La première Alliance anglo-japonaise (日英同盟, Nichi-Ei Dōmei ) est signée à Londres à ce qui est aujourd'hui le Lansdowne Club (en)[1] le , par Lord Lansdowne (Secrétaire d’État britannique) et Hayashi Tadasu (ambassadeur japonais à Londres). Cette promesse d'assistance mutuelle était motivée par la volonté d'endiguer l'influence russe grandissante en Asie[2]. Il s'agit d'une étape importante dans la politique étrangère de la Grande-Bretagne, mettant ainsi fin à sa « splendid isolation », l'alliance est renouvelée et étendue par deux fois, en 1905 et 1911, avant qu'elle ne cesse en 1921. Elle est officiellement dénoncée en 1923 sous la pression des États-Unis qui voient le Japon se dresser comme un rival de premier ordre dans le Pacifique.
Au sein de l'Empire britannique, les dominions d'Australie et de Nouvelle-Zélande étaient favorables à une reconduction de l'alliance anglo-japonaise alors que le Canada y était opposé, pour ne pas irriter le gouvernement des États-Unis.
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Anglo-Japanese Alliance » (voir la liste des auteurs).
- (en) « a home away from home - since 1935 », The Lansdowne Club (consulté le )
- Philippe Chassaigne, La Grande-bretagne et le monde, Paris, Armand Collin, , 336 p. (lire en ligne), p. 70
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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