - 18 Scripts, sur www.w3.org (consultĂ© le 9 octobre 2020) ; 18 Les scripts, sur www.la-grange.net (consultĂ© le 9 octobre 2020).
  68. ↑ (en) HTML 4.01 Specification - Index of Attributes sur www.w3.org (consultĂ© le 9 octobre 2020) ; Index des attributs, sur www.la-grange.net (consultĂ© le 9 octobre 2020).
  69. ↑ (en) HTML 4.01 Specification - 7.5.2 Element identifiers: the id and class attributes, sur www.w3.org (consultĂ© le 9 octobre 2020) ; 7.5.2 Les identifiants des Ă©lĂ©ments : les attributs id et class, sur www.la-grange.net (consultĂ© le 9 octobre 2020).
  70. ↑ (en) HTML 4.01 Specification - 14.2.2 Inline style information, sur www.w3.org (consultĂ© le 9 octobre 2020) ; 14.2.2 Les informations de style en-ligne, sur www.la-grange.net (consultĂ© le 9 octobre 2020).
  71. ↑ (en) HTML 4.01 Specification - 7.4.3 The title attribute sur www.w3.org (consultĂ© le 9 octobre 2020) ; 7.4.3 L’attribut title, sur www.la-grange.net (consultĂ© le 9 octobre 2020)
  72. ↑ (en) HTML 4.01 Specification - 18.2.3 Intrinsic events sur www.w3.org (consultĂ© le 9 octobre 2020) ; 18.2.3 Les Ă©vĂ©nements intrinsĂšques, sur www.la-grange.net (consultĂ© le 9 octobre 2020)
  73. ↑ au sens de CSS 2.1 qui explicite la notion d’« Ă©lĂ©ment remplacĂ© Â» restĂ©e implicite en HTML. Voir (en) http://www.w3.org/TR/CSS21/conform.html#replaced-element.

Bibliographie

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  • (en) Dave Raggett, Jenny Lam, Ian Alexander et Michael Kmiec, Raggett on HTML 4, Addison-Wesley, 1998 (ISBN 0-201-17805-2). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Voir aussi

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Articles connexes

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  • World Wide Web
  • World Wide Web Consortium (W3C)
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  • JavaScript
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Liens externes

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Documents officiels

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  • (en) Hypertext Markup Language - 2.0 Request for Comments 1866, Tim Berners-Lee, MIT/W3C, Dan Conolly, novembre 1995
  • (en) HTML 3.2 Reference Specification, ancienne recommandation du W3C, 14 janvier 1997
  • (en) HTML 4.01 Specification, ancienne recommandation du W3C, 24 dĂ©cembre 1999
    • La spĂ©cification HTML 4.01, traduction française non normative
  • (en) HTML 5.2, ancienne recommandation du W3C, 14 dĂ©cembre 2017
  • (en) HTML Living Standard specifications, successeur du HTML5, qui n'a plus de version numĂ©rotĂ©e.
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