Naissance | |
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École polytechnique (jusqu'en ) |
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Conjoint |
Zoé Dumont (d) (de à ) |
Grade militaire |
Général de division (à partir de ) |
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Distinctions | |
Archives conservées par |
Service historique de la Défense (GR 7 YD 1311)[1] |
Émile Perrodon, né Octave Claude Émile Perrodon le à Neyron (Ain) et mort le à Paris, est un général de division français et un peintre amateur.
Biographie
Le militaire
Ancien élève de Polytechnique (1811), il a servi dans les Armées d'Aragon (1813), de Lyon (1814), dans la Grande Armée (1815) et dans l'Armée d'Espagne (1823-1824). Il participa à plusieurs batailles lui ayant valu d'être cité à l'ordre de l'Armée en 1814 et combattit à Waterloo en 1815.
Carrière militaire
- Élève à l'École d'application de Metz, sous lieutenant,
- Lieutenant aux 4e et 2e régiments d'artillerie à cheval, 1813-1816
- Capitaine en 1822
- Aide de camp du général Lenoury en 1828
- État Major de l'Artillerie en 1829
- Chef d'Escadron en 1840
- Aide de camp du général Duchand en 1840
- Lieutenant colonel en 1843
- Colonel du 10e régiment d'artillerie en 1847
- Directeur d'Artillerie à Paris en 1849
- Général de Brigade en 1851
- Directeur des Poudres et Salpêtres à Paris en 1853
- Général de Division en 1854
- Inspecteur général du 1er arrondissement d'Artillerie en 1854
- Inspecteur général du 7e arrondissement d'Artillerie en 1855
- Inspecteur général du 6e arrondissement d'Artillerie en 1856
- Inspecteur général du 8e arrondissement d'Artillerie en 1857
- Inspecteur général du 3e arrondissement d'Artillerie en 1858
L'artiste
Il est l'auteur de peintures[réf. souhaitée] dont un autoportrait.
Vie privée
Émile Perrodon a eu trois mariages[2],[3] :
- le avec Amandine de Bonnevie-Pogniat, décédée à 20 ans en 1832 ;
- le avec Zoé Dumont[4], fille de Charles Henri Frédéric Dumont de Sainte-Croix[5] ;
- le avec Henriette Adélaïde Devinck.
Dans l'église Saint-Didier de Neyron se trouve une épitaphe évoquant sa première épouse[6],[3] :
« À la mémoire de Madame Amandine de Bonnevie-Pogniat, épouse chérie de Monsieur Émile Perrodon, capitaine d'artillerie, Chevalier de la Légion d'honneur, décédée à Versailles le XX juillet MDCCCXXXII à l'âge de XX ans »
Distinctions
- Grand officier de la Légion d'honneur (décret du )[7]
- Grand Croix de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand ()
- Médaille de Sainte-Hélène (1857)
Sources
- Dossier Légion d'Honneur
- Dossier SHAT (service historique de la défense)
Notes et références
- « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
- (en) « Family tree of Benoite Pares », sur Geneanet (consulté le ).
- Benoît Prieur, « Sur les traces d'Émile Perrodon », Le Journal de la Côtière, no 1189, , p. 12 (ISSN 1265-5422, OCLC 472956812, BNF 34526782)..
- « Perrodon, Émile (1794-1872) et ses descendants », sur correspondancefamiliale.ehess.fr (consulté le ).
- « DSI - datatabase of scientific illustrators 1450-1950 », sur dsi.hi.uni-stuttgart.de (consulté le ).
- Ouvrage collectif, Richesses touristiques et archéologiques du canton de Miribel : Miribel, Beynost, Neyron, Saint-Maurice-de-Beynost, Thil, , 207 p. (ISBN 2-907656-27-9), p. 141.
- « Cote LH/2112/27 », base Léonore, ministère français de la Culture