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| Berliet VUM | |
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| Production | |
|---|---|
| Année de conception | 1930 |
| Constructeur | Berliet |
| Unités produites | 1 |
| Caractéristiques générales | |
| Équipage | 4 |
| Longueur | 4,30 m |
| Largeur | 2,12 m |
| Hauteur | 2,60 m |
| Garde au sol | 0,38 m |
| Masse au combat | 7,3 t |
| Blindage (épaisseur/inclinaison) | |
| Blindage | 9 mm |
| Mobilité | |
| Moteur | six cylindres 95 × 140 mm |
| Puissance | 90 ch |
| Vitesse sur route | 65 à 76 km/h |
| Consommation | 0,4 à 0,5 l/km |
| Autonomie | 300 km |
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La Berliet VUM est un prototype d'automitrailleuse conçu pendant l'entre-deux-guerres par le constructeur français Berliet. Testé en Syrie par l'Armée française, il n'est pas adopté.
Historique
L'automitrailleuse type VUM est conçue en 1930 par Berliet à Lyon. Elle est présentée comme un engin léger, capable de répondre aux demandes du commandement supérieur des troupes du Levant[1].
Testée par la commission d'expériences du matériel automobile de Vincennes début 1932, l'automitrailleuse est décrite comme trop lourde et très consommatrice d'essence tout en présentant de bonnes capacités en tout-terrain. Elle est ensuite envoyée en Syrie avec une équipe Berliet, aux frais du constructeur[1].
Elle n'est pas retenue et repart pour Lyon. Elle reste stockée chez son constructeur jusqu'à son ferraillage en 1946[1].
Caractéristiques
L'automitrailleuse VUM a deux essieux, avec des roues jumelées à l'arrière. Deux roues folles sont placées entre les deux essieux pour améliorer les capacités tout-terrain[2]. L'empattement est de 3,10 m[3]. L'automitrailleuse dispose d'un inverseur, c'est-à-dire d'un poste de conduite à l'arrière permettant de rouler dans les deux sens[2].
L'automitrailleuse a une longueur de 4,30 ou 4,85 m (selon les sources), une largeur de 2,12 ou 2,25 m (idem) et une hauteur de 2,6 m[4],[3]. La garde au sol est de 38 cm[3].
L'équipage est de quatre hommes, dont un conducteur pour l'inverseur[3].
L'armement, placé en tourelle, est constitué, selon les sources, d'une mitrailleuse de 13,2 mm[4],[3] ou d'un canon de 37 mm et d'une mitrailleuse de 8 mm[1].
Le poids à vide, loin de celui d'une automitrailleuse légère, est de 6,8 t[1] et le poids en ordre de marche atteint 7,28 à 7,6 t[1],[4].
Elle dispose d'un moteur six cylindres 95 × 140 mm, développant 76 ou 90 ch selon les sources[4],[3]. L'automitrailleuse dispose de six vitesses pour chacun des sens de marche[3]. La vitesse maximale est de 65 à 76 km/h selon les sources[1],[4],[3]. Le moteur consomme de 40 à 50 litres d'essence aux 100 km[1] et l'autonomie est d'environ 300 km[3].
Références
- « Berliet, premier sur les rangs », Histoire de guerre, blindés et matériel, no 122, , p. 52
- Pierre Touzin, Les véhicules blindés français, 1900-1944, E.P.A., (ISBN 2851200941), p. 244
- O.H. Hacker, R.I. Icks, O. Merker et G.P. v. Zetzschwitz, Heigl's Taschenbuch der Tanks, vol. I, Munich, Lehmanns, (réimpr. 1970) (ISBN 3-469-00277-0), p. 247
- Antoine Misner, « 1930 Blindés Berliet », sur chars-francais.net (consulté le )
