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Navigateur web
Page d'accueil du navigateur GNU IceCat sur un ordinateur personnel en février 2016.
Type
Application, client HTTP, plateforme informatique, navigateur (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Invention
Inventeur
Tim Berners-LeeVoir et modifier les données sur Wikidata
Date
20 décembre 1990Voir et modifier les données sur Wikidata
Utilisation
Utilise
Moteur de rendu HTML, extension de navigateur webVoir et modifier les données sur Wikidata
Usage
Navigation web (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modĂšle

Un navigateur web (ou navigateur Web ou fureteur au Québec) est un logiciel conçu pour consulter le World Wide Web, il peut mémoriser et trier les pages Web préférées de l'utilisateur dans des dossiers et sous-dossiers (marque-pages ou favoris).

Il en existe pour tous les matériels (ordinateur personnel, tablette tactile, téléphone mobile ou télévision).

Depuis les années 2010, les plus utilisés sont Google Chrome, Mozilla Firefox, Microsoft Edge (remplaçant d'Internet Explorer), Safari, Opera.

Terminologie

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Les termes « navigateur (web/Web) Â» ou « logiciel de navigation Â» sont recommandĂ©s en France par la DĂ©lĂ©gation gĂ©nĂ©rale Ă  la langue française et aux langues de France (DGLFLF)[1], ainsi qu'au Canada par l'Office quĂ©bĂ©cois de la langue française. Leur origine vient de Netscape Navigator, le navigateur phare en 1995-1996. Le premier terme utilisĂ© Ă©tait browser, comme en anglais. Par la suite, on a vu « fureteur Â»[2] (utilisĂ© au Canada), « butineur Â», « brouteur Â», « arpenteur Â», « fouineur Â» ou encore « explorateur Â» (inspirĂ© d'Internet Explorer). Le terme « navigateur Internet Â»[2], bien qu'incorrect, est Ă©galement souvent rencontrĂ©. « Navigateur Web Â» est utilisĂ© aussi au Canada[3],[2], tout comme « fureteur Â» (au QuĂ©bec)[2].

Fonctionnalités les plus utiles

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Accéder à un site web

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Il existe plusieurs maniĂšres d'accĂ©der Ă  un site web ; la plus courante est d'entrer l'adresse web dans la barre d'adresse du navigateur. On peut Ă©galement cliquer sur un lien hyper-texte dans une page web, qui conduira Ă  une autre page web.

Les navigateurs permettent de conserver tous les sites favoris de l'utilisateur, en les classant, ce qui permet de retrouver trĂšs facilement et rapidement le site Web dont on a besoin.

Rendu

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Article connexe : AccessibilitĂ© du web.

À l'Ă©cran

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Capture d'écran montrant une page du site globalforestwatch.org en novembre 2015.

Un navigateur web doit, au minimum, ĂȘtre capable d'afficher le texte d'une page web. Un navigateur en mode texte n'affiche souvent rien de plus. Les navigateurs couramment utilisĂ©s fonctionnent cependant en mode graphique et sont capables d'utiliser une typographie Ă©laborĂ©e, d'ajouter des images dans le texte, de jouer de la musique et des animations ainsi que d'interagir avec les actions de l'utilisateur.

Une page web est un texte Ă©crit dans le langage informatique HyperText Markup Language (HTML) qui donne au navigateur le texte Ă  afficher ainsi que la structure gĂ©nĂ©rale de la mise en page : titres, paragraphes, listes, tableaux, etc. La mise en page peut ĂȘtre amĂ©liorĂ©e par l'utilisation de feuilles de style en cascade (CSS) : marges, alignements, espacements, couleurs, bordures, etc.

La position des images dans une page web est donnĂ©e par le langage HTML. Les images sont gĂ©nĂ©ralement dans un format de donnĂ©es parmi les quatre suivants : GIF, JPEG, PNG ou WebP.

Depuis 2014, une bonne partie de ces rendus est réalisée par l'API d'HTML5.

Sur d'autres dispositifs

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La plupart des navigateurs permettent d'imprimer les pages web en noir et blanc ou en couleurs. En outre, des dispositifs particuliers peuvent ĂȘtre utilisĂ©s pour pallier un handicap visuel ou moteur.

Concurrence

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RÚglementation européenne

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La rĂ©glementation europĂ©enne, notamment le rĂšglement (UE) 2022/1925 du Parlement europĂ©en et du Conseil du 14 septembre 2022 relatif aux marchĂ©s contestables et Ă©quitables dans le secteur numĂ©rique considĂšre comme «navigateur internet» « une application logicielle qui permet aux utilisateurs finaux d’accĂ©der Ă  des contenus internet hĂ©bergĂ©s sur des serveurs connectĂ©s Ă  des rĂ©seaux tels que l’internet, y compris les navigateurs internet autonomes, ainsi que les navigateurs internet intĂ©grĂ©s ou inclus dans un logiciel ou Ă©quivalent, et d’interagir avec ces contenus[4] Â».

Liste de navigateurs

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Article connexe : Liste de navigateurs web.

La concurrence est animĂ©e par de nombreux acteurs, la technologie Ă©tant mĂ»re et accessible, aprĂšs trente cinq ans d’innovations. Il existe des versions diffĂ©rentes des navigateurs selon le type de machines : tĂ©lĂ©phone mobile, tablette ou ordinateur.

Une fenĂȘtre de navigation privĂ©e de Brave en 2025.

Voici, pour les navigateurs les plus populaires et par ordre alphabĂ©tique, les noms de leurs versions bureautique et mobile :

  • Brave, considĂ©rĂ© comme le navigateur qui protĂšge le plus la vie privĂ©e en 2020[5] ;
  • Google Chrome, Chromium ;
  • Microsoft Edge, successeur d’Internet Explorer ;
  • Mozilla Firefox, Firefox Mobile ;
  • Opera, OperaGX (Navigateur pour les gamers), Opera Mini ;
  • Safari ;
  • Vivaldi (Ă©manation d'Opera).

Parts de marché

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Moyenne en pourcents :

  • Chrome (Google) (71,2 %)
  • Safari (Apple) (14,1 %)
  • Edge + IE (Microsoft) (4,15 %)
  • Firefox (Mozilla) (2,35 %)
  • Samsung Internet (Samsung Electronics) (1,9 %)
  • Opera (Opera Software) (1,15 %)
  • Autres (5,15 %)
Les parts de marché des navigateurs Web dans le monde,
toutes plateformes confondues (Octobre 2025 - mettre Ă  jour)
Source Chrome
(Google)
Safari
(Apple)
Edge + IE
(Microsoft)
Firefox
(Mozilla)
Samsung Internet
(Samsung Electronics)
Opera
(Opera Software)
Autres
StatCounter[6] 73,2 % 13,3 % 4,6 % 2,2 % 1,7 % 1,8 % 3,2 %
W3Counter[7] 69,2 % 14,9 % 3,7 % 2,5 % 2,1 % 0,5 % 7,1 %
Moyenne 71,2 % 14,1 % 4,15 % 2,35 % 1,9 % 1,15 % 5,15 %

Note : ces statistiques ne sont que des estimations et comprennent une marge d'erreur difficile Ă  estimer. Ces erreurs sont dues Ă  plusieurs raisons : certains navigateurs se font passer pour d'autres afin de contourner certains sites web refusant l'accĂšs aux navigateurs non testĂ©s et de plus en plus de navigateurs, directement ou par le biais des extensions, bloquent les appels aux services de statistiques dans le but de protĂ©ger la vie privĂ©e de l'utilisateur.

Web mobile

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Les parts de marché des navigateurs mobiles dans le monde (mars 2025 - mettre à jour)
Source Chrome
(Google)
Safari
(Apple)
Samsung Internet
(Samsung)
Opera
(Opera Software)
UC Browser
(UCWeb)
Firefox
(Mozilla)
Autres
StatCounter[8] 66,9 % 22,7 % 3,6 % 1,7 % 1,3 % 0,6 % 3,2 %

Navigateurs les plus utilisés par pays

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Article dĂ©taillĂ© : Usage des navigateurs web.
Cette section est vide, insuffisamment dĂ©taillĂ©e ou incomplĂšte. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Navigateurs Web les plus utilisés par pays en septembre 2019[9].
  • Google Chrome

Histoire

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Chronologie des versions de navigateurs.

Les navigateurs web sont des logiciels complexes et en constante évolution, tant au niveau des fonctionnalités les plus utiles qu'au niveau de la sécurité, car les nouvelles fonctionnalités offrent de nouvelles failles.

WorldWideWeb, le premier navigateur.

Octobre 1990, le HTML

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Le premier navigateur s'appelle WorldWideWeb. Il est développé par l'inventeur du langage HTML, Tim Berners-Lee, en octobre-novembre 1990. C'est un navigateur en mode graphique. C'est également un éditeur HTML, ce qui n'est pas commun. La rapidité de développement est rendue possible par l'ordinateur choisi pour ce projet, un NeXT. Toutefois, le choix de cet ordinateur, rare, a sévÚrement limité la diffusion du navigateur. Plus tard, le navigateur est renommé Nexus pour éviter la confusion avec le World Wide Web.

En 1992, Erwise

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Le premier navigateur pour le systÚme X Window sur Unix est Erwise, créé en 1992 en Finlande par les étudiants Kim Nyberg, Kari SydÀnmaanlakka, Teemu Rantanen et Kati Borgers (née Suominen)[10].

Le troisiĂšme navigateur est ViolaWWW.

En 1993, NCSA Mosaic

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En 1993, apparaĂźt NCSA Mosaic. Ce navigateur, disponible sur de nombreux systĂšmes, provoqua l'accĂ©lĂ©ration fulgurante et exponentielle du Web. Il est le premier navigateur Ă  afficher les images (GIF et XBM) dans les pages web elles-mĂȘmes, puis Ă  supporter les formulaires interactifs dans les pages.

Logo Netscape
Logo Netscape.

En 1995, Netscape et Microsoft

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DÚs 1995, Netscape Navigator devient le navigateur dominant, développé par Marc Andreessen, ancien développeur de Mosaic.

En 1995, Microsoft sort également Internet Explorer 1.

À partir de 2000 et aprĂšs plusieurs annĂ©es de « guerre des navigateurs Â», c'est Internet Explorer qui devient le navigateur le plus utilisĂ©. La raison en est principalement sa prĂ©-installation au sein de Microsoft Windows, le systĂšme d'exploitation le plus utilisĂ© sur les ordinateurs personnels Ă  cette Ă©poque.

À compter de 2005, on note une rĂ©gression de la part de marchĂ© d'Internet Explorer (en raison des procĂšs pour abus de position dominante depuis 1998[11], surtout au bĂ©nĂ©fice de Mozilla Firefox.

En décembre 2008, Google Chrome

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En décembre 2008 sort le navigateur Google Chrome, édité par Google. En 2010, il fait partie des trois navigateurs les plus utilisés[12] et, en 2012, il devient le navigateur le plus utilisé[13].

De nombreux autres navigateurs se partagent les miettes, notamment :

  • les navigateurs basĂ©s sur le moteur de rendu Gecko de Mozilla Firefox : K-Meleon, SeaMonkey, Flock, Waterfox, IceWeasel et Galeon ;
  • les navigateurs basĂ©s sur Presto : Suite internet Opera version 9 et plus, Opera Mobile, Opera Mini, Wii Internet Channel, Nintendo DS Browser, Sony Mylo ;
  • les navigateurs basĂ©s sur KHTML du projet KDE : Konqueror ; ou sur son fork (WebKit) : Safari d'Apple, OmniWeb d'OmniGroup, Midori du projet Xfce, Epiphany.

Les versions dites « mobile Â»

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Devant le dĂ©veloppement croissant des smartphones et des tablettes numĂ©riques, plusieurs concepteurs de navigateurs sortent des versions dites « mobile Â» : Le navigateur Firefox Mobile (nom de code Fennec) est la version mobile de Firefox, Opera Mobile pour Opera, Internet Explorer Mobile la version mobile d'IE, etc. Des Ă©diteurs proposent des navigateurs uniquement pour mobiles : UC Browser, Dolphin Browser, etc.

Enfin, depuis le milieu des années 1990, apparaßt une multitude d'autres navigateurs plus ou moins populaires.

Les navigateurs assistés par intelligence artificielle

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À partir de 2023, une nouvelle gĂ©nĂ©ration de navigateurs web intĂšgre nativement l'intelligence artificielle gĂ©nĂ©rative. Ces navigateurs sont capables de lire, rĂ©sumer et structurer l'information Ă  la place de l'utilisateur,[14].

Cette rupture technologique est initiĂ©e par l'intĂ©gration de « copilotes Â» dans les navigateurs existants, comme Microsoft Copilot dans Microsoft Edge ou Gemini dans Google Chrome. De nouveaux acteurs proposent en outre une navigation repensĂ©e autour de l'IA. C'est le cas de l'entreprise Perplexity AI, qui, bien qu'initialement moteur de rĂ©ponse, propose une interface se substituant Ă  la navigation classique en affichant des rĂ©ponses sourcĂ©es plutĂŽt qu'une liste de liens bleus[15].

En juillet 2024, OpenAI entre également sur ce marché avec l'annonce de SearchGPT, brouillant la frontiÚre entre un agent conversationnel et un navigateur web[16]. D'autres navigateurs innovants, comme Arc (via sa fonctionnalité Browse for Me), génÚrent automatiquement des pages web personnalisées en synthétisant plusieurs sources en temps réel. Comet est un autre navigateur web basé sur Chromium et alimenté par l'intelligence artificielle[17]., lancé par Perplexity AI en juillet 2025[18].

Ces Ă©volutions marquent le passage d'une navigation « passive Â» Ă  une navigation « agentique Â», oĂč le logiciel accomplit des tĂąches pour l'utilisateur.

Fonctionnement

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Un navigateur web est composĂ© de divers modules logiciels permettant de communiquer suivant les standards des rĂ©seaux : un moteur de rendu des standards du Web, une interface utilisateur adaptĂ©e au systĂšme d'exploitation qui l'accueille et, accessoirement, un gestionnaire d'extensions (plugins).

Techniquement c'est, au minimum, un client HTTP.

Il en existe pour différents systÚmes d'exploitation (Linux, Windows, Mac OS, iOS et Android).

Le navigateur se connecte au serveur web hébergeant la ressource visée et la télécharge. Le protocole de communication généralement utilisé est HTTPS (version plus sécurisée de l'ancien protocole HTTP).

Le moteur de rendu du navigateur traite cette ressource, télécharge les éventuelles ressources associées (dépendances) et affiche le résultat sur l'écran de l'utilisateur.

Interface utilisateur

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Pour la grande majorité des navigateurs sur le marché, l'interface utilisateur est composée d'une zone d'affichage, éventuellement gérée sous forme d'onglets, d'une barre de menus déroulants, d'une barre d'outils, d'une barre d'état et, surtout, d'une barre d'adresse, parfois fusionnée, comme dans le cas de Firefox, de Chrome et de Chromium, avec la barre de recherches. Selon les navigateurs, il est possible de réorganiser et d'afficher ou non ces différents éléments.

La barre de menus abrite les favoris (ou marque-pages), les commandes des fichiers (ouverture, fermeture), les options de configuration, etc.

Scripts

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Articles dĂ©taillĂ©s : HTML dynamique, AJAX, JavaScript et Client side Scripting.

Dans le contexte du Web, un script est un programme informatique intégré à la page web et exécuté par le navigateur. Un script permet des tùches simples comme vérifier les données entrées dans un formulaire, gérer des menus ou réagir aux déplacements du pointeur de la souris. Le principal langage de script, cÎté client, est le JavaScript. Ce langage est standardisé par l'ECMA sous le nom d'ECMAScript.

Plugins

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Les navigateurs pouvant difficilement gérer l'ensemble des formats de données existants et futurs, les éditeurs de navigateurs ont été amenés à développer un mécanisme de modules d'extension qui prennent le nom de plugins ou de contrÎles ActiveX pour Internet Explorer.

Ceux-ci permettent d'afficher directement dans la fenĂȘtre du navigateur des donnĂ©es de formats trĂšs diffĂ©rents allant de documents PDF au contenu multimĂ©dia. Ce mĂ©canisme permet Ă©galement d'utiliser des langages de programmation cĂŽtĂ© client comme Flash (FLV)(obsolĂšte, remplacĂ© par webM) pour les animations, les applets Java ou la technologie Silverlight. La large diffusion d'un plugin Ă©tant nĂ©cessaire pour qu'un format de donnĂ©es ait une chance de s'imposer sur le Web, on en trouve en libre tĂ©lĂ©chargement sur les sites des sociĂ©tĂ©s Ă©ditrices de logiciels permettant de crĂ©er un type de contenu particulier.

Extensions

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Les extensions permettent d'ajouter de nouvelles fonctionnalités au navigateur, comme la météo dans la barre d'état, un blocage des publicités des sites Web et la préservation de la confidentialité des données personnelles issues de la navigation, des outils de développement Web, etc.

Cookies

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Les cookies sont des fichiers, déposés cÎté client, dans lesquels le serveur écrit des données servant à lier à une visite toute information d'état, comme les préférences d'affichage ou le contenu d'un panier d'achat.

Protocoles

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Les protocoles HTTP et HTTPS ne sont pas les seuls protocoles de communication qu'un navigateur web peut utiliser. Il peut aussi gĂ©rer les transferts de fichiers Ă  l'aide de FTP ou WebDAV. Certains navigateurs (comme Firefox) supportent les protocoles Gopher et NNTP (pour communiquer avec un serveur de news (« newsfeed Â», flux de donnĂ©es, sorte d'ancĂȘtre de RSS) sur Usenet qui prĂ©cĂ©dent de peu HTTP et sont devenus confidentiels aujourd'hui. Ces protocoles de communication sont gĂ©nĂ©ralement standardisĂ©s par l'IETF.

Certificats

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Les certificat Ă©lectroniques sont trĂšs largement utilisĂ©s sur les sites de commerce Ă©lectronique, les webmails ou autres sites sensibles (banques, impĂŽts, etc.) pour ajouter une couche de sĂ©curitĂ© supplĂ©mentaire aux Ă©changes.

Blockchain

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De nouveaux navigateurs web basent leur technologie sur la blockchain[19],[20],[21]. D'aprĂšs IBM, de tels navigateurs visent Ă  offrir un systĂšme de stockage des informations de navigation qui prĂ©serve la vie privĂ©e et la met entre les « mains de l'utilisateur Â» plutĂŽt que d'une tierce partie[19].

Vulnérabilités

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Du fait de sa forte diffusion dans le monde, le navigateur web est une cible privilégiée des malfaiteurs désireux de nuire aux internautes.

L'exploitation des traces numĂ©riques du navigateur web est utilisĂ©e par certaines entreprises de commerce Ă©lectronique[22] afin de « pister Â» les clients, les cookies Ă©tant susceptibles d'ĂȘtre bloquĂ©s (par des extensions, par exemple).

L'utilisation d'un login sur un navigateur peut, dĂšs la premiĂšre fois, ouvrir la possibilitĂ© d’ĂȘtre suivi par des sociĂ©tĂ©s de collecte de donnĂ©es lors des utilisations ultĂ©rieures du navigateur[23].[pas clair]

MalgrĂ© l’utilisation d'un bloqueur de publicitĂ©, il est possible, pour une sociĂ©tĂ© tierce, d'accĂ©der Ă  des donnĂ©es privĂ©es[23].[pas clair]

Variétés d'attaques possibles

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L'internaute est menacĂ© Ă  travers son navigateur par des attaques informatiques comme le profilage et l'analyse comportementale Ă  des fins de revente marketing, le vol de donnĂ©es personnelles par accĂšs Ă  ses fichiers[24][pas clair], l'escroquerie par hameçonnage[25], ou par le crash de son ordinateur par un bug du navigateur[26][pas clair].

Modules logiciels pouvant ĂȘtre ciblĂ©s

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Un navigateur est constituĂ© de modules divers rĂ©alisant des fonctions bien dĂ©terminĂ©es qui possĂšdent chacun ses propres vulnĂ©rabilitĂ©s. Par exemple, un interprĂ©teur d'URL est vulnĂ©rable aux attaques par hameçonnage, un interprĂ©teur de code HTML ou XHTML (plus rĂ©cent) peut faire une mauvaise interprĂ©tation des instructions de description et un interprĂ©teur de langage de script (JavaScript, VBScript...) est vulnĂ©rable aux boucles sans fins ou Ă  des exploitations de bugs. Un environnement d'exĂ©cution d'applications (Applet Java, ActiveX, plugins) ou une barre d'outils possĂšdent Ă©galement des vulnĂ©rabilitĂ©s[rĂ©f. souhaitĂ©e].

Notes et références

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  1. ↑ Commission d’enrichissement de la langue française, « logiciel de navigation Â», sur FranceTerme, ministĂšre de la Culture (consultĂ© le 5 juillet 2020).
  2. ↑ a b c et d « navigateur Web Â», Grand Dictionnaire terminologique, Office quĂ©bĂ©cois de la langue française (consultĂ© le 5 juillet 2020).
  3. ↑ Bureau de la Traduction du Canada, « Web (Recommandation linguistique du Bureau de la traduction) Â», sur termiumplus.gc.ca (consultĂ© le 5 juillet 2020).
  4. ↑ RĂšglement (UE) 2022/1925 du Parlement europĂ©en et du Conseil du 14 septembre 2022 relatif aux marchĂ©s contestables et Ă©quitables dans le secteur numĂ©rique.
  5. ↑ (en) Douglas J. Leith, « Web Browser Privacy: What Do Browsers Say When They Phone Home? Â» [PDF], 24 fĂ©vrier 2020.
  6. ↑ « Parts de marchĂ© selon StatCounter (Monde) Â», sur gs.statcounter.com, octobre 2025.
  7. ↑ « Parts de marchĂ© selon W3Counter (Monde) Â», sur www.w3counter.com, octobre 2025.
  8. ↑ Parts de marchĂ© selon StatCounter
  9. ↑ StatCounter
  10. ↑ (en) « Xconomy : The Greatest Internet Pioneers You Never Heard Of : The Story of Erwise and Four Finns Who Showed the Way to the Web Browser Â», sur xconomy.com, 3 mars 2009 (consultĂ© le 6 aoĂ»t 2020).
  11. ↑ « Aux USA, aprĂšs des annĂ©es de procĂšs, Microsoft reste indemne et sans rival Â», sur ladepeche.fr, 18 septembre 2007 (consultĂ© le 27 septembre 2024))
  12. ↑ « StatCounter Global Stats - Browser, OS, Search Engine including Mobile Usage Share Â», sur StatCounter Global Stats (consultĂ© le 6 aoĂ»t 2020).
  13. ↑ « 01 Business Forum Â», sur BFM BUSINESS (consultĂ© le 6 aoĂ»t 2020).
  14. ↑ (en) « The Browser Company launches Arc Search, an AI-powered iPhone browser that browses for you Â», sur The Verge, 28 janvier 2024 (consultĂ© le 15 dĂ©cembre 2025).
  15. ↑ « Perplexity, le moteur de recherche qui dĂ©fie Google Â», Le Monde,‎ 4 janvier 2024 (lire en ligne, consultĂ© le 15 dĂ©cembre 2025).
  16. ↑ (en) « SearchGPT is a prototype of new search features Â», sur OpenAI, 25 juillet 2024 (consultĂ© le 15 dĂ©cembre 2025).
  17. ↑ Edward Back, « On a testĂ© Comet, le navigateur qui bouscule tout : voici pourquoi Perplexity pourrait bien redĂ©finir notre rapport Ă  Internet Â», Futura, 17 juillet 2025 (consultĂ© le 20 juillet 2025).
  18. ↑ (en) David Pierce, « Perplexity launches Comet, its first browser with AI search Â», The Verge,‎ 3 octobre 2024 (lire en ligne, consultĂ© le 3 aoĂ»t 2025).
  19. ↑ a et b (en) « IBM Files Patent for a Blockchain-Based Web Browser Â», sur CoinDesk, 10 aoĂ»t 2019 (consultĂ© le 5 aoĂ»t 2020).
  20. ↑ (en-US) « YouTube Censorship Drives Uptake of Crypto-Powered Video Platforms Â», sur Bitcoin News, 5 aoĂ»t 2019 (consultĂ© le 5 aoĂ»t 2020).
  21. ↑ (en) « Daily Users of Brave’s Blockchain Web Browser Pass 4 Million Â», sur Cointelegraph (consultĂ© le 5 aoĂ»t 2020).
  22. ↑ Laurent Checola, « Vie privĂ©e sur Internet : des "empreintes digitales" laissĂ©es par les navigateurs web Â», Le Monde,‎ 18 mai 2010 (lire en ligne).
  23. ↑ a et b « Il est impossible de protĂ©ger les utilisateurs de Facebook contre l’exploitation de leurs donnĂ©es Â», sur The Conversation (consultĂ© le 6 aoĂ»t 2020).
  24. ↑ (en) Willem De Groef, Dominique Devriese et Frank Piessens, « Better Security and Privacy for Web Browsers: A Survey of Techniques, and a New Implementation Â», Formal Aspects of Security and Trust, Springer,‎ 2012, p. 24 (ISBN 978-3-642-29420-4, DOI 10.1007/978-3-642-29420-4_2, lire en ligne, consultĂ© le 28 juillet 2024).
  25. ↑ Avisha Das, Shahryar Baki, Ayman El Aassal et Rakesh Verma, « SoK: A Comprehensive Reexamination of Phishing Research From the Security Perspective Â», IEEE Communications Surveys & Tutorials, vol. 22, no 1,‎ 21/2020, p. 671–708 (ISSN 1553-877X et 2373-745X, DOI 10.1109/COMST.2019.2957750, lire en ligne, consultĂ© le 28 juillet 2024).
  26. ↑ (en) Shravan Narayan, Craig Disselkoen, Tal Garfinkel et Nathan Froyd, « Retrofitting Fine Grain Isolation in the Firefox Renderer Â», USENIX Security Symposium,‎ 2020, p. 699–716 (ISBN 978-1-939133-17-5, lire en ligne, consultĂ© le 28 juillet 2024).

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

  • Les navigateurs web, sur Wikimedia Commons
  • navigateur web, sur le Wiktionnaire

Articles connexes

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  • Liste de navigateurs web
  • Évolution de l'usage des navigateurs web
  • Moteur de rendu HTML, Hypertext Markup Language (HTML)
  • World Wide Web
  • Plugin
  • Marque-page
  • Applet
  • Gestionnaire de tĂ©lĂ©chargement
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  • Tor Browser
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  • GNOME Web
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  • UR
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  • Opera Mobile
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  • Sleipnir
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  • eww
  • Links
  • Lynx
  • w3m
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  • Dillo
  • Ladybird
  • Lunascape
  • NetSurf
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