Technopedia Center
PMB University Brochure
Faculty of Engineering and Computer Science
S1 Informatics S1 Information Systems S1 Information Technology S1 Computer Engineering S1 Electrical Engineering S1 Civil Engineering

faculty of Economics and Business
S1 Management S1 Accountancy

Faculty of Letters and Educational Sciences
S1 English literature S1 English language education S1 Mathematics education S1 Sports Education
  • Registerasi
  • Brosur UTI
  • Kip Scholarship Information
  • Performance
  1. Weltenzyklopädie
  2. Anaphrodisiaque — Wikipédia
Anaphrodisiaque — Wikipédia 👆 Click Here! Read More..
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Cet article est une ébauche concernant la médecine.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Nénuphar blanc.

Une substance anaphrodisiaque, ou antiaphrodisiaque, est une substance qui réduit ou annule les désirs sexuels.

Le mot fait également référence à un effet : une surdose d'activité physique joue un rôle anaphrodisiaque. Conditionner quelqu'un lors d'une thérapie en faisant une désensibilisation systématique à certains stimulus peut avoir un effet anaphrodisiaque dans les cas de déviance sexuelle grave.

Liste de plantes et substances réputées anaphrodisiaques

[modifier | modifier le code]
  • Marjolaine (en aromathérapie[1])
  • Camphre[2]
  • Nitrate de potassium
  • Nénuphar blanc (nymphea alba) y compris sous la forme de parfum[3]
  • Bromure[4]
  • Poivre des moines issu du Vitex agnus-castus Gattilier[5] (utilisé comme aphrodisiaque en homéopathie et anaphrodisiaque en phytothérapie)
  • Coriandre vietnamienne[6] et la Coriandre[7]
  • Écorce de saule[8]
  • Ajonc
  • Myrrhe (utilisé en aromathérapie[9])
  • Mashua a un goût puissant et une réputation d'anaphrodisiaque[10]. Le chroniqueur espagnol Cobo rapporte que les empereurs incas faisaient consommer des capucines tubéreuses à leurs soldats afin qu'ils n'aient plus leurs femmes en tête.
  • Jujube
  • Laitue[11]
  • Opium[12]
  • Houblon[13]
  • Réglisse[14]
  • Médicaments sédatifs gabaergiques de type A : benzodiazépines, barbituriques.

Histoire des usages

[modifier | modifier le code]

Au contraire des plantes aphrodisiaques qui attisent les désirs sexuels, il ressort des substances anaphrodisiaques issues par exemple de l'extrait ou de l'arôme du Nénuphar Blanc (Nymphéa alba) ou de l'extrait de Gattilier (Vitex agnus castus) que leur effet de restriction du désir sexuel, effet très rarement retrouvé sur la santé dans les bases de données traditionnelles et scientifiques de l'humanité, est utilisé en réalité depuis l'Antiquité[15]. Son effet vertueux a été recherché par exemple par les Athéniennes[16] désireuses de rester chastes avant de se marier. Les plantes aux effets anaphrodisiaques sont donc des plantes d’amour véritable dans la mesure où elles aident à se prémunir contre des amours sans lendemain qui pourraient compromettre l'avènement du grand et véritable amour scellé par le mariage à cause, par exemple, d'une MST ou d'une grossesses non désirée. Son effet était également recherché à des fins religieuses, afin de conserver la chasteté avant le mariage, ou à des fins de performance intellectuelle ou sportives afin de conserver un esprit froid et concentré, mais également pour triompher de tentation d'adultère par exemple et obtenir ainsi des grâces, faveurs ou bénédictions selon les promesses de telle ou telle religion. Dans l'antiquité, les vestales protégeaient la cité où elles résidaient par le seul fait qu'elles sacrifiaient la préservation de leur pureté aux dieux. D'un point de vue sacré cette rare vertu anaphrodisiaque de certaines plantes a également été utilisée à des fins de concentration mystique, notamment pour les personnes désireuses d'entrer en période de jeûne intense, pour les mystiques et ascètes désireux de garder leur pureté de corps et d'esprit, pour les religieux de toutes les religions ou courants philosophiques désireux de se prémunir contre des tentations, notamment lorsqu'ils se retrouvent contraints d'être exposés dans des situations d'interaction mondaine risquée par exemple[3].

Le rôle de l'activité physique

[modifier | modifier le code]

Faire de l'exercice physique joue un rôle aphrodisiaque mais une surdose d'activité physique joue un rôle anaphrodisiaque. Des études faites par des chercheurs de l'université d'Alberta au Canada dont les résultats ont été publiés dans le journal de l'Association médicale américaine, apportent une caution scientifique aux constatations signalées par certains coureurs[réf. nécessaire].

En effet, chez les hommes qui ont l'habitude de courir plus de 60 km par semaine, on voit se réduire le niveau de la production de l'hormone mâle (testostérone), ce qui pourrait contribuer à la baisse de l'appétit sexuel. L'échantillon analysé comparait 31 sportifs et 18 hommes sédentaires [réf. nécessaire].

Courir plus de 15 km par jour serait anaphrodisiaque[réf. nécessaire].

Médicament alphastimulant

[modifier | modifier le code]

Les alpha 2 stimulants sont des médicaments qui stimulent les récepteurs alpha-adrenergiques de type 2. Ils diminuent l'effet de l'adrénaline et de la noradrénaline au niveau central. Ils ont un rôle dans l'inhibition (réduction) du désir sexuel. Ex. : antihypertenseur comme la clonidine.

Castration chimique

[modifier | modifier le code]
Article détaillé : castration chimique.

La castration chimique, consiste à ingérer des médicaments qui vont déclencher une baisse de la production de testostérone et ainsi diminuer les pulsions sexuelles. Ce procédé est appliqué pour la réinsertion des auteurs d'agression sexuelle sur des enfants : il permet une meilleure réinsertion sociale. La castration chimique est très peu appliquée, sauf en Allemagne sur la base du volontariat.

Le mécanisme de castration chimique existe aussi chez les punaises, notamment Lygus hesperus (en) : lors de l'accouplement, le mâle transfère à la femelle un composé répulsif avec son spermatophore, l'acétate de myristyle qui a une fonction anaphrodisiaque, la femelle perdant alors son pouvoir de séduction[17].

Voir aussi

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]
  • Plante magique
  • Priapisme
  • Progestatif

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. ↑ Danièle Festy, Ma cuisine aux huiles essentielles, Éditions Leduc, 28 février 2017 (ISBN 979-10-285-0784-8), p. 46
  2. ↑ « ANAPHRODISIAQUE - Dictionnaire de l'académie française - Septième édition (1877) », sur www.dicoperso.com (consulté le 23 septembre 2025)
  3. ↑ a et b « Nymphéa (Nymphaea alba) et nénuphar (Nuphar lutea) », sur Books of Dante, 8 septembre 2017 (consulté le 23 septembre 2025)
  4. ↑ Anapeste, Anapestique, Anaphore, Anaphrodisiaque, Anaphrodisie, Anaphylactique, Anaphylaxie, Anaplastie, Anarchie, Anarchique; Aquamania.net
  5. ↑ « Du gattilier contre le cancer de l’utérus et des ovaires », sur Plantes et Santé, 23 février 2011 (consulté le 30 août 2021)
  6. ↑ Carole Minker, Le Petit Larousse de l'herboristerie, Larousse, 2 octobre 2024 (ISBN 978-2-03-607563-4), p. 277
  7. ↑ « LISTE DES PLANTES CONDIMENTAIRE A USAGES MEDICINALS », sur ikbal.chez.com (consulté le 23 septembre 2025)
  8. ↑ « Saule Blanc », sur www.passeportsante.net, 31 décembre 2011 (consulté le 23 septembre 2025)
  9. ↑ Danièle Festy, Les huiles essentielles au féminin, Éditions Leduc, 17 février 2022 (ISBN 979-10-285-0573-8), p. 115
  10. ↑ Louis Girault, Kallawaya, guérisseurs itinérants des Andes: Recherches sur les pratiques médicinales et magiques, IRD Éditions, 1er février 2018 (ISBN 978-2-7099-1840-4), p. 300
  11. ↑ « La laitue facilite le sommeil », sur Plantes et Santé, 18 juillet 2014 (consulté le 23 septembre 2025)
  12. ↑ Nguyen Te Duc, Le livre de l'opium, Trédaniel, 2002 (ISBN 978-2-84445-381-5)
  13. ↑ « Les bienfaits du houblon contre l'éjaculation précoce et l'énurésie », sur Plantes et Santé, 27 mars 2009 (consulté le 2 septembre 2021)
  14. ↑ Claude Humeau, Procréer : histoire et représentations, Odile Jacob, 1999 (ISBN 978-2-7381-0692-6), p. 163
  15. ↑ Jean-Christophe Courtil, « "Venerem inhibere. Les substances anaphrodisiaques dans les traités médicaux latins" », Les Remèdes à l'amour de l’Antiquité au xviiie siècle, Garnier,‎ 2023, p. 147-165 (lire en ligne [PDF])
  16. ↑ « A.Vogel: Encyclopédie des plantes Vitex agnus-castus L. (Gattilier) », sur www.avogel.ca (consulté le 30 août 2021)
  17. ↑ (en) C. S. Brent et J. A. Byers, « Female attractiveness modulated by a male-derived antiaphrodisiac pheromone in a plant bug », Animal Behaviour, vol. 82, no 5,‎ 2011, p. 937-943
  • icône décorative Portail de la médecine
  • icône décorative Portail de la sexualité et de la sexologie
  • icône décorative Portail de la pharmacie
Ce document provient de « https://fr.teknopedia.teknokrat.ac.id/w/index.php?title=Anaphrodisiaque&oldid=229201705 ».
Catégories :
  • Sexualité
  • Santé sexuelle
  • Médicament contre une dysfonction sexuelle
Catégories cachées :
  • Wikipédia:ébauche médecine
  • Article à référence nécessaire
  • Article contenant un appel à traduction en anglais
  • Portail:Médecine/Articles liés
  • Portail:Biologie/Articles liés
  • Portail:Sciences/Articles liés
  • Portail:Sexualité et sexologie/Articles liés
  • Portail:Sciences humaines et sociales/Articles liés
  • Portail:Pharmacie/Articles liés

  • indonesia
  • Polski
  • الرية
  • Deutsch
  • English
  • Español
  • Français
  • Italiano
  • مصر
  • Nederlands
  • 本語
  • Português
  • Sinugboanong Binisaya
  • Svenska
  • Українска
  • Tiếng Việt
  • Winaray
  • 中文
  • Русски
Sunting pranala
Pusat Layanan

UNIVERSITAS TEKNOKRAT INDONESIA | ASEAN's Best Private University
Jl. ZA. Pagar Alam No.9 -11, Labuhan Ratu, Kec. Kedaton, Kota Bandar Lampung, Lampung 35132
Phone: (0721) 702022
Email: pmb@teknokrat.ac.id