10e régiment d'artillerie à pied | |
Portrait d'un réserviste mobilisé au 10e RAP en 1914. | |
Création | |
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Dissolution | |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Régiment d'artillerie à pied |
Rôle | Défense de place fortifiée |
Ancienne dénomination | 10e régiment d'artillerie à pied 10e bataillon d'artillerie de forteresse |
Inscriptions sur l’emblème |
(aucune) |
Guerres | Première Guerre mondiale |
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Le 10e régiment d'artillerie à pied (10e RAP) est un ancien régiment de l'armée française, créé en 1910 à partir du 10e bataillon d'artillerie à pied lui-même issu du 10e bataillon d'artillerie de forteresse créé en 1883. Cette unité destinée à la défense des places fortifiées et qui a participé à la Première Guerre mondiale est dissoute en 1919. Ses traditions sont reprises par le 160e régiment d'artillerie.
Création et différentes dénominations
- : création du 10e bataillon d'artillerie de forteresse
- 1893 : dénommé 10e bataillon d'artillerie à pied
- : devient 5e régiment d'artillerie à pied après regroupement des 18 bataillons d'artillerie à pied[1]
- : Dissous
Chefs de corps
- 1883 : chef d'escadron Marx
- 1888 : chef d'escadron Prévost
- 1892 : chef d'escadron Faucompré
- ....
Historique des garnisons, combats et bataille
Après la guerre de 1870, le nouveau système fortifié du colonel Séré de Rivières consiste en un rideau défensif de places fortes proches des frontières.
Une loi du décide la création de 16 bataillons d'artillerie de forteresse (BAF), à six batteries, pour le 1er septembre suivant. Ces bataillons, formés avec toutes les batteries à pied des régiments d'artillerie existant, seront stationnés dans les places frontières et les ports.
10e bataillon d'artillerie de forteresse
Le 10e bataillon d'artillerie de forteresse est créé par la loi du et formé le avec des batteries fournies par les :
Il est stationné à Marseille et Toulon.
10e bataillon d'artillerie à pied
Par décret du , le 10e bataillon d'artillerie de forteresse devient 10e bataillon d'artillerie à pied le .
Il stationne à Marseille et Port-Vendres.
10e régiment d'artillerie à pied
Le 10e régiment d'artillerie à pied est créé le lorsque les 16 bataillons d'artillerie à pied sont regroupés en 11 régiments d'artillerie à pied[1]. Il occupe les garnisons de Toulon, Porquerolles et Marseille[1].
Au , la portion principale du régiment est en garnison à Toulon[2].
Les différentes batteries combattent séparément pendant la Première Guerre mondiale et sont peu à peu rattachées à d'autres unités[3].
Créé en décembre 1914, le 2e groupe lourd du régiment est équipé de canons de marine de 100 mm mle 1897.
Groupe hippomobile, il reçoit des tracteurs automobiles en août 1915 et devient le 9e groupe du 2e régiment d'artillerie à pied[4].
Le 10e RAP est dissout le . Ses traditions sont reprises par le 160e RA, créé en 1918[3].
Drapeau
Le 10e régiment d'artillerie à pied reçoit un drapeau en 1910, qui ne porte aucune inscription[5],[6].
Notes et références
- Revue d'artillerie Tome 76, avril à septembre 1910 page 51 à 59
- Revue d'artillerie Tome 84, avril à septembre 1914 page 186
- Historique 1883-1919, p. 1.
- François Vauvillier et Guy François, « 1914-1918 La Marine au secours de l'artillerie lourde à tracteurs », Histoire de guerre, blindés et matériel, Histoire & Collections, no 85, , p. 48-57
- « L'artillerie : étendard et drapeau », Le Libéral, Oran, (lire en ligne)
- « Étendards des nouveaux régiments d'artillerie », L'Est républicain, (lire en ligne)
Sources et bibliographie
- Historique anonyme du 10e bataillon d'artillerie/régiment d'artillerie à pied, 1883-1919, lire en ligne : page 1, page 2, 3, page 4, page 5, via "delmi83"
- Historiques des corps de troupe de l'armée française (1569-1900)