Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Benjamin Goriely |
Nationalité | |
Activité |
écrivain, journaliste, traducteur |
Enfant |
Georges Goriely (d) |
Archives conservées par |
La Contemporaine (4 delta res 0073, 4 delta res 0073)[1],[2] |
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Benjamin Goriely, né le à Varsovie[3] et mort le à Paris, est un écrivain, journaliste et traducteur français du russe vers le français.
Biographie
Benjamin Goriely étudie à Kharkov avant 1918 [4]. Il part à Moscou, entre dans l'armée en 1918 pour participer à la révolution d'octobre. Après cela, il part étudier à Berlin, mais s'installe à Bruxelles en raison de son intérêt pour la langue française. Il publie la première anthologie de la poésie soviétique en Belgique, complétée par une édition française en 1934 : Les poètes dans la révolution russe. Benjamin Goriely traduit des textes russes pour Le Drapeau rouge. Il aura des contacts avec les revues La Lanterne sourde, Le Rouge et le noir et Sept Arts. Il collabore ensuite au journal Tentatives créé en 1928 par Albert Ayguesparse et Augustin Habaru[5]. Il rencontre Charles Plisnier et René Baert. Il se rend à Paris à partir de 1930. Il traduit Boris Pasternak, Alexis Nikolaïevitch Tolstoï, Velimir Khlebnikov, Cholem Aleikhem du russe vers le français[3].
Pendant la guerre, il écrit deux grands poèmes inspirés par les persécutions antisémites : L'Homme aux outrages et Le chant du justicier. Il publie ensuite un essai Sciences des lettres soviétiques et la Correspondance de Tolstoï. Il rédige les articles sur les littératures soviétiques et slaves dans l'Encyclopédie de la Pléiade. Il participe à la fondation de l'Association pour l'étude du mouvement dada et le surréalisme et publie les Avant-gardes littéraires en Europe chez Feltrinelli en 1968. Il collabore à plusieurs revues dont Esprit et il siège au comité d'honneur des Cahiers Georges Sorel de la Société d'études soréliennes.
Il décède à Paris en 1986.
Œuvres
Œuvres publiées
- La Poésie nouvelle en URSS, Bruxelles, Éditions du Canard sauvage, 1928.
- Les poètes dans la révolution russe, Gallimard, Paris, 1934.
- L'Homme aux outrages, Paris, Éditions des Portes de France, 1947 (en frontispice, portrait de Benjamin Goriely par Nelly Marez-Darley.
- Science des lettres soviétiques, Paris, Éditions des Portes de France, 1947.
- Cette année à Jérusalem, Paris, Éditions Vineta, 1951.
- Le Chant du justicier, Paris, P.J. Oswald, 1953.
Manuscrits
- Nul ne reconnaîtra les siens, tapuscrit en français, 518 p. Fonds Benjamin Goriely, bibliothèque de l’Alliance israélite universelle, Paris, cote AP 21/5 [6].
Notes et références
- « http://www.calames.abes.fr/pub/#details?id=FileId-616 » (consulté le )
- « http://www.calames.abes.fr/pub/#details?id=FileId-616 » (consulté le )
- Benjamin Goriely (Data BNF)
- Cecovic et Roland 2014.
- Anne Morelli et José Gotovitch, Contester dans un pays prospère. L'Extrême-gauche en Belgique et au Canada, 2007 (ISBN 978-90-5201-309-1).
- Roland 2014.
Bibliographie
- Elisabeth Wulliger et Jean-Philippe Schreiber, « Benjamin Goriely, Hélène Temerson-Goriely, Georges Goriely », dans Dictionnaire biographique des Juifs de Belgique. Figures du judaïsme belge XIXe – XXe siècles, Bruxelles, De Boeck & Larcier, , p. 137-138.
- Svetlana Cecovic et Hubert Roland, « Benjamin Goriély (1898-1986), un médiateur privilégié de la littérature russe », Slavica bruxellensia, no 10, , p. 1 (lire en ligne).
- Hubert Roland, « Le parcours de Benjamin Goriély en Belgique (1921-1930) », Textyles, revue des lettres belges de langue française, no 45, , p. 123-141 (lire en ligne).
Liens externes
Archives
- Inventaire du fonds d'archives de Benjamin Goriely conservé à La contemporaine.