Économie du Timor oriental | |
![]() Le marché de Lospalos dans le Timor oriental | |
Monnaie | Dollar américain |
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Année fiscale | Année calendaire[1] |
Organisations internationales | ACP, ADB, AOSIS, FAO, FMI |
Statistiques | |
Produit intérieur brut (parité nominale) | ![]() |
Produit intérieur brut en PPA | ![]() |
Rang pour le PIB en PPA | 171e par tête : 171e |
Croissance du PIB | ![]() |
PIB par habitant en PPA | ![]() |
PIB par secteur | agriculture : 9,4 % industrie : 57,8 % services : 32,8 % (2017, est.) |
Inflation (IPC) | 0,6 % (2017, est.) |
Pop. sous le seuil de pauvreté | 41,8 % (2014, est.) |
Indice de développement humain (IDH) | ![]() |
Population active | 286 700 (2016, est.) |
Population active par secteur | agriculture : 41 % industrie : 13 % services : 45,1 % (2016) |
Taux de chômage | ![]() |
Principales industries | impression, fabrication de savon, artisanat, tissu tissé |
Commerce extérieur | |
Exportations | ![]() |
Biens exportés | huile, café, bois de santal, marbre |
Principaux clients | Pas de données |
Importations | ![]() |
Biens importés | nourriture, essence, kérosène, machinerie |
Principaux fournisseurs | Pas de données |
Finances publiques | |
Dette publique | ![]() |
Dette extérieure | ![]() |
Recettes publiques | 300 millions de US$ (2017, est.) |
Dépenses publiques | 2,2 milliards de US$ (2017, est.) |
Déficit public | 70 % du PIB |
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L'économie du Timor oriental, pays qui n'a acquis son indépendance qu'en 2002, est celle d'un pays appartenant au groupe des pays les moins avancés : dévastée lors du retrait de l'armée indonésienne et des milices affiliées en 1999, près de 70 % des infrastructures (écoles, bâtiments publics, ponts) furent détruites[3], et le PNB décrut de près de 49 % cette année. Depuis lors, une lente reconstruction s'est amorcée: le pays a rapidement rejoint la Banque Mondiale et le FMI, et a commencé à moderniser ses services publics (réforme foncière, augmentation de la scolarisation). Le pouvoir central reste cependant particulièrement fragile, et en 2006 une spirale de violences internes conduit à une nouvelle contraction de l'économie locale[3].
En dépit de ce départ difficile, le Timor oriental a pu compter sur la stabilité fournie par la présence des forces de l'ONU, et surtout sur ses ressources naturelles pour décoller: ainsi, le développement de gisements pétroliers sur sa côte sud depuis le milieu des années 2000 a permis la mise en œuvre d'une politique budgétaire expansionniste et volontariste, notamment au niveau de la reconstruction des infrastructures qui dynamise l'économie locale et permet la réduction de la pauvreté.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/2/22/Timorleste_GDP.jpg/220px-Timorleste_GDP.jpg)
Source : Fonds monétaire international
Dans les récentes années, le besoin de développement s'est traduit par une réorientation de l'agriculture, qui de vivrière est devenue d'exportation (café, vanille).
Il n'y a pas de monnaie officielle au Timor oriental, son économie étant entièrement dollarisée. La roupie indonésienne, introduite en 1978, y est de moins en moins acceptée. Avant cette date, y circulait l'escudo timorais.
Une partie des recettes pétrolières est affectée au fonds souverain, le Fonds pétrolier Timor-Leste.
Sources
Références
- ↑ fr. Field Listing: Fiscal year
- ↑ (en) « Human Development Reports | Specific country data | TLS » [« Rapports sur le développement humain | Données spécifiques par pays | TLS »], sur hdr.undp.org, Programme des Nations unies pour le développement, (consulté le ).
- Banque mondiale, « Country brief » (consulté le )