Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance |
Marie Alexandre Albert Ollivier |
Nationalité | |
Activités |
Parti politique | |
---|---|
Membre de |
Albert Ollivier, né le à Paris 16e et mort le à Paris 13e[1], est un historien, écrivain, journaliste, homme politique et résistant français.
Biographie
Après avoir fait des études en droit et en lettres à la Sorbonne, puis en sciences politiques, Albert Ollivier entre comme lecteur à La Nouvelle Revue française puis, en 1937, devient secrétaire de Gaston Gallimard.
Mobilisé en 1939, il devient journaliste à la radio après la débâcle, aux côtés de Claude Roy, mais quitte rapidement la radio de Vichy pour rejoindre les rangs de la Résistance. Pendant l'occupation, il collabore à Combat, le journal clandestin de la Résistance, et participe au Mouvement de résistance de la radio, avec Maurice Bourdet et Pierre Schaeffer, préparant avec cette équipe de journalistes des émissions pour la future radio libre dans un studio semi-clandestin à Paris. Il se lie d'amitié avec André Malraux et Albert Camus, et ne résiste pas au charisme du général de Gaulle.
Éditorialiste de Combat avec Camus à la Libération, en 1944 (poste qu’il va quitter en 1945), Ollivier est membre du premier comité de rédaction des Temps Modernes, revue créée par Jean-Paul Sartre en . Il quitte Les Temps Modernes en avec Raymond Aron. Il poursuit sa carrière de journaliste et collabore régulièrement à Paris-Presse, à Critique, à La Nef et à Carrefour dont il fut un temps le directeur littéraire.
En 1946, il publie un recueil de ses chroniques politiques de Combat, sous le titre Fausses sorties. Il est également l’auteur de plusieurs ouvrages historiques.
En 1947, il adhère au Rassemblement du peuple français (RPF). Membre du conseil national du parti gaulliste, il dirigeait son organe hebdomadaire, Le Rassemblement.
En , il est nommé sous-directeur auprès de directeur général de la RTF, puis directeur des informations parlées et télévisées en décembre de la même année. En , il devient le directeur des programmes télévisés de la RTF, fonction qu'il cesse d'exercer en 1964. Il est à l'origine d'émissions de la télévision, telles que Les Perses, Portrait-souvenirs, Terre des arts et Cinq colonnes à la une et a donné leurs premières chances à Jean-Christophe Averty, Jean-Marie Drot et Claude Santelli[2].
Il meurt dans la nuit du , des suites d’une longue maladie. Les hauts dignitaires de l'État étaient présents ou représentés à ses obsèques.
Décoration
- Chevalier de la Légion d'honneur
Postérité
- Un prix Albert-Ollivier a été créé pour les travailleurs de la télévision.
Œuvres
- 1939 : La Commune (1871). Anatomie des révolutions, Gallimard
- 1946 : Fausses sorties, La Jeune Parque
- 1954 : Saint-Just et la force des choses, Gallimard ; adapté pour la télévision par Pierre Cardinal en 1974
- 1958 : Les Templiers, Gallimard
- 1959 : Le 18 brumaire, Gallimard
Notes et références
- Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 13e, n° 2411, vue 3/31.
- Télé 7 Jours n° 802, semaine du 27 septembre au 3 octobre 1975, page 24.
Voir aussi
Bibliographie
- « Mort de M. Albert Ollivier », nécrologie dans Le Monde,
- « Albert Ollivier disparaît à 49 ans », nécrologie dans L’Aurore,
- « L’exemple d’Albert Ollivier », nécrologie et témoignage de Pierre de Boisdeffre, Combat,
Liens externes
- Ressource relative à la littérature :
- Naissance en mars 1915
- Naissance dans le 16e arrondissement de Paris
- Journaliste français du XXe siècle
- Membre du comité de lecture des éditions Gallimard
- Personnalité du Rassemblement du peuple français
- Résistant français
- Lauréat du grand prix Gobert
- Décès en juillet 1964
- Décès dans le 13e arrondissement de Paris
- Décès à 49 ans