Les accords d'Ohrid sont les accords de paix signés par le gouvernement de la république de Macédoine et les représentants de la minorité albanaise le [1]. Ces accords mirent fin à l'insurrection albanaise de 2001 qui avait opposé l'Armée de libération nationale (UÇK-M), force rebelle albanaise, et l'Armée macédonienne. Ces accords permirent notamment aux Albanais d'accéder à une meilleure représentation dans la société. Ces accords permirent aussi aux municipalités d'adopter comme seconde langue officielle toute langue minoritaire parlée par plus de 20 % de la population.
Les accords, signés dans la ville d'Ohrid, furent préparés par des représentants des deux grands partis politiques macédoniens, VMRO-DPMNE et la SDSM, et de deux partis ethniques albanais, le DPA et le PDP. L'UÇK-M ne participa pas directement aux tractations.
Les signataires
- Boris Trajkovski – Président de la République
- Ljubčo Georgievski – président du gouvernement
- Branko Crvenkovski – Président de la SDSM, principal parti de l'opposition
- Arbën Xhaferri (en) – Président du DPA
- Ymer Ymeri – Président du PDP
- François Léotard – Médiateur de l'Union européenne
- James W. Pardew – Médiateur des États-Unis
Notes et références
- A.L., « Chronologie. La Macédoine cinq ans après les accords d'Ohrid », sur Courrier international, (consulté le ).