Armée islamique du salut الجيش الإسلامية للإنقاذ | |
Idéologie | Islamisme |
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Objectifs | Instauration d'un État islamique en Algérie |
Fondation | |
Date de formation | 1993 |
Pays d'origine | Algérie |
Fondé par | Madani Mezrag (ar) |
Actions | |
Mode opératoire | Lutte armée |
Zone d'opération | Tell algérien |
Période d'activité | 1993-2000 |
Organisation | |
Branche politique | Front islamique du salut |
Financement | Arabie saoudite Libye[réf. nécessaire] |
Guerre civile algérienne | |
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L'Armée islamique du salut (AIS), en arabe : الجيش الإسلامي للإنقاذ, est un groupe terroriste algérien, qui s'est opposé au gouvernement de 1993 au . Elle est issue du Front islamique du salut (FIS) dont elle forme la branche armée, elle est souvent nommé FIS ou Front islamique du salut en raison du lien entre les deux entités.
L'Armée islamique du salut s'est formée à la suite de l'interruption du processus électoral des élections législatives algériennes de 1991, largement remportée par le Front islamique du salut[1]. Celui-ci s'est alors mis à considérer la lutte armée comme le seul moyen de changer le pouvoir en Algérie.
Le , le chef de l'Armée islamique du salut, Madani Mezrag (ar), dénonce les exactions du Groupe islamique armé (GIA) dans un communiqué et déclare un cessez-le-feu unilatéral et sans condition débutant le [2],[3]. À la suite de ce cessez-le-feu, le FIS perd de son influence politique. Le , l'AIS s'auto-dissout[4],[5].
Références
- (en) United Nations High Commissioner for Refugees, « Refworld | Algérie : L'islamisme, l'état et le conflit armé », sur Refworld (consulté le )
- « Algérie : les enjeux des négociations entre l'AIS et l'armée ».
- Luis Martinez, La guerre civile en Algérie, Paris, Karthala, coll. « Recherches internationales », , 429 p. (ISBN 978-2-86537-832-6, lire en ligne), p. 401
- « ALGERIE Islamisme : combien sont-ils encore au maquis ? », L'Humanité, (lire en ligne)
- Le Temps, « La dissolution de l'Armée islamique du salut ne met pas fin à la crise algérienne - Le Temps », sur www.letemps.ch, (consulté le ).