Christine Defraigne | |
Christine Defraigne en février 2015. | |
Fonctions | |
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Première échevine de Liège[N 1] | |
En fonction depuis le (5 ans, 11 mois et 19 jours) |
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Élection | |
Prédécesseur | Michel Firket |
Présidente du Sénat de Belgique | |
– (4 ans, 1 mois et 19 jours) |
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Réélection | |
Prédécesseur | Sabine de Bethune |
Successeur | Jacques Brotchi |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Liège (Belgique) |
Nationalité | Belge |
Parti politique | MR |
Père | Jean Defraigne |
Diplômée de | Université de Liège |
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Christine Defraigne, née le à Liège est une femme d'État belge de langue française, membre du Mouvement réformateur (MR) et présidente du Sénat de Belgique de 2014 à 2018.
Biographie
Née le à Liège[1], Christine Defraigne est la fille de l'ancien député et ministre Jean Defraigne. Elle suit des études de droit à l'université de Liège, de laquelle elle sort licenciée en 1984. Devenue avocate au barreau de Liège, elle travaille comme assistante en droit fiscal à l’université de Liège, tout en conseillant le vice-Premier ministre chargé des Réformes institutionnelles, Jean Gol, au sein de son cabinet. Elle va s'engager au Mouvement réformateur (MR).
En 1989, Christine Defraigne est élue conseillère communale à Liège ; elle assume ce mandat jusqu'en 1994. Cinq ans plus tard, en 1999, elle est élue au Parlement wallon, avant d'être désignée présidente du groupe MR au Sénat, institution qu'elle a rejoint précédemment la même année ; elle dirige les sénateurs libéraux jusqu'en 2009. Un an plus tard, en 2010, elle est élue à la présidence de la Commission de la Justice au Sénat.
Le , quelques jours après la constitution d'un gouvernement de coalition dirigé par le libéral Charles Michel, Christine Defraigne est élue présidente du Sénat par ses pairs. Elle succède à Sabine de Bethune, et devient la troisième femme chargée de présider les travaux de la chambre haute du Parlement fédéral belge. Elle est réélue le .
Elle quitte la présidence du Sénat le 31 novembre 2018 pour prêter serment en tant qu'échevine à Liège trois jours plus tard. À cette occasion, elle confie au Soir les grandes difficultés qu'elle a rencontrées à l'intérieur de son parti depuis une dizaine d'années, dans le cadre de l'opposition entre les soutiens de Didier Reynders et ceux de Charles Michel. Elle critique aussi le parti séparatiste NVA, avec lequel le MR formait une coalition : « La NVA l’a dit, elle ne s’en cache pas, qu’elle venait pour tuer [le Sénat]. L’emblème du Sénat, c’est une couronne, et l’institution est liée à l’histoire fondamentale de la Belgique… Elle en a fait un fétichisme »[2].
Idées politiques
Christine Defraigne est considérée comme une des principales figures du courant progressiste au sein du Mouvement réformateur[3].
Notes et références
Notes
- Chargée des Finances, de l'Urbanisme, du Patrimoine et du Bien-être animal de la Ville.
Références
- « Christine Defraigne », sur senate.be, Sénat (Belgique) (consulté le ).
- « Christine Defraigne réoriente sa carrière: «Humainement, j’ai parfois souffert au MR» », sur lesoir.be, (consulté le )
- Martine Dubuisson, « RLP, le nouveau «Rassemblement des libéraux progressistes» au sein du MR », Le Soir, (lire en ligne , consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des présidents du Sénat belge
- Liste des sénateurs belges (législature 2010-2014)
- Liste de liens familiaux entre politiciens belges
- Liste de dirigeantes politiques
Liens externes
- Naissance à Liège
- Naissance en avril 1962
- Personnalité politique liée à Liège
- Étudiant de l'université de Liège
- Avocate belge
- Femme politique belge
- Personnalité du Mouvement réformateur (Belgique)
- Président du Sénat belge
- Sénateur belge de la 56e législature
- Député wallon
- Député de la Communauté française de Belgique
- Officier de l'ordre de Léopold
- Échevin de Liège