Ajdir (en berbère : ⴰⵊⴷⵉⵔ) est un substantif (nom) berbère qui peut signifier « mur » tout comme sa variante agadir[1]. En berbère rifain le terme signifie soit falaise, précipice, rocher à pic soit bord, côté soit agadir (mur)[2]. Il figure comme nom de plusieurs localités de la Berbérie.
Toponymie
[modifier | modifier le code]- Ajdir est le nom d'une oasis algérienne située dans la commune de Charouine, dans la wilaya d'Adrar. L'oasis est constituée de deux localités :
- Cap Ajdir est une ville côtière et frontalière entre la Libye et la Tunisie.
- Ajdir est le nom de cinq villages au Maroc, dans la région du Rif, au nord-est du pays :
- le premier (Ajdir) se trouve à proximité d'Al Hoceima, est avait été la capitale de la République du Rif de 1922 à 1926 ;
- le second (Ajdir) est situé sur le territoire des Igzennayen, à mi-chemin entre Taza et Nador[réf. souhaitée] ;
- le troisième dans le territoire des Ait Temsamane, près du village de Krona[réf. souhaitée] ;
- le quatrième est situé sur le territoire des Ait Iznassen, près de Berkane[réf. souhaitée] ;
- le cinquième est une fraction de la sous-tribu des Aït Youssef Ou Ali faisant partie du groupe des Aït Ouriaghel[réf. souhaitée].
- Ajdir Izayane est le nom d'une bourgade, un plateau et une forêt à l'est de Khénifra, au pays des Izaïane. C'est le lieu où le roi Mohammed VI a prononcé un discours fondateur, le , dit discours d'Ajdir (ⵉⵏⴰⵡ ⵏ ⵓⵊⴷⵉⵔ).
Patronyme
[modifier | modifier le code]- Foad Ajdir est un joueur français de football américain.
Références
[modifier | modifier le code]- Mohamed Lahrouchi, « Manifestations gabaritiques dans la morphologie verbale du berbère (parler chleuh d'Agadir) », Recherches linguistiques de Vincennes, no 32, , p. 61–82 (ISSN 0986-6124 et 1958-9239, DOI 10.4000/rlv.455, lire en ligne, consulté le )
- Mohammed Serhoual, Dictionnaire Tarifit-Français, Tétouan, Maroc, Université Abdelmalek Essaâdi, , p. 235
- Rachid Bellil, Les oasis du Gourara (Sahara algérien) vol.II : fondations des ksours, Paris, Éditions Peeters, , 276 p. (lire en ligne), p. 151