Maire de Montréal | |
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Luce Perrault Fabre (d) |
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Édouard-Charles Fabre Hector Fabre Hortense Fabre Cartier (d) |
Édouard-Raymond Fabre (né le à Montréal - ) est un homme politique et un libraire canadien. Il fut maire de Montréal de 1849 à 1851.
Biographie
Édouard-Raymond Fabre est né à Montréal le [1]. Ses parents sont Pierre Fabre et Marie-Anne Lamontagne[1]. Les historiens connaissent peu de choses sur la jeunesse d'Édouard-Raymond Fabre[réf. nécessaire]. De 1807 à 1812, il étudie au petit séminaire de Montréal[1]. En 1822, il séjourne à Paris afin d’approfondir ses connaissances relatives au commerce de librairie[2]. Dès 1823 il acquiert le fond de la librarie Hector Bossange, fondée en 1815 à Montréal et dont Théophile Dufort était alors propriétaire[2]. Il devint alors chef de la première maison importante de ce genre à Montréal, la librairie Fabre et Gravel[réf. nécessaire].
En , il épouse Luce Perrault, il en eut cinq enfants, dont l'évêque Édouard-Charles Fabre, l'aîné, Hortense, femme de sir George-Étienne Cartier, et l'avocat Hector Fabre[3]. Grand ami de Louis-Joseph Papineau, c'est lui qui lui suggéra de fuir vers les États-Unis au moment de la rébellion des Patriotes.
Pendant les années 1830, il travaille à la Maison canadienne de commerce et se réunit à l'Hôtel Nelson avec Dominique Mondelet, Côme-Séraphin Cherrier, Pierre-Dominique Debartzch et Pierre-Dominique Larocque. En 1835, il administre les fonds de l'Union patriotique.
En 1848, il est élu échevin dans le Quartier Est de Montréal. Devenu président du comité des finances, il est élu maire l'année suivante, en 1849, puis il est réélu l'année suivante. Sous son administration, la ville lutte contre une nouvelle épidémie de choléra et s'oppose à l'insurrection des tories.
À sa mort, le , son éloge sera prononcé par Louis-Joseph Papineau lui-même. Sa sépulture est située dans le Cimetière Notre-Dame-des-Neiges, à Montréal. Il est mort du choléra, en 1854[4].
Le fonds d’archives de Édouard-Raymond Fabre est conservé au centre d’archives de Québec de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec[5].
Bibliographie
- Jean-Louis Roy. « Fabre, Édouard-Raymond », dans le Dictionnaire biographique du Canada en ligne, Université de Toronto et Université Laval, 2000
- Jean-Louis Roy. Édouard-Raymond Fabre, libraire et patriote canadien, 1799-1854 : contre l'isolement et la sujetion, Montréal : Hurtubise HMH, 1974, 220 p.
- Edouard Fabre Surveyer. Edouard Raymond Fabre, Ottawa : Société Royale du Canada, 1944
Références
- « Fabre, Édouard-Raymond - Répertoire du patrimoine culturel du Québec », sur www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca (consulté le )
- Jean-Louis Roy, Edouard-raymond fabre, libraire et patriote canadien, 1799-1854: contre l'isolement et la sujetion., Hurtubise Hmh, (OCLC 299872331, lire en ligne), p. 58
- Madeleine Huguenin, « Madame E. R. Fabre », Portrait de femmes, Montréal, Editions la Patrie, , p. 9 (lire en ligne)
- Répertoire des personnages inhumés au cimetière ayant marqué l'histoire de notre société, Montréal, Cimetière Notre-Dame-des-Neiges, 44 p.
- Bibliothèque et Archives nationales du Québec, « Bibliothèque et Archives nationales du Québec - Fonds Édouard-Raymond Fabre (P851) » (consulté le )