Église Saint-Dominique | ||||
Présentation | ||||
---|---|---|---|---|
Culte | Catholique | |||
Dédicataire | Saint Dominique | |||
Type | Église paroissiale | |||
Rattachement | Archidiocèse de Québec | |||
Début de la construction | 1929 | |||
Fin des travaux | 1930 | |||
Architecte | Joseph-Albert LaRue | |||
Protection | Immeuble patrimonial classé (2014) | |||
Géographie | ||||
Pays | Canada | |||
Province | Québec | |||
Région administrative | Capitale-Nationale | |||
Ville | Québec | |||
Coordonnées | 46° 48′ 04″ nord, 71° 13′ 28″ ouest | |||
Géolocalisation sur la carte : Québec (ville)
Géolocalisation sur la carte : Québec
Géolocalisation sur la carte : Canada
| ||||
modifier |
L'église Saint-Dominique de Québec est une église catholique de Québec construite entre 1929 et 1930 située sur la Grande Allée. L'église a été classée immeuble patrimonial en 2014.
Histoire
Les Dominicains s'installent à Québec en 1906 et s’installent près de la tour Martello no 2. En 1908, ils déménagent sur l'emplacement actuel de l'église, sur la Grande Allée, et débutent la construction d'un monastère et d'une chapelle.
Le projet de construction d'une église paroissiale est initié en 1925 en remplacement de la chapelle. Les plans sont conçus par l'architecte Joseph-Albert LaRue, qui conçoit le bâtiment dans un style néo-gothique anglais. La première messe est célébrée le . En 1924, la chapelle-monastère initiale est reconvertie en un simple monastère et le couvent dominicain s'y installe le . Le , un incendie détruit une partie du couvent.
Jusqu'en 2010, elle est l'église conventuelle des Dominicains de Québec. En 2011, le couvent rattaché à l'église est démoli pour faire place au pavillon Pierre-Lassonde du Musée national des beaux-arts du Québec[1].
En 2016, l'église est rattachée à la paroisse Saint-Jean-Baptiste[2]. Témoin de la présence des Dominicains à Québec, elle est classée immeuble patrimonial le [3].
Description
L'église est construite selon un plan de croix latine. Elle est surmontée d'une charpente de bois apparente au plafond de la nef pour former un toit à deux versants couverts de cuivre.
En 1940, à la demande de l’architecte Larue, la sculpture et l’ornementation sont confiés à un seul artiste, Lauréat Vallière, afin de préserver l’unité. Vallière, avec l'aide de son fils Robert, termine l’intérieur de l’église en 1953, après quatorze ans de travail. La décoration de l’église est faite en pierre et en chêne blanc et elle est composée de plus de 500 personnages sculptés[4] et constitue ainsi l'un des plus grands ensembles sculptés du Québec[3].
Les 40 vitraux ont été conçus par Théo Hanssen. La partie haute des murs du baptistère est ornée de mosaïques créées par Walter Del Mistro[3].
Galerie
-
Tour de l'église
-
Extérieur
-
Extérieur
-
En 2007
-
Intérieur
-
Baptistère
Notes et références
- Annie Mathieu, « Une possible seconde vie pour l'église Saint-Dominique », Le Soleil, (lire en ligne)
- « Église Saint-Dominique - Unité pastorale Jean-Dominique », sur saintjeanbaptiste.org (consulté le ).
- « Église Saint-Dominique », sur Répertoire du patrimoine culturel du Québec,
- « Lauréat Vallière : Église Saint-Dominique » (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- « Église de Saint-Dominique », sur Répertoire du patrimoine culturel du Québec
- Église Saint-Dominique | Unité pastorale Jean-Dominique
- Église Saint-Dominique | Église catholique de Québec
- L'Église Saint-Dominique et les orgues, Jonquière, Québec - musiqueorguequebec.ca
- [vidéo] Webtélé ECDQ, « L'église Saint-Dominique de Québec », sur YouTube,