Basly | |
L'église Saint-Georges. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Calvados |
Arrondissement | Caen |
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur de Nacre |
Maire Mandat |
Yves Gauquelin 2020-2026 |
Code postal | 14610 |
Code commune | 14044 |
Démographie | |
Gentilé | Basliens |
Population municipale |
1 057 hab. (2021 ) |
Densité | 270 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 16′ 46″ nord, 0° 25′ 23″ ouest |
Altitude | Min. 18 m Max. 62 m |
Superficie | 3,92 km2 |
Type | Bourg rural |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Caen (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Courseulles-sur-Mer |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
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Basly (prononcé [bɑːli]) est une commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 1 057 habitants[1].
Géographie
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[4]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat des plateaux abrités », correspondant à la plaine agricole de Caen à Falaise, sous le vent des collines de Normandie et proche de la mer, se caractérisant par une pluviométrie et des contraintes thermiques modérées[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 737 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bernières-sur-Mer à 6 km à vol d'oiseau[6], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 695,0 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
Typologie
Au , Basly est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Caen, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[11]. Cette aire, qui regroupe 296 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (89,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (79,7 %), zones urbanisées (12,1 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %), forêts (3,7 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Basly à la fin du XIe siècle et Basleium en 1198[15].
Du nom de personne roman Basilius[16], suivi du suffixe de localisation et de propriété -(i)acum, d'origine gauloise, qui a régulièrement donné la terminaison -y (jadis -ei) dans le nord de la France.
La prononciation est [bɑːli][16].
Histoire
L'éperon barré de la Campagne, dessiné par la vallée de la Mue, fut occupé dès le Néolithique. Les vestiges les plus connus sont ceux d'un habitat du premier âge du fer (civilisation de Hallstatt) et sa nécropole rectangulaire associée.
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[19].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].
En 2021, la commune comptait 1 057 habitants[Note 2], en évolution de −8,25 % par rapport à 2015 (Calvados : +1,02 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
Lieux et monuments
- Église Saint-Georges (XIIe siècle) dont le clocher est inscrit aux Monuments historiques[24].
- Une partie de la commune est également concernée par les sites classés :
Activité et manifestations
Sports
Le Football Club de Basly fait évoluer deux équipes de football en divisions de district[28].
Le Moto-club, créé en 1977, est doté d'un circuit de moto-cross et d'une école de pilotage[29].
Personnalités liées à la commune
- Déodat de Basly (1862 à Basly - 1937), religieux et théologien franciscain.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
- Population municipale 2021.
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Orthodromie entre Basly et Bernières-sur-Mer », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bernieres » (commune de Bernières-sur-Mer) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bernieres » (commune de Bernières-sur-Mer) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Caen », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 1 : Formations préceltique, celtiques, romanes, Genève, (lire en ligne), p. 540
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éd. Charles Corlet, (ISBN 2-905461-80-2), p. 60
- « Présentation de la commune », sur basly.fr, mairie de Basly (consulté le ).
- « Yves Gauquelain, le maire et ses adjoints élus », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Réélection 2020 : « Municipales à Basly. Un nouveau mandat pour Yves Gauquelin », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Église », notice no PA00111039, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Sdap du Calvados - Vallée de la Seulles, de la Thue et de la Mue » (consulté le ).
- « Sdap du Calvados - Fontaine-Henry » (consulté le ).
- « Sdap du Calvados - Thaon » (consulté le ).
- « Site officiel de la Ligue Basse-Normandie – FC Basly » (consulté le ).
- « Site du Moto-club de Basly » (consulté le ).