Carmélites missionnaires thérèsiennes | |
Ordre de droit pontifical | |
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Approbation diocésaine | par Mgr Vilamitjana y Vila |
Approbation pontificale | par Léon XIII |
Institut | congrégation religieuse |
Type | apostolique |
Spiritualité | spiritualité carmélitaine |
Règle | de saint Albert |
But | enseignement, soins des malades et des personnes âgées. |
Structure et histoire | |
Fondation | 1861 Ciutadella de Menorca |
Fondateur | François Palau y Quer |
Abréviation | C.M.T |
Patron | Notre-Dame du Mont-Carmel |
Agrégé à | Ordre des Carmes Déchaux |
Site web | (es) site officiel |
Liste des ordres religieux | |
Les carmélites missionnaires thérèsiennes (en latin : Congregatio Sororum Carmelitarum Missionariarum Teresianarum) sont une congrégation religieuse féminine enseignante et hospitalière de droit pontifical.
Historique
En 1861, le père François Palau y Quer (1811-1872), carme déchaux, fonde à Ciutadella de Menorca sur l'île de Minorque, la Congrégation des Carmélites Tertiaires de l’Ordre du Carmel. Le but de la congrégation est l'enseignement de la jeunesse et le soins des malades[1]. Après sa mort en 1872, l'institut se divise en deux congrégations distinctes, les sœurs tertiaires carmélites déchaussées guidées par Jeanne Gratias, fille spirituelle du fondateur, qui s'établissent à Barcelone et les carmélites missionnaires thérèsiennes qui fixent leur maison-mère à Tarragone.
Les carmélites missionnaires thérèsiennes sont érigées en institut religieux de droit diocésain le par Mgr Benito Vilamitjana y Vila (es), archevêque de Tarragone. Elles reçoivent l'approbation pontificale de Léon XIII le et la confirmation définitive du pape Pie X le . L'institut est agrégé à l'ordre des Carmes Déchaux le [2].
La congrégation est agrégée à l'ordre des Carmes déchaux le , puis à nouveau le [2].
Une religieuse de cet institut, Thérèse Mira García (1895-1941) est reconnue vénérable le par Jean Paul II[3].
Activités et diffusion
Les carmélites missionnaires thérèsiennes se vouent à l'éducation de la jeunesse, aux soins des malades et des personnes âgées.
Elles sont présentes dans 23 pays en Europe, Afrique, Asie et Amérique[4] :
- Europe : Espagne, France, Italie, Pologne, Portugal.
- Amérique : Argentine, Brésil, Canada, Chili, Équateur, Mexique, Paraguay, Uruguay, Vénézuela.
- Afrique : Cameroun, République démocratique du Congo, Kenya, Madagascar, Mali, Rwanda, Sénégal, Tanzanie.
- Asie : Philippines.
La maison généralice se trouve à Rome[2]. Les sœurs animent au Chili le sanctuaire d'Auco à Rinconada où se trouvent les restes de sainte Thérèse des Andes.
En 2017, la congrégation comprenait 594 religieuses dans 88 maisons[5].
Notes et références
- (es) « Una historia qué contar », sur Carmelitas Misioneras, carmelitasmisioneras.org (consulté le ).
- (es) « Carmelitas Misioneras Teresianas (C.M.T.) », sur Curia General del Carmel Teresiano, ocd.pcn.net, (consulté le )
- (es) « Perfil biográfico de Hna.Teresa Mira, cmt » (consulté le )
- (es) « Presencias », sur Carmelitas Missionarias Teresianas, cmtroma.org (consulté le ).
- (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, (ISBN 978-88-209-9975-9), p. 1489
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- (es) site officiel
Bibliographies
- Armand Duval, La vénérable Teresa Mira : Carmélite Missionnaire Thérésienne (1895-1941) Faire le bien sans regarder à qui, Paris, François-Xavier de Guibert, coll. « Spiritualité », , 178 p. (ISBN 978-2-7554-0299-5).