Bord-Saint-Georges | |||||
Carte postale du village vers 1920. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Creuse | ||||
Arrondissement | Aubusson | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Creuse Confluence | ||||
Maire Mandat |
Jean-Baptiste Alanore 2020-2026 |
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Code postal | 23230 | ||||
Code commune | 23026 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
371 hab. (2022 ) | ||||
Densité | 11 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 15′ 40″ nord, 2° 17′ 59″ est | ||||
Altitude | Min. 364 m Max. 475 m |
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Superficie | 32,5 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Boussac | ||||
Législatives | Circonscription unique | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Creuse
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Bord-Saint-Georges est une commune française située dans le département de la Creuse en région Nouvelle-Aquitaine. Le village est à côté de Bornet, dans la même commune, qui est son diminutif.
Géographie
Climat
Historiquement, la commune est exposée à un climat montagnard[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 892 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Boussac à 12 km à vol d'oiseau[4], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 896,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d'intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[8].
En 2025, trois aires protégées concernent le territoire communal[9].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire.
En 2025, trois ZNIEFF sont recensées sur la commune d'après l'INPN[9].
La « vallée de la Voueize à l'amont de Chambon » est une ZNIEFF de type 2[10] qui concerne le sud du territoire communal sue environ un demi-kilomètre carré, au lieux-dits le Pâtural des Arbres et le Pré des Îles, en rive gauche de la Voueize[Carte 1].
Elle inclut entièrement une ZNIEFF de type 1, le site « prairies et mares de la Voueize à Lussat » situé essentiellement sur le territoire de Lussat, dans une moindre mesure sur celui de Chambon-sur-Voueize, et de façon minimaliste sur Bord-Saint-Georges et Gouzon ; il concerne une partie de la vallée de la Voueize et des vallées de deux de ses petits affluents, la Verneigette et le ruisseau de la Viergne, ainsi que leurs rives. Elle concerne une petite zone d'environ 19 hectares, dans l'extrême sud de la commune, au lieu-dit le Pré des Îles[Carte 2].
Une autre ZNIEFF de type 1, le « site à chauves-souris : église de Bord-Saint-Georges », s'étend sur sur près de six hectares, sur une grande partie du bourg[11],[Carte 3]. Entre 1986 et 2010, trois espèces de chauves-souris y ont recensées et la présence de Corbeaux freux (Corvus frugilegus) a été notée[11].
Urbanisme
Typologie
Au , Bord-Saint-Georges est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13] et hors attraction des villes[14],[15].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (67,4 %), zones agricoles hétérogènes (20,8 %), forêts (7,7 %), terres arables (3 %), zones urbanisées (1,1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 4].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Bord-Saint-Georges est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].
Risques naturels
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 31 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 303 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 73 sont en aléa moyen ou fort, soit 24 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[Carte 5].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[17].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[21].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Bord-Saint-Georges est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[22].
Transports en commun
- Réseau TransCreuse
Toponymie
Le village de Bornet est plus ancien que Bord-Saint-Geogres. Bornet viendrait du mot pré-latin, Borna (« trou, source »), sans doute d'origine gauloise. L'adition de Saint-Georges date probablement du XIe au XII siècle, où de nombreux toponymes ont été ajoutés à des hameaux français, surtout ceux n'étant pas nommés[23]. On peut donc supposer[style à revoir] qu'un hameau nommé Saint-George c'est développé à l'écart de Bornet, probablement au croisement actuel entre l'église et la route des dames. Plus tard le hameau a également adopté Borna, volontairement ou par confusion des lieux.
Son nom est Bòrd Sent Jòrge en marchois, dialecte du Croissant, langue de transition qui était autrefois parlée localement.
Histoire
Les Templiers et les Hospitaliers
Au cours du procès de l'ordre du Temple, un templier interrogé mentionne la maison du Temple de « Bomora » au diocèse de Limoges[Note 1]. L'opinion des historiens diverge mais pour certains il s'agit bien du Temple de Basmour, ce qui correspond au lieu-dit le Temple à l'ouest du village[25].
À la suite de la dévolution des biens de l'ordre du Temple au cours du XIVe siècle, on trouve « l'Ospital de Bomarc » (1357)[26] puis « La Chapelle du Temple » apparait ensuite parmi les membres de la commanderie de Lavaufranche[27].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[30].
En 2022, la commune comptait 371 habitants[Note 2], en évolution de +4,8 % par rapport à 2016 (Creuse : −3,32 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Sulpice de Bord-Saint-Georges
- Etang des landes, en partie situé au sud de la commune
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Blason | D'azur à saint Georges à cheval d'or, portant un écu d'argent à la croix de gueules et terrassant un dragon d'or ; à la bordure cousue* de gueules[33]. |
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Détails | Armes parlantes (Saint Georges).
* Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à la règle de contrariété des couleurs : elles sont fautives : gueules sur azur. Utilisé par la commune. |
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes de la Creuse
- Communauté de communes Creuse Confluence
- Liste de monuments aux morts français surmontés d'un coq
- Liste des commanderies templières dans la Creuse
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Bord-Saint-Georges sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
- ↑ Carte de la ZNIEFF « vallée de la Voueize à l'amont de Chambon », INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport à la commune, cliquer à gauche sur « Rechercher un lieu », y indiquer le nom de la commune et valider. La ZNIEFF est matérialisée par une tache de couleur verte par rapport au territoire communal en bleu.
- ↑ « Carte de la ZNIEFF « Prairies et mares de la Voueize à Lussat » (en vert foncé) à Bord-Saint-Georges » sur Géoportail., consulté le .
- ↑ « Carte de la ZNIEFF « Site à chauves-souris : église de Bord-Saint-Georges » (en vert foncé) à Bord-Saint-Georges » sur Géoportail., consulté le .
- ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- ↑ « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
- ↑ « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- ↑ « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- ↑ Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Orthodromie entre Bord-Saint-Georges et Boussac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- ↑ « Station Météo-France « Boussac_sapc » (commune de Boussac) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- ↑ « Station Météo-France « Boussac_sapc » (commune de Boussac) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- ↑ « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- ↑ « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
- « Liste des espaces protégés sur la commune de Bord-Saint-Georges », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- ↑ ZNIEFF 740006140 Vallée de la Voueize à l'amont de Chambon, INPN - MNHN, consulté le .
- [PDF] Site à chauves-souris : église de Bord-Saint-Georges (identifiant national 740007672), Espaces naturels du Limousin, L. Chabrol, INPN - MNHN, consulté le .
- ↑ « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- ↑ Insee, « Métadonnées de la commune ».
- ↑ « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- ↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- ↑ « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Bord-Saint-Georges », sur Géorisques (consulté le ).
- ↑ BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- ↑ « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- ↑ « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Bord-Saint-Georges », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Dossier départemental des risques majeurs de la Creuse », sur creuse.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- ↑ « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
- ↑ « Comite Francais de Cartographie - Publication », sur lecfc.fr (consulté le )
- ↑ Amédée-Louis-Alexandre Trudon des Ormes, « Liste des maisons et de quelques dignitaires de l'ordre du Temple, en Syrie, en Chypre et en France », dans Charles-Jean-Melchior de Vogüé, Revue de l'Orient latin, vol. VII., Paris, Ernest Leroux, (réimpr. 1964) (ISSN 2017-716X, lire en ligne), p. 538, lire en ligne sur Gallica.
- ↑ Jean-Marie Allard, « Templiers et Hospitaliers dans la Creuse: Une esquisse historique dans Les commanderies de la Creuse au Moyen Âge. Aperçu historique et architectural », Mémoires de la Société des sciences naturelles, archéologiques et historiques de la Creuse, t. 50, , p. 127-168 (lire en ligne)L'auteur identifie cette maison du Temple comme étant La Chapelle du Temple, commune de Bord-Sain-Georges et lui donne une origine templière. Ce n'est pas l'avis de Roger Sève, Le procès des templiers d'Auvergne, Éd. du CTHS, , 322 p. (présentation en ligne), p. 29,50 qui propose Bosmoreau-les-Mines.
- ↑ « Assiette d'impôts sur le pays de Combrailles (1357) », dans Documents historiques bas-latins, provençaux et français concernant principalement la Marche et le Limousin, t. II, (lire en ligne), p. 39, 333.
- ↑ Louis-Augustin Vayssière, « L’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem ou de Malte en Limousin et dans l’ancien diocèse de Limoges », Bulletin de la Société des lettres, sciences et arts de la Corrèze, , p. 148, lire en ligne sur GallicaOn trouve une localisation approximative chez G. Janicaud, « Commanderie de Lavaufranche », Mémoires de la société des sciences naturelles et archéologiques de la Creuse, t. 27, , p. 236, lire en ligne sur Gallica qui indique La chapelle du Temple, près de Toulx-Sainte-Croix..
- ↑ Source : préfecture de la Creuse
- ↑ L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- ↑ Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
- ↑ « 23026 Bord-Saint-Georges (Creuse) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).