Nom de naissance | Abousefiane Lagraa |
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Naissance |
Annonay, Ardèche |
Activité principale | Chorégraphe et danseur |
Style | Danse contemporaine |
Années d'activité | Depuis 1994 |
Formation | CNSMD de Lyon |
Récompenses | voir section dédiées |
Site internet | www.aboulagraa.fr |
Abou Lagraa, né le à Annonay en Ardèche, est un danseur et chorégraphe français de danse contemporaine.
Biographie
D'origine algérienne, Abou Lagraa naît et grandit en Ardèche. Il se forme à seize ans à la danse au conservatoire de région à Annonay puis intègre le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon[1]. À l'issue des trois ans de conservatoire — alors qu'il faisait également des études de langues pour devenir traducteur[2] —, il travaille comme danseur avec Rui Horta de 1993 à 1996 notamment à Francfort et au sein du ballet Gulbenkian[3].
En 1997, il fonde sa propre compagnie : La Baraka basée d'abord à Annonay puis à Lyon qui développe des projets de danse contemporaine mais aussi de hip-hop. Il obtient l'année suivante un deuxième prix au Concours international de danse de Paris[1]. De 2004 à 2007, il bénéficie d'une résidence à la Scène nationale d'Annecy puis de 2008 à 2014 d'une seconde aux Gémeaux à Sceaux[4].
Depuis 2009, Abou Lagraa a créé avec son épouse Nawal Aït Benalla Lagraa (elle-même chorégraphe), le premier Ballet Contemporain d'Alger : après une audition nationale qui a réuni 400 candidats, ils décident de sélectionner 8 jeunes danseurs de hip-hop avec lesquels ils créent en 2010 au Théâtre national d'Alger, le spectacle « NYA » (qui signifie en arabe « faire confiance à la vie »). Ce spectacle remporte un grand succès et obtient en 2011 le Prix de la Critique pour la meilleure chorégraphie[5],[2],[6],[7]. En 2012, Abou Lagraa créé Univers l'Afrique, un spectacle hommage à la diva américaine Nina Simone avec deux quatuors de danseurs. L'année suivante, il crée El Djoudour (Les Racines), une pièce pour quatorze danseurs et une chanteuse pour l'ouverture de Marseille–Provence 2013 dans le cadre de la désignation de la cité phocéenne comme capitale européenne de la Culture.
Chorégraphies
- 1998 : Les 2 et Violatus
- 1999 : Kraft
- 2000 : Passage, trio hip-hop
- 2000 : Nuit blanche
- 2001 : Fly, Fly pour le Ballet de Lorraine (recréation en 2003 pour l'ABC Dance Company)
- 2002 : Allegoria stanza, ballet contemporain et hip-hop
- 2003 : Leïla
- 2004 : Cutting Flat
- 2005 : Où transe
- 2006 : R.B.V.B
- 2006 : Le Souffle du temps pour le Ballet de l'Opéra de Paris[8]
- 2006 : Le Pas suspendu pour l'Orchestre des Pays de Savoie
- 2007 : Matri(K)is
- 2008 : D'eux sens en collaboration avec Nawal Aït Benalla Lagraa
- 2008 : Everyone's One pour le Ballet Memphis
- 2009 : Cérémonie de clôture du Festival panafricain d'Alger
- 2010 : Un monde en soi avec le quatuor Debussy
- 2011 : Nya créé pour le Ballet contemporain d'Alger lors de la Biennale de la danse de Lyon et Suresnes Cité Danse
- 2012 : Univers...l'Afrique, hommage à Nina Simone
- 2013 : El Djoudour (les racines) pour l'ouverture de Marseille–Provence 2013
- 2015 : Le Cantique des cantiques
- 2017 : Dakhla
- 2017 : Wonderful One
- 2018 : Wahada pour le ballet du Grand Théâtre de Genève
- 2020 : Premier(s) Pas en collaboration avec Nawal Aït Benalla Lagraa
Prix et distinctions
- 2009 : Prix du Meilleur danseur international de l'International Movimentos Dance Prize[1]
- 2011 : Grand Prix de la danse du Syndicat de la critique pour Nya[9]
- 2016 : Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres[10]
Notes et références
- Abou Lagraa sur le site de Radio France international le 22 janvier 2010.
- Émission Des mots de minuit du 11 avril 2013 sur France 2.
- Abou Lagraa Chorégraphe et directeur artistique Compagnie La Baraka dans l'émission Les Traverses du temps sur France Musique le 19 mars 2012.
- Marie-Christine Vernay, « Abou Lagraa : "Faire le lien" », Libération, 30 novembre 2009
- Du sang neuf au Ballet national d'Alger dans Le Figaro du 11 octobre 2010.
- « Ballet national algérien. Le Quartz en transe orientale », Le Télégramme, 7 octobre 2010.
- « Nya jusqu'à la folie », Le Soir d'Algérie, 21 septembre 2010.
- Pour 21 danseurs dont les trois étoiles Marie-Agnès Gillot, Wilfried Romoli, et Manuel Legris
- Palmarès du prix de la critique sur le site du Prix du Syndicat de la critique.
- Promotion septembre 2016, Ministère de la Culture et de la Communication.
Annexes
Documentaires
- 2012 : Ô mon corps ! (70 min) de Laurent Aït Benalla, consacré à Abou Lagraa et son travail avec le Ballet d'Alger
- 2019 : Abou Lagraa, la République des Sens (52 min) de Fleur Albert, rencontre avec Abou Lagraa, au travail, entre Annonay et Genève, au cœur du processus de création
Liens externes
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Site officiel de la compagnie La Baraka