Citerne | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Abbeville | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de la Baie de Somme | ||||
Maire Mandat |
Luc Chatenay 2020-2026 |
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Code postal | 80490 | ||||
Code commune | 80196 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Citernois | ||||
Population municipale |
246 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 38 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 58′ 59″ nord, 1° 49′ 27″ est | ||||
Altitude | Min. 83 m Max. 123 m |
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Superficie | 6,4 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Gamaches | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Citerne ou Citernes est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Depuis , la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.
Le village s'appelle officiellement Citerne (sans le s, graphie officielle de l'INSEE), mais les Citernois et villages voisins écrivent habituellement Citernes.
Géographie
Localisation
Le village est implanté à l'ouest du département, au croisement de l'axe nord-sud reliant Frucourt (direction Abbeville) à Mérélessart (direction Hornoy-le-Bourg) et de l'axe est-ouest reliant Hallencourt et Forceville-en-Vimeu (direction Oisemont par la route départementale RD 53).
Communes limitrophes
Géomorphologie et relief
Hydrographie
La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[Carte 1].
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l'air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 837 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Oisemont à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 801,4 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,9 | 1,9 | 3,7 | 5,2 | 8,3 | 11,3 | 13,4 | 13,5 | 11 | 8,4 | 5,1 | 2,6 | 7,2 |
Température moyenne (°C) | 4,4 | 4,8 | 7,4 | 10 | 13,2 | 16,1 | 18,3 | 18,4 | 15,5 | 12 | 7,8 | 5 | 11,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,9 | 7,7 | 11,2 | 14,8 | 18 | 21 | 23,2 | 23,3 | 20,1 | 15,5 | 10,5 | 7,3 | 15 |
Record de froid (°C) date du record |
−12,7 01.01.1997 |
−13 07.02.1991 |
−8,8 04.03.05 |
−4 08.04.03 |
−0,9 05.05.1996 |
2,2 02.06.1991 |
6 07.07.1996 |
5,9 25.08.1993 |
2,6 30.09.18 |
−4,9 29.10.1997 |
−8,4 30.11.1989 |
−13,2 29.12.1996 |
−13,2 1996 |
Record de chaleur (°C) date du record |
15,6 01.01.22 |
18,7 15.02.1998 |
24,8 31.03.21 |
27,6 19.04.18 |
31,7 27.05.05 |
36,4 18.06.22 |
41,4 25.07.19 |
38 10.08.03 |
34,2 10.09.23 |
29,1 01.10.11 |
20,9 07.11.15 |
16,1 31.12.22 |
41,4 2019 |
Précipitations (mm) | 67,8 | 59,4 | 58,2 | 49,3 | 63,4 | 57,5 | 60 | 72 | 63,6 | 72,7 | 80,9 | 96,6 | 801,4 |
Urbanisme
Morphologie urbaine
Typologie
Au , Citerne est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8] et hors attraction des villes[9],[10].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,3 %), prairies (8,9 %), forêts (8,7 %), zones urbanisées (6 %)[11]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Urbanisme
Voies de communication et transports
La localité est desservie par la ligne d'autocars no 1 (Mers-lès-Bains - Oisemont - Amiens) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[12] et par la ligne no 20 (Oisemont - Abbeville) les jours du marché d'Abbeville, le mercredi et le samedi.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Cisterna en 797 ; Cysternes en 1231 ; Cisternæ en 1259 ; Cisternes en 1284 ; Chisternes en 1301 ; Chiterne en 1337 ; Citerne en 1646 ; Cisterne en 1648 ; Citernes en 1657 ; Cyterne en 1781 ; Citernes-Yonval en 1851[13].
Du latin cisterna « citerne »[14]. L'absence d'article dans ce toponyme semble indiquer un mode de stockage de l'eau très ancien[15], qui a désigné une particularité d'une maison qui est en forme de citerne.
Odonymie
Le nom des rues du village a été analysé par la section patrimoine du CIS de la communauté de communes de la Région d'Hallencourt. Si on exclut les noms des villages voisins, on peut noter :
- la rue Brûlée : de la rue d'Airaines vers la plaine, ce nom proviendrait du fait qu'un habitant de Citerne anti-bonapartiste aurait mis le feu à une dizaine de maisons dans cette rue ;
- le chemin des Chasse-marées est le sentier des marins rappelant le souvenir de l'abbaye de Saint-Valery qui possédait dans la région d'importants biens[16].
Histoire
La présence humaine sur le territoire de la commune de Citerne est attestée à l'époque romaine par la présence de traces d'une grande villa gallo-romaine[17],[18].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].
En 2021, la commune comptait 246 habitants[Note 2], en évolution de −1,99 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
En matière d'enseignement primaire, maternel et élémentaire, les communes de Doudelainville, Vaux-Marquenneville, Citerne, Huppy et Frucourt sont associées au sein d'un regroupement pédagogique concentré (RPC) dont le siège est à Huppy[26].
Manifestations culturelles et festives
Santé
Sport
L'AS Citerne était le club de football du village. Il évoluait au niveau District et jouait au stade municipal. Désormais, les féminines du SC Templiers Oisemont jouent au stade du village.
Médias
Culte
Économie
Revenus de la population et fiscalité
Emploi
Entreprises et commerces
À Citerne est implantée une entreprise qui fabrique des présentoirs commerciaux et publicitaires.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Pierre (XVIe siècle). Elle était à l'origine la propriété de l'abbaye des moines cisterciens qui y étaient établis[27].
- Château de Citerne et son parc.
- Château d'Yonville et son parc de 15 ha (chambres d'hôtes)[28].
- Ruines du moulin à vent d'Yonville, situé dans la cour d'une ferme à la sortie de Citerne sur la route d'Oisemont. Construit en 1860, il a cessé son activité en 1950[29].
- Monument aux morts[30].
- Bois de l'Abbaye.
- Chapelle d'Yonville. Située près du château de la famille Des Forts, elle était jadis l'église de Citerne. Sur les bases d'une construction du XVIe siècle, elle fut édifiée en galandage en 1838, dans sa version actuelle. Le cimetière qui l'entoure daterait du XVe siècle[27],[31].
-
L'église Saint-Pierre, côté sud.
-
L'espace devant le porche de l'église est particulièrement resserré.
-
L'école.
-
Le monument aux morts pour la patrie.
-
Le château de Citerne.
Patrimoine culturel
Personnalités liées à la commune
- Philippe des Forts (1865-1940), capitaine d'armée, Croix de guerre et Légion d'honneur, château d'Yonville[32].
Voir aussi
Bibliographie
- Dans le roman Madame Bovary, Yonville-l'Abbaye est un village imaginé par Gustave Flaubert.
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
- « Réseau hydrographique de Citerne » sur Géoportail (consulté le 25 septembre 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Citerne et Oisemont », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Oisemont_sapc » (commune d'Oisemont) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Oisemont_sapc » (commune d'Oisemont) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Citerne ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Le réseau Trans'80 en ligne ».
- Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 242 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, enève, Droz, , p. 297.
- Stéphane Gendron, Les noms des lieux en France : essai de toponymie, Errance, , p. 194.
- Compte-rendu de la section patrimoine des Amis du CIS vendredi 27 novembre 1998, « Les noms de rue des villages », Section Patrimoine du CIS de la Communauté de communes de la Région d'Hallencourt, 1998 (n°4) (lire en ligne).
- Michel de La Torre, Guide de l'art et de la nature Somme, Paris, Éditions Nathan, 1985.
- « Citerne »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site du Quid (consulté le ).
- « Avis de décès », Courrier picard, , p. 19
- « À la mémoire de Madame Micheline Petit », sur memoire.lavoixdunord.fr, (consulté le ).
- « À Citernes, dans la Somme, Luc Chatenay poursuit sa mission : Luc Chatenay, au conseil de Citernes depuis 1983, maire depuis 2008, a été réélu maire par son équipe », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ) « C'est un nouveau mandat qui commence pour Luc Chatenay, habitué du conseil. Élu municipal depuis 1983, il a, après trois mandats, pris une place d'adjoint en 2001, avant de succéder à Micheline Petit en 2008 ».
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Le Courrier picard, édition Picardie maritime, , p. 9.
- Le Courrier picard, édition d'Abbeville, , p. 11.
- http://www.chateaudeyonville.com/ Site du château.
- « Le Moulin d'Yonville », sur la base Mérimée (consulté le ).
- Source : Mémorial morts pour la France (80) : nombre de morts
- André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 113-114 (ASIN B000WR15W8).
- Compte rendu du SCIS d'Hallencourt.