48e régiment d'infanterie de marche | |
Création | |
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Dissolution | |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Régiment de marche |
Rôle | Infanterie |
Guerres | Guerre franco-allemande de 1870 Campagne de 1871 à l'intérieur |
Batailles | Bataille du Mans (1871) |
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Le 48e régiment d'infanterie de marche (ou 48e régiment de marche) est un régiment d'infanterie français, qui a participé à la guerre franco-allemande de 1870.
Création et différentes dénominations
[modifier | modifier le code]- : formation du 48e régiment d'infanterie de marche
- : fusion dans le 48e régiment d'infanterie de ligne
Chefs de corps
[modifier | modifier le code]- : lieutenant-colonel Koch[1]
- : lieutenant-colonel Bourrel[2]
- vers mai 1871 : lieutenant-colonel Ulric de Fonvielle[3].
Historique
[modifier | modifier le code]Le régiment est formé le à Angers, à trois bataillons à six compagnies[4]. Il amalgame les 2e et 3e compagnies du 1er régiment de ligne[5], la 4e compagnie de dépôt du 7e[6], la 2e compagnie de dépôt du 25e[7], la 2e compagnie de dépôt du 39e[8], les 1re et 2e compagnies de dépôt du 41e[9], la 2e compagnie de dépôt du 42e[10], la 7e compagnie de dépôt du 55e[11], la 6e compagnie du 4e bataillon du 62e[12], les 2e, 3e et 4e compagnies de dépôt du 72e[13], la 1re compagnie de dépôt du 86e[14] et la 1re compagnie de dépôt du 94e[15].
Il appartient à la 2e division du 17e corps, formé Vendôme[16].
Le 17e corps fait partie de l'armée de la Loire. Lors de la bataille au sud de Cravant le , le 48e de marche évite la mise en déroute de la 2e division en se déployant en tirailleurs près d'Origny (Josnes)[17]. Le , le 48e de marche se distingue en se déployant autour du château d'Ardenay[18]. La division tient pendant 7 heures face aux Allemands[19]. Le , lors de la bataille du Mans, 25 hommes du 48e déciment une compagnie allemande attaquant la station de chemin de fer d'Auvours, à Yvré-l'Évêque[20]. Mais les troupes du 17e corps sont chassées du plateau d'Auvours et un bataillon du 48e échoue dans sa contre-attaque et ce sont les troupes bretonnes du général Gougeard qui reprennent le plateau[21].
Après l'arrêt des combats contre les prussiens, le 48e de marche rejoint l'armée de Versailles[22], rejoignant le la 4e division[23]. Les troupes versaillaises sont réorganisées le et le régiment est rattaché à la 1re division du 1er corps de la 2e armée[24]. Il participe à la semaine sanglante[3].
En mai, le 48e de marche fait partie de la 3e division du 2e corps de l'armée de Versailles[25]. Il fusionne le dans le 48e régiment d'infanterie de ligne[26].
Personnalités ayant servi au régiment
[modifier | modifier le code]- Amédée Delorme, écrivain[27]
- Hector Durville, occultiste[28]
- Ulric de Fonvielle, journaliste[3]
Notes
[modifier | modifier le code]- Décrets, arrêtés et décisions de la délégation du gouvernement de la défense nationale hors de Paris, Paris, L. Baudouin (lire en ligne), « 229. Par décret du », p. 140.
- Décrets, arrêtés et décisions de la délégation du gouvernement de la défense nationale hors de Paris, Paris, L. Baudouin (lire en ligne), « 1352. Par décret du », p. 745.
- Claude Augé (dir.), Larousse mensuel illustré : revue encyclopédique universelle, t. 2e, Paris, Larousse, , 914 p. (lire en ligne), p. 203
- Belhomme 1902, p. 534.
- Martinien 1911, p. 28.
- Martinien 1911, p. 37-38.
- Martinien 1911, p. 68.
- Martinien 1911, p. 92.
- Martinien 1911, p. 95.
- Martinien 1911, p. 97.
- Martinien 1911, p. 119.
- Martinien 1911, p. 130.
- Martinien 1911, p. 145.
- Martinien 1911, p. 168.
- Martinien 1911, p. 181.
- Belhomme 1902, p. 536.
- Chanzy 1871, p. 141.
- Chanzy 1871, p. 282.
- Chanzy 1871, p. 284.
- Chanzy 1871, p. 314.
- Chanzy 1871, p. 315.
- Chanzy 1871, p. 635.
- Belhomme 1902, p. 557.
- Belhomme 1902, p. 558-559.
- Belhomme 1902, p. 73.
- Belhomme 1902, p. 568.
- Amédée Delorme, Journal d'un sous-officier, 1870, Paris, (1re éd. 1892), 189 p. (lire en ligne)
- « M. le professeur Durville », Le Panthéon de l'industrie : journal hebdomadaire illustré, no 629, , p. 105
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Alfred Chanzy, Campagne de 1870-1871. La deuxième armée de la Loire (Deuxième édition), Paris, H. Plon, , 662 p. (lire en ligne).
- Victor Belhomme, Histoire de l'infanterie en France, t. 5, Henri Charles-Lavauzelle, (lire en ligne).
- Aristide Martinien, La mobilisation de l'armée, mouvement des dépôts (armée active) du 15 juillet 1870 au 1er mars 1871 : guerre de 1870-1871, Paris, L. Fournier, , 463 p. (lire en ligne).