Bibio consolida, Bibio consolidus, Bibio dislocata, Plecia macroventris
- †Bibio consolida Theobald, 1937
- †Bibio consolidus Theobald, 1937
- †Bibio dislocata Theobald, 1937
- †Plecia macroventris Theobald, 1937
Bibio dislocatus est une espèce fossile d'insectes diptères de la sous-famille des Bibioninae (famille des Bibionidae).
Classification
L'espèce Bibio dislocatus a été publiée sous le nom Bibio dislocata par Nicolas Théobald en 1937[1]. Cet holotype R146, de l'ère Cénozoïque, et de l'époque Oligocène (33,9 à 23,03 Ma) vient de la collection Mieg, collection conservée au Musée d'histoire naturelle de Bâle[2]. Ce spécimen provient du gisement de Kleinkembs (ou Kleinkems) oligocène, dans le Bade-Wurtemberg, sur la rive droite du Rhin[2].
Il a aussi un synonyme noté dans Paleobiology Database Bibio consolida Théobald 1937[3]. L'holotype R935 de ce synonyme vient aussi de la collection Mieg, conservée au Musée d'histoire naturelle de Bâle, et provient du gisement de Kleinkembs. Il a huit cotypes R637, 18, 218, 409, 432, 567, 959, 1021[2].
Le synonyme Plecia macroventris a les mêmes provenances et est décrit par l'holotype R926[4].
Synonymes
- †Bibio consolida Theobald, 1937
- †Bibio consolidus Theobald, 1937
- †Bibio dislocata Theobald, 1937
- †Plecia macroventris Theobald, 1937
Accord révision
Cette espèce a été initialement classée dans le genre Bibio, ce qui a été confirmé en 2017 par J. Skartveit et A. Nel[5].
Description
Caractères
Diagnose de Nicolas Théobald en 1937[2],[note 1] : ce diptère bibion est un « Insecte au corps noir, ailes grises à nervation de Bibio. ».[2].
Ou pour le synonyme, la diagnose est de « Insecte de taille moyenne, tête et thorax noirs, abdomen brun noirâtre ; ailes à stigma bien marqué, pattes noires. »[3].
Dimensions
La longueur totale est de 9,5 mm[2] et pour le synonyme la longueur totale est de 8 mm et la longueur des ailes de 6 mm[3].
Affinités
L'insecte se rapproche de Bibio parenti par des ailes dépassant l'abdomen, mais a une taille légèrement inférieure (11 mm pour B. parenti). Le stigma est plus étroit et mieux marqué. L'abdomen est plus fortement contracté vers l'arrière[6].
Biologie
« Le g. Bibio est universellement répandu. Il vit sur les plantes ; les larves se développent dans la terre, dans les déchets des animaux ou dans les débris végétaux. »[7].
Galerie
-
Bibio hortulanus, femelle.
-
Bibio varipes, femelle.
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Ouvrages
- [2017] (en) John Skartveit et André Nel, « Revision of fossil Bibionidae (Insecta: Diptera) from French Oligocene deposits », Zootaxa, Magnolia Press (d), vol. 4225, no 1, , p. 1–83 (ISSN 1175-5334 et 1175-5326, OCLC 49030618, PMID 28187637, DOI 10.11646/ZOOTAXA.4225.1.1). .
Publication originale
- [1937] Nicolas Théobald, « Les insectes fossiles des terrains oligocènes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la Société des Sciences de Nancy et Mémoires de la Société des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas, , p. 1-473 (ISSN 1155-1119 et 2263-6439, OCLC 786027547). .
Voir aussi
Liens externes
- Ressources relatives au vivant :
Notes et références
Notes
Références taxonomiques
- (en) Référence Paleobiology Database : †Bibio dislocatus Theobald 1937 (consulté le )
- (fr + en) Référence GBIF : Bibio dislocatus Theobald, 1937 (consulté le )
Références
- (en) Référence Paleobiology Database : †Bibio dislocatus Theobald 1937 (consulté le ).
- Nicolas Théobald 1937, p. 224.
- Nicolas Théobald 1937, p. 225.
- Nicolas Théobald 1937, p. 229.
- Skartveit et Nel 2017.
- Nicolas Théobald 1937, p. 224-225.
- Nicolas Théobald 1937, p. 140.