Charles Menge est un artiste peintre suisse, né le à Granges et décédé à Sion le [1],[2].
Biographie
Né d'un père d'origine allemande et d'une mère d'origine italienne : sa mère (Marie-Thérèse Ortelli[3] 1886) gérait une pension (La Bergère) à Sion en Valais, dans laquelle elle devait également élever une petite sœur Marie-Madeleine (1921-2014) et un petit frère Gérard (1923-2015) ; leur père se prénommait William Charles Menge (1889) et avait fui la République de Weimar[4] dès 1914.
Son père William[5] apatride, découvrit le Valais et ne put se détacher de cette région ; il y paracheva des études d'ingénieur agronome en 1915 ; il devint le bras droit du Conseiller d'État Maurice Troillet (1880-1961), responsable du Département de l'Intérieur dans le projet de défrichement et de correction de la plaine du Rhône (première correction du Rhône).
À Sion, Charles Menge fait ses écoles primaires et secondaires. En 1936, à l'âge de 16 ans, il rentre à l'École des Arts Industriels de Genève et poursuit ses cours à l'École des Beaux Arts que dirige alors Adrien Bovy[6].
Les vacances sont consacrées à l'aquarelle, aux premiers tableaux à l'huile, voie que ses professeurs (Haberjahn, Blondin, Jacobi, Hainard, Mairet, Rheinwald) encouragent vivement.
Il fait sa première exposition en 1944 dans la ville de Sion. Il poursuit des voyages d'études à Florence, Paris, la Provence, Amsterdam, Louvain ponctués d'une exposition à la Galerie Brand à Amsterdam, en 1954.
En Belgique, il profita de réaliser une grande décoration murale, au restaurant universitaire de Louvain[7].
En 1955, il retourne à Sion où il réalise les décorations murales de l'école primaire des garçons des Collines[8] et aux Casernes. Les fresques murales se succèderont, comme celle ornant la Chapelle de Mâche en Valais, réalisée en 1948.
Il collabore dans des nombreuses publications, au travers de projets visuels pour des sociétés telles que Provins, les PTT, en passant par l'hebdomadaire 13 étoiles[9] ou L'écolier valaisan[10] (Département de l'Instruction Publique du Valais). En 1969, il est fait Chevalier d'Honneur de l'ordre de la Channe en remerciement de son soutien à la viticulture valaisanne.
En 1964, Charles Menge épouse Rose-Marie Wenger[11].
En 2008, il fut invité par le président de la commune de Savièse André Reynard, afin d'inaugurer la Maison de la Culture de Savièse[12].
Des tableaux de Charles Menge figurent dans plusieurs collections privées[13] et publiques[14],[13],[15].
En 2014, une exposition rétrospective a été organisée par la ville de Sion dans divers lieux[16].
Notes et références
- « Menge Charles », sur art.bcvs.ch (consulté le )
- « Des faux tableaux de Charles Menge en circulation », sur www.rhonefm.ch (consulté le )
- « Olivier Adrien Menge's Family Tree », sur www.geni.com (consulté le )
- Renaud Baumert, « La République de Weimar : l’autre laboratoire du « modèle européen » de justice constitutionnelle ? », dans La constitution de Weimar et la pensée juridique française, Editions Kimé, (ISBN 9782841745470, DOI 10.3917/kime.herre.2011.01.0093), p. 93
- « Journal de Genève - 14.05.1965 - Pages 12/13 », sur www.letempsarchives.ch (consulté le )
- « Bovy, Adrien », sur hls-dhs-dss.ch (consulté le ).
- « Succès d'un artiste valaisan en Belgique », Journal de Genève, , p. 3 (lire en ligne)
- « Le Nouvelliste 30 décembre 1998 — e-newspaperarchives.ch », sur www.e-newspaperarchives.ch (consulté le )
- « Charles Menge, peintre, Ca 1960-1970 », sur xml.memovs.ch (consulté le )
- Zermatten, Maurice, « L'écolier valaisan », sur rero.ch, (consulté le ).
- (de) Fabienne Schnyder, « Meine Bilder sind mein Isch »
- Nouvelliste, « Inauguration de la Maison de la Culture de Savièse, Valais, Suisse »
- « Petit guide de l'exposition » (supplément), Le Nouvelliste, , p. 24 (lire en ligne [PDF])
- « Menge Charles », sur art.bcvs.ch (consulté le )
- Editeur Babelio, « Le traité du regard », sur no site
- Ville de Sion, « Rétrospective Charles Menge »