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Charles Henri Camille Lemaresquier |
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Noël Le Maresquier Anne-Marie Debré (d) |
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Archives conservées par |
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 6750, 8900, 2 pièces, date inconnue)[1] |
Charles Henri-Camille Lemaresquier (né à Sète le et mort à Paris 16e le ) est un architecte français.
Il est inhumé au cimetière marin de Sète. La ville de Sète lui rend hommage en baptisant de son nom le quai Charles-Lemaresquier.
La jeunesse
[modifier | modifier le code]Charles Lemaresquier naît dans une famille d'artistes. Il est le fils de Louis Sébastien Lemaresquier, né en 1843, artiste peintre et affichiste, et d'Antoinette Gracia, née en 1844, professeur de musique.
En 1886, Charles Lemaresquier, à l'âge de 16 ans entre comme garçon de bureau chez l'architecte Morsan à Paris. Morsan, remarquant que le jeune Charles passe tout son temps à dessiner, l'incite à se tourner vers l'École des beaux-arts. En 1888, il y est reçu et intègre dans le même temps le cabinet de l'architecte André, cabinet auquel appartient déjà Victor Laloux. En 1890, au décès de l'architecte André, Victor Laloux reprend le cabinet.
À partir de 1890, Charles Lemaresquier enchaîne les succès : il obtient deux fois une première mention, sept médailles de première classe, le prix Chenavard, et est retenu deux fois comme logiste (élève des Beaux-arts admis à concourir en loge pour le prix de Rome).
Le praticien
[modifier | modifier le code]L'Atelier Laloux-Lemaresquier est né : les architectes français sont associés et amis. Durant sa carrière d'architecte, Charles Lemaresquier exerce en parallèle diverses activités au service de l'État. Il est successivement nommé architecte en chef, des bâtiments civils, des Palais Nationaux, du domaine de Rambouillet, des bâtiments du ministère de la Marine, de l'École nationale de l'Agriculture...
Élève, ami puis successeur à l'École des beaux-arts de Paris, du premier grand prix de Rome Victor Laloux (1850-1937), Charles Lemaresquier est élu membre de la 3e section (Architecture) de l'Académie des beaux-arts, au fauteuil no 6, succédant à Victor Laloux .
Les œuvres importantes de Charles Lemaresquier se situent toutes en France :
- le siège central de Félix Potin à Paris, 1910, no 51 rue Réaumur[2] ;
- le magasin Félix Potin de Neuilly-sur-Seine, 159 avenue du Roule[3] ;
- le Cercle militaire[4], 1927, place Saint-Augustin à Paris ;
- l'hôtel et l'Imprimerie des Journaux officiels, rue Saint-Saëns à Paris ;
- le palais Berlitz, entre le boulevard des Capucines, la rue Louis-le-Grand, la rue de la Michodière et la rue de Hanovre à Paris[5] ;
- l'hôtel de l'agence Havas à Paris ;
- l'école vétérinaire à Toulouse ;
- l'hôpital Sainte-Anne à Paris ;
- l'école des mécaniciens de la Marine à Saint-Mandrier-sur-Mer ;
- la gendarmerie maritime à Toulon ;
- l’hôtel des Palmiers à La Baule (avec Fernand Colin[6]).
L'enseignant
[modifier | modifier le code]En tant qu'enseignant, Charles Lemaresquier formera de nombreux architectes, dont Michel Jantzen (qui sera nommé à son tour, architecte en chef). Il fut le professeur de Ngô Viết Thụ à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris.
Le dessinateur et aquarelliste
[modifier | modifier le code]À l'âge de 60 ans, il rentre à l'Académie de la Grande Chaumière, reprend des cours de dessin, dessine, au crayon, au fusain, à l'aquarelle, des nus. Durant cette période, il voyage : Sallanches, la Côte d'Azur, Sète, le Massif central, Dourdan (ville où il a vécu de nombreuses années)… et donne libre cours à son inspiration. Admirateur de Seurat, les contrastes, et son grand talent, feront de lui un véritable artiste, traitant aussi bien le nu que le paysage de façon quelquefois aussi inattendue que magistrale. Cette période de « l'après », cette passion du dessin, qui lui a permis d'être remarqué comme garçon de « bureau-dessinateur », le rattrape enfin à l'âge de 60 ans… avec de nombreux petits chefs-d'œuvre. Le musée de Sète conserve de lui deux aquarelles (extrait du Benezit)
Descendance
[modifier | modifier le code]Charles Lemaresquier épouse en 1900, Germaine Ribaucourt (1874-1951), fille d'un mathématicien. De cette union vont naître quatre enfants, dont Noël Le Maresquier, lui-même architecte, qui le secondera puis lui succédera comme patron d'atelier à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris et le rejoindra à l'Académie des beaux-arts de l'Institut de France. Par sa fille, Anne-Marie Lemaresquier, qui épousera Michel Debré, il est le grand-père maternel de Jean-Louis Debré et Bernard Debré.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom LEMARESQUIER Charles (consulté le )
- voir le site de cette société
- « Maison Félix Potin », neuillysurseine.fr, consulté le 25 août 2023.
- L'historien de l'architecture Michel Ragon, qualifiait le style de cet immeuble en « Louis XVI ampoulé ».
- À l'emplacement du pavillon de Hanovre, remonté dans le parc de Sceaux en 1932.
- Alain Charles, « Hôtel de voyageurs des Palmiers actuellement immeuble à logements », sur Patrimoine des Pays de la Loire (consulté le ).
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à l'architecture :
- Ressource relative à la recherche :
- Ressource relative à la vie publique :
- Éloge de Lemaresquier par Marc Saltet
- Architecte français du XXe siècle
- Architecte lié à La Baule-Escoublac
- Élève de l'École nationale supérieure des beaux-arts au XIXe siècle
- Élève de l'Académie de la Grande Chaumière
- Enseignant à l'École nationale supérieure des beaux-arts
- Prix de Rome en architecture
- Académie des beaux-arts (France)
- Naissance en octobre 1870
- Naissance à Sète
- Décès en janvier 1972
- Décès dans le 16e arrondissement de Paris
- Décès à 101 ans
- Centenaire français
- Personnalité inhumée au cimetière marin de Sète