Château de la Girardière | |
Coordonnées | 48° 07′ 56″ nord, 0° 44′ 45″ ouest |
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Pays | ![]() |
Région historique | Pays de la Loire |
Commune | Saint-Jean-sur-Mayenne |
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Le château de la Girardière est un château français situé à Saint-Jean-sur-Mayenne, dans le département de la Mayenne et la région des Pays de la Loire[1].
Histoire
C'était un fief à justice foncière relevant d'Anthenaise. On mentionne en 1490 « la court du lieu de la Girardière, en laquelle soulloit demeurer le seigneur, une tasse de bois antian, contenant cinq journaux, une chesnaye de grant bois de un journal »[2]. Avant 1417, le baron de Laval avait cédé au sieur de la Girardière droit de mesure à blé et à vin, épaves mobilières et foncières sur les lieux de l'Effarière, de la Maugendière et de Montfranchet[3].
Le château neuf[4] conserve un pavillon de l'ancien logis avec la date 1741 ; dans le jardin, il reste un pavillon à voûte lambrissée et décorée de quatre scènes de chasses du XVIIe ou XVIIIe siècle, et un cadran solaire. Étienne Perier[5], a son nom sur un cadran solaire à lui dédié par le frère Denis Hayneufve, Jacobin de Laval, en 1741.
Seigneurs
- Jean de Mathefelon, 1417.
- Jean de Mathefelon, 1460.
- Jean de Mathefelon, 1490.
- Jean de Brie, issu de Ponthus de Brie et d'Anne de Mathefelon, 1548. Il était seigneur de la Motte-Serrant dès 1524, mais n'épousa Etiennette de Pincé que vers 1539. Avec sa femme, il donne bail à Montflours, du au , du Plessis à Montflours, de la Branlardière, de la Girardière, du moulin de Ravay, à Saint-Jean-sur-Mayenne, du Pré d'Airon et du moulin Augier à Montflours, enfin de diverses maisons à Laval. Il était bail de Guillaume, son fils mineur, qui lui avait succédé avant le , qui épousa Denise de Billy et mourut sur la roue, après sentence rendue à Tours le 16 avril 1590.
- Guillaume de Brie, capitaine du Mans, époux de Denise de Billy, était aussi seigneur de Courtaille (Sainte-Sabine) et de Landisson, 1562.
- Renée de Brie, fille unique, épousa, le François de Faudoas
- François de Faudoas de Sérillac, mari de Renée de Brie, 1610, 1617.
- Guillaume Robideu, par acquisition pour 4.200 ₶ de Radegonde des Rotours, dame de la Feuillée, 24 octobre 1629 ; Anne Geslot, veuve de l'acquéreur, fonde sur le domaine deux messes par semaine à l'église Saint-Vénérand de Laval, 1646.
- Vincent Périer, sieur du Coudray, mari de Marguerite Torillon, héritière partielle d'Anne Geslot, 1651.
- Étienne Périer, 1675, mari de Marguerite Renusson, † le 10 mai 1743. Sa veuve, qui teste le , fait des legs aux églises et aux pauvres de Viré, Brûlon, Cossé-en-Champagne., Soulgé, Bonchamp, Saint-Vénérand et aux couvents de Laval, puis à ses treize métayers. Etienne Perier, fils de ces deux époux, étant mort avant son père, 1727, ce fut Pierre Perier du Coudray, fils de ce dernier, qui lui succéda.
- Pierre Perier du Coudray, 1744 ; Jeanne-Marie Duchemin-Boismorin, sa veuve, 1761.
- Pierre-Joseph Périer, époux de Marie-Ambroise Foucault de Laubinière, 1758, 1775.
- Léon-Jacques du Mans du Chalais, seigneur de Chalais, chevalier, lieutenant des maréchaux de France, « mort victime de son attachement à son Dieu et à son roi, à Doué-la-Fontaine le »[6].
- Le château est habité à la fin du XIXe siècle par le marquis du Mans de Chalais.
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des châteaux de la Mayenne
- Famille de Brie-Serrant
- Guillaume de Brie, La Motte-Serrant
- François de Faudoas de Sérillac
Liens externes
Notes et références
- Angot et Gaugain 1900-1910.
- ↑ Le sergent du seigneur d'Anthenaise venait requérir ses 6 sols de taille en appelant par trois fois du bout des Grandes-Planches de Saint-Jean « en telle manière que l'on puisse raisonnablement ouir et entendre du lieu de la Girardière ». Le fermier pouvait mener, « durant la glan », ses porcs dans les bois d'Anthenaise et frapper dans chaque chêne trois coups d'une gaule de 13 pieds et un coup de trois « garots ».
- ↑ Le curé de Saint-Jean-sur-Mayenne lui devait des droits honorifiques dans l'église, recommandation nominale au prône et part dans la nomination du sacristain ; pour quoi il recevait une trousse de foin. Une rente de 6 ₶ pour le sermon de la Passion dans l'église de Bazougers était assise sur la G.
- ↑ Il était à la fin du XIXe siècle dominé par une futaie de chênes et de pins. Sa façade à l'ouest donnait sur de belles pelouses coupées de bosquets qui descendaient en pente douce jusqu'à la Mayenne, avec le bourg de Saint-Jean-sur-Mayenne perché sur la colline opposée comme horizon prochain.
- ↑ Fils d'Étienne Perrier et de Marie de La Porte
- ↑ Epitaphe de Marie-Anne-Renée-Charlotte Périer de la Girardière, sa femme.
Sources et bibliographie
- « Château de la Girardière », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, A. Goupil, 1900-1910 [détail des éditions] (BNF 34106789, présentation en ligne)
Références de l'Abbé Angot
- Titres de la Girardière.
- Registre paroissial de Saint-Vénérand et de Saint-Jean-sur-Mayenne.
- Cabinet de la Beauluère.
- Abbé Ledru, Le château de Sourches, p. 83.
- Pichot de la Graverie, Consultations, t. I, p. 90 ; Sentences, t. III, p. 618.