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Élection présidentielle équatorienne de 2025 | ||||||||||||||
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Daniel Noboa – ADN Colistier : María José Pinto | |||||||||||||
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Voix | 4 411 645 | |||||||||||||
44,16 % | ![]() | |||||||||||||
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Luisa González – RC Colistier : Diego Borja | |||||||||||||
Liste
Mouvement de la Révolution citoyenne
Mouvement RETO | ||||||||||||||
Voix | 4 388 956 | |||||||||||||
43,94 % | ![]() | |||||||||||||
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Leonidas Iza – Pachakutik Colistier : Katiuska Molina | |||||||||||||
Voix | 528 996 | |||||||||||||
5,30 % | ||||||||||||||
Président | ||||||||||||||
Sortant | ||||||||||||||
Daniel Noboa ADN |
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L’élection présidentielle équatorienne de 2025 a lieu le afin d'élire le président et le vice-président de la république d'Équateur. Le premier tour a lieu en même temps que des élections législatives.
Contexte
Présidentielle de 2023
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/92/2023_Ecuadorian_presidential_election%2C_second_round.svg/220px-2023_Ecuadorian_presidential_election%2C_second_round.svg.png)
Lors de l'élection de 2023, Daniel Noboa l'emporte au second tour avec un peu moins de 52 % des voix. Le fils de l’homme le plus riche du pays devient ainsi à 35 ans le plus jeune président de l'histoire de l'Équateur, à l'issue d'une élection l'ayant vu déjouer tous les pronostics avant le premier tour[1]. Luisa González reconnait sa défaite et lui adresse ses félicitations au soir du second tour[2]. Le nouveau président prend ses fonctions le [3].
Vague de violence
Fin 2023, pour réduire le problème de violence et de surpopulation dans le système pénitentiaire équatorien, le gouvernement propose la construction d'au moins six prisons de sécurité, l'expulsion de 1 500 prisonniers étrangers, et la location de trois navires qui pourront servir de prisons en mer, dans le but de séparer les détenus les plus dangereux pendant la construction de nouveaux établissements[4].
En janvier 2024, l'Équateur est secoué par une vague de violence liée à l'action de groupes de narcotrafiquants. Daniel Noboa déclare le pays en état de « conflit armé interne »[5]. Les autorités identifient 22 gangs comme « terroristes » afin de les traiter comme des « objectifs militaires », une décision ensuite validée à l'unanimité par le Parlement. L'opposition de gauche apporte son soutien au gouvernement : « L’heure est aujourd’hui à l’unité nationale. Le crime organisé a déclaré la guerre à l’État, et l’État doit l’emporter »[6]. Certains analystes reprochent au président Noboa d'apporter une réponse exclusivement sécuritaire à la criminalité, sans faire d'annonces sur d’éventuelles réformes de la police et de la justice, réputées très corrompues, ou de politique sociale pour lutter contre les causes profondes de la violence[6].
Le conflit amène Daniel Noboa à soumettre plusieurs projets à référendum le . Neuf des onze projets, principalement d'ordre sécuritaire, sont approuvés par les électeurs, dont notamment l'implication des forces armées dans des missions de sécurité intérieure, ainsi que l'extradition des criminels vers d'autres pays. Le succès du référendum est perçu comme un atout pour Daniel Noboa en vue de l'élection présidentielle de 2025[7],[8].
Système électoral
Le président équatorien est élu en même temps que le vice-président pour un mandat de quatre ans par le biais d'une version modifiée du scrutin uninominal majoritaire à deux tours. Si aucun candidat ne remporte la majorité absolue des suffrages exprimés lors du premier tour, ou plus de 40 % des voix avec au moins dix points d'avance sur celui arrivé en deuxième position, un second tour est organisé dans les quarante cinq jours entre les deux candidats arrivés en tête. Est alors élu celui qui reçoit le plus grand nombre de suffrages. Le président est par ailleurs limité à un maximum de deux mandats consécutifs[9]. Le vote est facultatif à partir de 16 ans et obligatoire à partir de 18 ans[10].
Résultats
Nationaux
Candidats et colistiers |
Partis | Premier tour | Second tour | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Voix | % | |||
Daniel Noboa María José Pinto |
ADN | 44,16 | ||||
Luisa González Diego Borja |
RC | 43,99 | ||||
Leonidas Iza Katiuska Molina |
MUPP-NP | 5,24 | ||||
Andrea González Galo Moncayo |
PSP | 2,69 | ||||
Henry Kronfle Dallyana Passailaigue |
PSC | 0,72 | ||||
Pedro Granja Verónica Silva |
PSE | 0,53 | ||||
Jorge Escala Pacha Terán |
UP | 0,39 | ||||
Jimmy Jairala Lucía Vallecilla |
CD | 0,39 | ||||
Henry Cucalón Carla Larrea |
MC25 | 0,36 | ||||
Luis Felipe Tillería Karla Rosero |
AVANZA | 0,32 | ||||
Francesco Tabacchi Blanca Sacancela |
CREO | 0,26 | ||||
Víctor Araus Cristina Carrera |
PID | 0,25 | ||||
Carlos Rabascall Alejandra Rivas |
ID | 0,22 | ||||
Enrique Gómez Inés Díaz |
SUMA | 0,18 | ||||
Juan Cueva Cristina Reyes |
AMIGO | 0,17 | ||||
Iván Saquicela María Coello |
DSI | 0,12 | ||||
Votes valides | ||||||
Votes nuls | ||||||
Votes blancs | ||||||
Total | 100 | 100 | ||||
Abstention | ||||||
Inscrits / participation |
Notes et références
- ↑ La-Croix.com, « Équateur : Daniel Noboa, candidat surprise aux portes de la présidence », sur La Croix, lacroix.journal, (consulté le ).
- ↑ « Équateur. Daniel Noboa remporte l’élection présidentielle, Luisa Gonzalez reconnaît sa défaite », sur Ouest-France, .
- ↑ « Équateur: le nouveau président Daniel Noboa doit fait face à de nombreux défis », sur rfi.fr, (consulté le ).
- ↑ « L'Équateur va expulser près de 1.500 détenus étrangers », sur Le Figaro, (consulté le ).
- ↑ Le Monde avec AFP, « Equateur : le président Daniel Noboa déclare son pays en état de « conflit armé interne » », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « En Equateur, le président Daniel Noboa déclare la guerre aux gangs », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ RFI, « Equateur: par référendum, les électeurs valident largement la politique anticriminalité de Daniel Noboa », sur RFI, RFI, (consulté le ).
- ↑ FRANCE24, « Référendum : en Équateur, le président salue un triomphe pour lutter contre la criminalité », sur France 24, FRANCE24, (consulté le ).
- ↑ « Constitution de la république de l’Équateur: Droits de la nature – Silene », sur silene.ong (consulté le ).
- ↑ Guillaume Long, « Trois projets pour l’Équateur », sur Le Monde diplomatique,
- ↑ (es) « CONSEJO NACIONAL ELECTORAL », sur elecciones2025.cne.gob.ec (consulté le ).