Armita Abbasi (persan : آرمیتا عباسی), née en 2001, est une manifestante iranienne arrêtée le 10 octobre 2022 à Karaj, en Iran, par les forces de sécurité. Peu de temps après, Armita Abbasi dénonce plusieurs agressions sexuelles répétées durant sa détention par les forces de sécurité, accusations qui ne sont niées par ces derniers[1],[2],[3].
Le 2 janvier, elle commence une grève de la faim avec plusieurs codétenues pour protester contre ses conditions de détention[4]. Le 29 janvier 2023, son procès a lieu à Karaj, dans lequel elle est accusée d'avoir fabriqué plusieurs cocktails Molotov et d'être l'une des leaders des manifestations[4].
Le 7 février 2023, son père annonce sa libération[5].
Références
- (en) Tamara Qiblawi, Barbara Arvanitidis, Nima Elbagir, Alex Platt, Artemis Moshtaghian, Gianluca Mezzofiore, Celine Alkhaldi et Muhammad Jambaz, « How Iran's security forces use rape to quell protests » , sur CNN,
- (en) Golnar Motevalli, « Reports of Torture, Unfair Trials in Iran Trigger Fresh Alarm Over Fate of Protesters » , sur Bloomberg,
- Ségolène Misselyn, « Iran: "Un officier prenait une jolie fille, et il allait dans une pièce pour être seul avec elle et l’agresser sexuellement" » , sur La Libre,
- Assiya Hamza, « L'Iranienne Armita Abbasi, violée et torturée en prison, dans l'attente de son verdict » , sur France 24,
- « En Iran, Armita Abbasi finalement libérée après plus de 100 jours en prison », sur France 24, (consulté le )