Pair de France | |
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Archives nationales (F/1bI/172/13)[1] |
Antoine-Marie baron Roederer (1782-1865) est un préfet français du Premier Empire. Auteur de nombreux ouvrages d'histoire et d'économie[2], il devint pair de France en 1845.
Biographie
Second fils du comte Pierre-Louis Roederer et de Louise de Guaita, le baron Antoine Marie Roederer naît le , à Metz[3], dans la province des Trois-Évêchés.
Il porte le même prénom que son grand-père maternel et parrain, Antoine-Marie Guaita.
Il est nommé auditeur au Conseil d’État.
il assiste son père lors du coup d'État de Brumaire.
Il devient attaché à la Cour et à l’administration du royaume de Naples sous Murat. Il est nommé préfet du Trasimène, fonction qu'il conserve de 1809 à 1814. À ce poste, il reçoit la Légion d'honneur, le [3]. Préfet de l’Aube pendant les Cent-Jours.
Il est nommé administrateur dans la société familiale, issue de son grand-père Antoine-Marie Guaita, les Manufactures de glaces et verres de Saint-Quirin, Cirey et Monthermé. Il devient administrateur de Saint-Gobain en 1858, à la suite de la fusion des deux sociétés[4].
En 1838, il achète le château de Ménilles pour 82 500 francs, un bien immobilier qui sera vendu par ses quatre filles en 1874 à la marquise de Choiseul-Praslin. En 1845, Roederer devient pair de France. Le , il est promu officier de la Légion d’honneur[3].
Il écrit plusieurs comédies et études sur l'impôt et les douanes et fait éditer les nombreux ouvrages de comédies historiques et de mémoires écrites par son père.
Antoine-Marie Roederer décéda le , à Ménilles en Haute-Normandie. Il y est enterré avec sa femme, née Adélaïde Berthier, fille du général César Berthier.
Il était le beau-père de l'industriel et homme politique Thomas Louis Mercier, époux de sa fille aînée Alexandrine, et du général Charles-Édouard Delarue de Beaumarchais, petit-fils de l'écrivain Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais et époux de sa fille cadette Marthe.
Les papiers personnels d'Antoine-Marie Roederer et de son père Pierre-Louis Roederer sont conservés aux Archives nationales sous la cote 29AP[5].
Publications[2]
- Réfutation d'un passage des Mémoires posthumes du Cte Miot de Mélito, Paris : impr. de Firmin-Didot frères, fils et Cie, 1859.
- La Famille Roederer de 1676 à 1790, Paris : impr. de Firmin-Didot frères, 1849.
- De l'Impôt progressif, impr. de A. Guyot et Scribe 1848.
- Études sur les deux systèmes opposés du libre échange et de la protection , éditions Guillaumin, 1851.
Distinctions
Image | Armoiries |
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Armes du baron Roederer et de l'Empire
Écartelé : au 1, d'argent au chêne arraché de sinople ; au 2, d'or à la tour de sable, ouverte et ajourée du même ; au 3, de gueules à la tête de lion arrachée d'argent ; au 4, échiqueté d'or et d'azur de six tires ; franc-quartier des barons tirés du Conseil d'État brochant, brochant au neuvième de l'écu[6]. Livrées : jaune, blanc, rouge, bleu, noir, vert. |
Sources
- « Antoine-Marie Roederer », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Notes et références
- « https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001513/d_1036 » (consulté le )
- Notice d'autorité sur bnf.fr
- Dossier de légionnaire sur Base Leonore (cote LH/2365/21).
- Augustin Cochin, La manufacture des glaces de Saint-Gobain de 1665 a 1865, C. Douniol, (lire en ligne)
- site des Archives nationales
- Armorial de J.B. RIETSTAP - et ses Compléments
- Ressource relative à la vie publique :