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Affaire Tsimanouskaya — Wikipédia 👆 Click Here! Read More..
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Krystsina Tsimanouskaya avec le vice-Premier ministre polonais Piotr Gliński après son arrivée en Pologne, le 9 août 2021.

L’affaire Tsimanouskaya est un scandale provoqué par la Biélorussie aux Jeux olympiques d'été de 2020 lorsqu'il apparaît, le 1er août 2021, que la sprinteuse biélorusse Krystsina Tsimanouskaya est sur le point d'être rapatriée en Biélorussie depuis Tokyo, contre son gré, et qu'elle a été retirée de la compétition aux Jeux olympiques d'été de 2020 pour avoir publié, sur les réseaux sociaux, une vidéo critique de ses entraîneurs.

Krystsina Tsimanouskaya est alors mise sous la protection de la police japonaise jusqu'à ce qu'elle reçoive un visa humanitaire de la Pologne. Elle s'envole pour Varsovie quelques jours plus tard. Le Comité international olympique et d'autres pays critiquent les actions de la Biélorussie, notamment en lui imposant des sanctions supplémentaires.

Contexte

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Article principal : Biélorussie aux Jeux olympiques d'été de 2020.

Le président biélorusse Alexandre Loukachenko porte un intérêt particulier au le sport, le considérant comme un vecteur idéologique de son régime, et les athlètes sont plus susceptibles d'être la cible de Loukachenko selon Amnesty International parce qu'ils sont favorisés par l'État. En tant que tel, s'exprimer est considéré comme plus perfide. Un certain nombre d'athlètes biélorusses ayant critiqué directement Loukachenko ont été emprisonnés pour avoir participé à des manifestations[1],[2],[3].

Le 7 décembre 2020, à la suite d'allégations d'intimidation d'athlètes et même de torture, le Comité international olympique (CIO) annonce plusieurs mesures provisoires prises à l'encontre du Comité national olympique de la république de Biélorussie (CNORB). Parmi ces mesures figure l'interdiction de la commission exécutive du CNORB « de tous les événements et activités du CIO, y compris les Jeux olympiques ». Le président du conseil d'administration à l'époque était Alexandre Loukachenko, tandis que le premier vice-président du conseil était son fils aîné, Viktor Loukachenko (en). Les mesures devaient expirer une fois que le conseil exécutif du CNO RB aurait tenu ses élections fin février 2021. Ces élections conduisent Viktor Loukachenko à occuper le double rôle de président et de premier vice-président du conseil d'administration. Deux semaines plus tard, le 8 mars, le CIO renouvelle ses précédentes mesures contre la commission exécutive du CNORB en y ajoutant de nouvelles.

Avant les Jeux olympiques d'été de 2020, trois athlètes biélorusses sont disqualifiés pour n'avoir pas subi le nombre requis de tests de dépistage de drogue en vue des Jeux olympiques.

Vidéo de Krystsina Tsimanouskaya

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Le 30 juillet 2021, Krystsina Tsimanouskaya enregistre une vidéo Instagram critiquant des responsables du CNORB, affirmant qu'ils l'avaient engagée sans la consulter dans la course de relais 4 × 400 m, distance qu'elle n'avait jamais disputée. Elle déclare que le CNORB l'a inscrite parce que les athlètes qui devaient initialement concourir avaient été disqualifiées avant les Jeux. Tsimanouskaya impute également la responsabilité des tests positifs au CNORB[4].

Tentative de rapatriement forcé

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Le 1er août 2021, les médias biélorusses rapportent la tentative de rapatrier de force Krystsina Tsimanouskaya en Biélorussie après qu'elle a partagé une autre vidéo prise à l'aéroport Haneda de Tokyo dans laquelle elle demande de l'aide. Tsimanouskaya explique plus tard que, alors qu'elle était transportée à l'aéroport, elle a reçu un appel de sa grand-mère qui a expliqué la réaction domestique à sa vidéo et l'a avertie de ne pas revenir, car la famille craignait qu'elle soit emmenée dans un établissement psychiatrique si elle retournait en Biélorussie. Elle décide alors de ne pas revenir et enregistré une autre vidéo de l'aéroport.

La Fondation biélorusse de solidarité sportive (FBSS) appelle les journalistes et les membres de la diaspora biélorusse (en) au Japon à rencontrer Krystsina Tsimanouskaya à l'aéroport. Dans l'aérogare, elle attire l'attention des policiers, qui la placent en garde à vue dans un hôtel de l'aéroport pendant la nuit. Tsimanouskaya dit aux journalistes qu'elle a peur de retourner en Biélorussie, et qu'elle a l'intention de demander l'asile en Autriche, où elle s'entraîne souvent.

Réponse internationale

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L'incident mobilise l'attention de la communauté internationale et plusieurs pays déclarent être prêts à offrir à Krystsina Tsimanouskaya visa et protection. Le 2 août, elle entre à l'ambassade de Pologne à Tokyo (en), où elle et son mari, le sprinteur Arseniy Zdanevich, obtiennent des visas humanitaires pour le pays. Zdanevich s'était enfui en Ukraine après avoir appris la nouvelle, affirmant qu'il n'avait pas hésité à quitter la Biélorussie, affirmant cependant que lui et Tsimanouskaya sont complètement apolitiques : « Nous n'avons jamais eu de relations, jamais soutenu l'opposition. Nous ne sommes que des sportifs normaux, nous sommes juste dévoués au sport et nous ne sommes pas intéressés par le mouvement d'opposition. »

Le CIO annonce qu'ils protège également Krystsina Tsimanouskaya et que le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés ést impliqué. Le gouvernement japonais assure aussi sa sécurité. Le 3 août, un visa humanitaire au Japon lui est accordé et le ministre japonais des Affaires étrangères Toshimitsu Motegi indique qu'elle est en « situation sûre ».

Bien que la majeure partie de l'Europe occidentale lui ait offert sa protection le 2 août, Tsimanouskaya aurait choisi de demander l'asile en Pologne car le pays lui avait expressément offert la possibilité de continuer à concourir. Le CIO prend contact avec des responsables du Comité olympique polonais le 3 août concernant la reprise de la compétition par Tsimanouskaya. Le 4 août, Tsimanouskaya s'envole pour l'aéroport de Varsovie-Chopin, où elle est accueillie par des responsables polonais ainsi que des expatriés biélorusses portant des œillets, symbole de résistance, et le drapeau blanc-rouge-blanc de la Biélorussie, qui a été officiellement hissé entre 1991 à 1995 et a été largement utilisé lors des manifestations biélorusses de 2020-2021.

Réactions en Biélorussie

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Malgré l'affirmation de Zdanevich selon laquelle Krystsina Tsimanouskaya était apolitique, de nombreux partisans du gouvernement biélorusse lui envoient des messages menaçants ; la FBSS avait estimé que sa vie serait en danger si elle retournait en Biélorussie et l'avait encouragée à se rendre en Pologne. La télévision d'État biélorusse Belarus 1 rapporte le 31 juillet qu'elle a été retirée de l'équipe pour « manque d'esprit sportif », affirmant qu'elle était « paresseuse », « très mal élevée » et « antipatriotique », et ne méritait pas de représenter la Biélorussie. Elle critique également l'attitude rigoriste du CIO qui interdisait aux premiers relayeurs de concourir.

Le CNORB, qui a retiré Krystsina Tsimanouskaya de la compétition à la suite de la vidéo Instagram, se dit le 1er août préoccupé par « l'état émotionnel et psychologique [de l'athlète]... selon les médecins ». Krystsina Tsimanouskaya déclarera qu'elle n'avait vu aucun médecin.

Autres athlètes

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Plusieurs autres athlètes biélorusses expriment leur soutien à Krystsina Tsimanouskaya, tandis que d'autres la désavouent. Certains contactés par The Guardian refusent de parler, voulant également rester à l'écart de la politique. Le 4 août, les athlètes biélorusses Yana Maksimava et Andrei Krauchanka annoncent également qu'ils ne retourneront pas dans le pays mais demanderont l'asile en Allemagne, où ils s'entraînent. Krauchanka a déjà été détenu en Biélorussie pour avoir participé à des manifestations.

Enquête du CIO

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Le 3 août, le CIO ouvre une enquête sur l'incident, exigeant un rapport du CNORB dans la journée expliquant pourquoi il a tenté de rapatrier Tsimanouskaya. Une commission disciplinaire, au cours de laquelle Tsimanouskaya doit témoigner, est prévue pour le 6 août. Ce jour-là, dans le cadre de l'enquête, le CIO révoque l'accréditation de deux délégués biélorusses, l'entraîneur en chef d'athlétisme Yuri Moisevich et le responsable de l'équipe Artur Shimak, qui sont invités à quitter le village olympique. Le CIO ajoute qu'ils auront l'occasion « d'être entendus ». Le président du CIO Thomas Bach et le ministère japonais des Affaires étrangères font tous deux des déclarations le 6 août décrivant ce qui est arrivé à Tsimanouskaya comme « déplorable » et « injuste ».

Sanctions

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Les États-Unis, le Canada et le Royaume-Uni mettent en œuvre des sanctions financières coordonnées contre la Biélorussie le 9 août. Loukachenko critique le Royaume-Uni et le Canada, qualifiant ces pays de « chiens de compagnie de l'Amérique », leur souhaitant de s'étouffer avec leurs sanctions et déclarant qu'il préférerait des pourparlers avec l'Occident plutôt que de s'engager dans une guerre des sanctions. Le même jour, l'Union européenne déclare qu'elle pourrait recourir à davantage de sanctions, car la Biélorussie a continué de défier les recommandations internationales, citant le cas de Tsimanouskaya parmi d'autres incidents depuis le 9 août 2020.

Réponse biélorusse aux sanctions

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Article détaillé : Crise frontalière de 2021 entre la Biélorussie et l'Union européenne.

Après avoir accordé des visas à Krystsina Tsimanouskaya et à son mari, la Pologne déclaré que la Biélorussie, que l'UE a précédemment accusée d'avoir mis en oeuvre des politiques d'État de traite d'êtres humains et de trafic de migrants, a entrepris d'envoyer des migrants, qu'elle avait fait venir du Moyen-Orient, en Pologne, comme moyen de pression politique. Le 5 août, l'UE convoque des responsables biélorusses à Bruxelles pour explications, la Commission européenne avertissant Loukachenko de cesser d'instrumentaliser les passages de migrants.

Le 9 août, premier anniversaire de sa réélection controversée, Loukachenko tient une longue conférence à Minsk, affirmant que Krystsina Tsimanouskaya n'aurait pas porte ces allégations d'elle-même et qu'elle a été manipulée en Pologne.

Crédit de traduction

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  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Belarus 2020 Summer Olympics scandal » (voir la liste des auteurs).

Notes et références

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  1. ↑ Belarus: Once a showcase of the country’s success, sport is now a battleground for reprisals
  2. ↑ How sports became a ‘battleground for reprisals’ in Belarus
  3. ↑ Belarus athlete who refused to fly home is granted Polish visa
  4. ↑ «Чаму я даведваюся пра гэта ад левых людей?» Функцыянеры паставілі спартсменку, якая бегае спрынт, на эстафету 4х400

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