Nationalité | Malagasy |
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Résidence | Madagascar |
Domaines | Botanique |
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Bako Harisoa Ravaomanalina est une chercheure en Biologie et Ecologie Végétale à l'Université d'Antananarivo, à Madagascar.
Parcours académique
Après avoir obtenu le baccalauréat, elle a suivi une formation à l'École nationale supérieure pour devenir enseignante. Par la suite de l'obtention de son CAPEN, elle a poursuivi des études supérieures à l'Université d'Antananarivo, où elle a également obtenu son doctorat[1].
Après l'obtention de son Master, elle a choisi de se spécialiser dans l'anatomie du bois, une décision qui lui a permis de travailler sur les baobabs de Madagascar. Ses recherches ont porté sur l'anatomie du bois et la datation de ces géants de la forêt.
Spécialité
La spécialité de Bako Harisoa Ravaomanalina est l'identification des bois de rose, bois de Palissandre et bois d'ébène et anatomie des bois précieux.
L'enjeux de sa discipline de prédilection se trouve dans l'identification des espèces de bois précieux commercialisée mais qui sont inscrites dans les annexes de la CITES. En effet, les bois, quand ils ne sont plus que des rondelles de bois, ils ne sont plus identifiables par les feuilles ou fruits, ni fleur. Dans ce cas, l'anatomie des rondelles se présente comme une manière fiable de les identifier, afin de limiter leur commerce illicite[2],[3]. L'intérêt de ses travaux va bien au-delà de la seule île de Madagascar, où les problèmes de déforestation liés au commerce illégal du bois sont une question majeure[4]. Son action se développe notamment dans le cadre du projet PEER[5] financé par l'USAID et qui regroupe des scientifiques des USA, du Pérou, d’Indonésie et de Madagascar, dans le but de développer des outils pour aider les organisations privées et publiques à identifier les essences de bois et contribuer à lutter contre l'exploitation illégale des forêts.
Elle a mis en place en Février 2016 le laboratoire d'anatomie des plantes (LABAP)[6] situé dans le bâtiment de la Mention Biologie et Écologie Végétales de l’Université d’Antananarivo grâce aux appuis techniques et financiers des partenaires, dont l'USAID[1],[7] qui a permis depuis la création d'une importante xylothèque de bois précieux dont la coordination est assurée par la Dr. Ravaomanalina[8],[9].
Parcours professionnel
Enseignant chercheur à l'Université d'Antananarivo
Projets
Ouvrages
Publications
Entretien
Références
- « DISCUSSION SUR LE RÔLE CROISSANT DE LA FEMME MALAGASY DANS LES SCIENCES », sur 2017-2020.usaid.gov (consulté le )
- « Outil d’identification anatomique de quelques espèces de Dalbergia et de Diospyros de Madagascar, espèces inscrites dans l’Annexe II de la CITES », sur www.forets-biodiv.org (consulté le )
- Rédaction Midi Madagasikara, « Lutte contre les trafics illicites : 4 500 spécimens de bois disponibles à l’Université d’Antananarivo - Midi Madagasikara », sur midi-madagasikara.mg, (consulté le )
- « À Madagascar, la déforestation cristallise les maux du pays », sur RFI, (consulté le )
- (en) « Machine Vision Protects Tree Biodiversity in Peru, Madagascar, and Indonesia », sur www.climatelinks.org, (consulté le )
- « Accueil - Laboratoire d'anatomie des plantes », sur mbev.univ-antananarivo.mg (consulté le )
- (en) « U.S. Government-Funded Research to Investigate the Mystery of Madagascar’s Iconic Baobab Trees | Press Release | Madagascar », sur U.S. Agency for International Development, (consulté le )
- « BOIS PRECIEUX | Création d’une collection », sur Madagascar Newsroom, (consulté le )
- « Un projet de recherche soutenu par le gouvernement américain inaugure une xylothèque de référence pour les bois précieux malagasy », sur 2017-2020.usaid.gov, (consulté le )
Liens externes
- « Lutte contre les trafics illicites : 4 500 spécimens de bois disponibles à l’Université d’Antananarivo », sur Midi Madagasikara (en), (consulté le )
- (en) « L’ambassade des Etats-Unis a récompensé le Dr Harisoa Ravaomanalina « champion de Madagascar Mpiaradia » pour son dévouement à la conservation et à la protection de l'environnement naturel du pays. », (consulté le )