Église Notre-Dame-de-l'Assomption | ||||
Église de Mégaudais | ||||
Présentation | ||||
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Culte | Catholique romain | |||
Rattachement | Diocèse de Laval | |||
Début de la construction | 1877 | |||
Géographie | ||||
Pays | ![]() |
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Région | Pays de la Loire | |||
Département | Mayenne | |||
Ville | Saint-Pierre-des-Landes | |||
Coordonnées | 48° 18′ 24″ nord, 0° 59′ 52″ ouest | |||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Géolocalisation sur la carte : Mayenne
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L'église Notre-Dame-de-l'Assomption est une église catholique située à Mégaudais sur la commune de Saint-Pierre-des-Landes, dans le département français de la Mayenne.
Désignation
- L'église de Mégaudais, 1674 (Insinuations ecclésiastiques, t. XXXIV, f. 251).
- Notre-Dame de Bon-Secours en la succursale de Mégaudais, 1676 (Insinuations ecclésiastiques, t. XXXIV, f. 204).
Histoire
Bertrand de Mégaudais, seigneur de Marolles, et Catherine de Langan, sa femme, voulant faciliter l'accomplissement de leurs devoirs religieux aux habitants de ce quartier qui, à cause de l'éloignement de l'église de Saint-Pierre, « n'assistent point à la messe, disent-ils, et fréquentent si peu l'église qu'ils ne peuvent apprendre les choses nécessaires au salut », firent bâtir près des lieux de la Chesnaie et de la Cavesserie une église de 60 pieds de long et de 22 pieds de large[1].
Leur dessein était d'y appeler des ermites dont deux desserviraient la nouvelle église, le troisième disant sa messe au Château de Marolles. L'évêque rendit un décret favorable le . Mais le roi refusa les lettres patentes[1].
Catherine de Langan, devenue veuve, pria donc l'évêque d'ériger en succursale l'église « de Saint-Martin de Mégaudais » où étaient fondées deux chapelles, l'une de Notre-Dame de Bon-Secours, l'autre de Saint-Joseph ; ce qui lui fut accordé par ordonnance datée de Laval, le . Le cimetière entourait l'église. Un baptême est fait à Mégaudais le [1].
« Cette chapelle est assez jolie, dit Pierre-François Davelu (1780) ; le service y est fait par deux chapelains qui ont chacun 500 ₶ ; il y a trois cents communiants ». En l'an XII, l'église est déclarée utile pour la paroisse de Saint-Pierre dont elle est annexe. Cependant elle fut supprimée comme succursale en 1803 et rétablie par ordonnance royale du [1].
L'église, dont la sacristie avait été incendiée en janvier 1868, le cimetière, la Hacherie, les Landes, la Chesnaie, mis en vente par MM. Hay des Nétumières, de Rosnivinen, de Piré, de Talleyrand-Périgord, ont été acquis en 1869 par M. de Saint-Cyr, qui fit reconstruire l'église à 800 mètres de l'ancienne, sur son terrain et sur le bord de la route nationale d'Ernée à Fougères, 1875-1877 (Architecte Le Clerc)[1].
C'est un édifice en style du XIVe siècle avec flèche élancée, vitraux des ateliers du Carmel du Mans, autels en pierre par Cottereau ; consacrée le 3 septembre 1877, elle est dédiée à l'Assomption de la Sainte Vierge. Le cimetière ancien a été conservé[1].
Dans le jardin du presbytère, il y avait à la fin du XIXe siècle un genêt dont la fleur a deux pétales d'un rouge pourpre, trouvé par André Puissant, curé, vers 1875, multiplié par lui. Le jardinier à qui il en céda la première greffe en échange d'un palmier, le nomma Genista Andrea[1].
Chapelains et curés [1]
- Pierre Proust et Jean Jamin, pourvus le 18 janvier 1675.
- Bignon, 1689.
- Gilles Lebastard, 1693.
- Jean Charlot, pourvu de la cure de la Croixille en 1738.
- Jacques Dupont, nommé à Ravigny en 1744.
- Guillaume Bouvet, † 1754.
- Pierre Macé, 1764.
- Christophe Gaultier, prieur des Annais, 1760, 1776.
- Jean-René Léon, retiré à Ernée, sa ville natale, après dix ans de ministère, fut déporté à l'île de Ré en 1792, élargi en 1795 ; vint à Laval et y fut arrêté de nouveau le 12 prairial an VI. Rentré à Ernée à la paix, il mourut le 19 avril 1803.
- Jacques-Georges Dufay, de Lonlay, « bon prêtre, ayant du zèle et du talent pour la prédication, » 1778 (Note de l'évêché).
- Charles Louvel, désigné pour la déportation, resta dans le pays ou y revint de bonne heure desservant les paroisses d'Ernée, Landivy, Saint-Denis-de-Gastines.
- Gallicher-la-Forêt, second chapelain, fut le seul prêtre jureur du pays.
- Depuis le Concordat :
- Planchais, 1807, † 1815.
- Houdusse, 1815, † 1828.
- François-Louis Guérin, 1828, † 1867.
- Leblanc, 1867-1873.
- Puissant, 1873, † 1896.
- E. Péan, 1896.
Bibliographie
- « Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Mégaudais », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, A. Goupil, 1900-1910 [détail des éditions] (BNF 34106789, présentation en ligne)
Références de l'Abbé Angot
- Registre paroissial et chronique manuscrite de Saint-Pierre-des-Landes.
- Archives nationales, Q/3. 78 ; F/19. 449.
- Archives départementales de la Mayenne, B. 1.686, 1.687, 1.756, 2.237.
- Semaine religieuse, t. VIII, p. 764.
- Notes manuscrites de M. Péan, curé.