Naissance | |
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Nationalité | |
Formation |
Académie générale militaire (Espagne) Université nationale d'enseignement à distance (histoire et géographie (d)) |
Activités |
Guardia civil, officier |
Période d'activité |
Depuis |
Arme |
Garde civile (depuis ) |
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Grade militaire |
Teniente coronel (d) (depuis ) |
Conflit |
Antonio Tejero Molina, né le , à Alhaurín el Grande, dans la province de Malaga, est un ancien colonel de la Garde civile espagnole, nostalgique du régime franquiste. Il est un des principaux organisateurs de la tentative de coup d'État du , connu en Espagne sous le nom de 23-F[1].
Biographie
Il s'engage dans la garde civile en 1951 et commande, en tant qu'officier supérieur , les unités de la Garde Civile au sein de la province basque du Guipuscoa mais il doit demander son transfert vers une autre région après ses déclarations publiques contre le drapeau basque Ikurriña. Sa vie comporte quelques épisodes pro-putschistes.
Le , Tejero Molina avait déjà été jugé pour une première tentative de coup d'État, connue sous le nom d'opération Galaxia et avait écopé de 7 mois de prison.
Il est en poste de capitaine général, commandant la Garde Civil, de la 3e région militaire lors de la tentative du putsch qui allait le rendre célèbre : le coup d'État du 23-F[2] le , au cours duquel il prend d'assaut le Congrès des députés à la tête de deux cents gardes civils. Le but de ce putsch est de faire basculer la démocratie espagnole vers un retour au régime dictatorial, celui de Franco qu'elle avait quitté six ans plus tôt. L'échec de ce coup d'État permet de donner du crédit et de la popularité au roi Juan Carlos qui, par cet événement, obtient la légitimité démocratique qu'il pouvait espérer, après la transition démocratique qu'il avait lancée depuis 1975, date de la mort du caudillo Franco.
Tejero Molina est condamné à trente ans de prison. Incarcéré à la prison d'Alcalá de Henares, il bénéficie d'un régime ouvert dès 1993 et est libéré sous le régime de la liberté conditionnelle en 1996. Depuis, il partage son temps entre Madrid et sa province natale de Malaga, où il contribue épisodiquement à un quotidien local, Melilla Hoy.
Il fait une apparition, le 24 octobre 2019, avec un autre groupe de personnes à la porte du cimetière de Mingorrubio pour s'opposer au processus d'exhumation et d'inhumation de la dépouille de Francisco Franco[3].
Notes et références
- (fr)« les défis de paix - cf : 27. Entretien de M. Domingo Tabuyo Romero, membre socialiste du Congrès des députés, réalisée par les élèves de IES Xunquerai - Pontevedra (Espagne) », sur www.senat.fr (consulté le ).
- (fr)« Coup d'État du 23 février 1981 », sur doc-espagne.com (consulté le ).
- (es) « Antonio Tejero es recibido con gritos de apoyo en el cementerio de Mingorrubio », sur La Vanguardia, (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
- Alfonso Armada
- Jaime Milans del Bosch
- Transition démocratique espagnole
- Coup d'État du 23 février 1981
Liens externes
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