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Page d’aide sur l’homonymie

Ne doit pas ĂȘtre confondu avec la notion de bien commun en philosophie ou la notion de biens communs en Ă©conomie.

Exemple de bibliothÚque partagée libre et gratuite, construite par les élÚves d'un lycée pour y entreposer des livres librement apportés et librement empruntés (ici en 2016 sur le Port de Saint-Goustan, à Auray dans le Morbihan).

Les communs — en anglais : commons â€” sont des ressources partagĂ©es, gĂ©rĂ©es et maintenues collectivement par une communautĂ© ; celle-ci Ă©tablit des rĂšgles dans le but de prĂ©server et pĂ©renniser ces ressources[1] tout en fournissant aux membres de cette communautĂ© la possibilitĂ© et le droit de les utiliser, voire, si la communautĂ© le dĂ©cide, en octroyant ce droit Ă  tous. Ces ressources peuvent ĂȘtre naturelles (une forĂȘt, une riviĂšre), matĂ©rielles (une machine-outil, une maison, une centrale Ă©lectrique) ou immatĂ©rielles (une connaissance, un logiciel).

Les communs impliquent que la propriĂ©tĂ© n'est pas conçue comme une appropriation ou une privatisation, mais comme un usage[2], rejoignant la notion de possession exposĂ©e par Pierre-Joseph Proudhon dans Qu'est-ce que la propriĂ©tĂ© ?. Les communs forment une troisiĂšme catĂ©gorie, intermĂ©diaire ou Ă  part, par rapport Ă  la propriĂ©tĂ© publique et Ă  la propriĂ©tĂ© privĂ©e. Elinor Ostrom, Prix Nobel d’économie pour ses travaux sur les biens communs, utilise le terme de « faisceaux de droits Â» pour caractĂ©riser la propriĂ©tĂ© commune[3].

Selon Benjamin Coriat, il ne faut pas confondre un « commun Â» avec un « bien commun Â». Un bien commun est quelque chose qui appartient Ă  tous mais qui n'est pas forcĂ©ment gĂ©rĂ© comme un commun ; ainsi, « [
] l’atmosphĂšre appartient Ă  tous. C’est un « bien commun Â», mais pour autant ce n’est pas un commun. Car, malgrĂ© les quelques rĂ©glementations mises en place, il n’y a pas de gouvernance permettant de gĂ©rer les effets de serre et les Ă©missions de CO2 Â»[4].

Histoire

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Le droit romain utilisait les concepts de res nullius ou res extra patrimonio, objets juridiques extĂ©rieurs aux biens patrimoniaux, parmi lesquels se trouvaient les res publicae (le domaine public, tels les fleuves navigables) et les res communes (littĂ©ralement les « biens [ou choses] communes Â» : ce qui appartient Ă  tous, ce que nul ne peut s'attribuer au dĂ©triment d'autrui, tels les rivages, les mers, les ocĂ©ans...)[5].

On retrouve ce terme juridique romain dans la notion anglaise traditionnelle de la « terre commune Â» (common lands, en anglais) de laquelle dĂ©rive le terme « communs Â» (commons). Cependant, si les common lands Ă©taient probablement possĂ©dĂ©es collectivement par une entitĂ© lĂ©gale, la Couronne ou une personne seule, ils Ă©taient soumis Ă  diffĂ©rentes rĂšgles de gestion et d'usage concernant par exemple le pĂąturage, la chasse, la coupe de bois, de branchages, la collecte de rĂ©sine, etc.

Le terme « communs Â» dans la thĂ©orie Ă©conomique moderne en est venu Ă  dĂ©signer une ressource naturelle ou culturelle accessible Ă  tous les membres d'une sociĂ©tĂ© : air, eau, terres habitables...

L'Ă©chec dit de la « tragĂ©die des communs Â» est une mĂ©taphore qui s'est rĂ©pandue aux dĂ©buts des sciences Ă©conomiques, au XVIIIe siĂšcle. Les premiers Ă©crivains et scientifiques Ă©conomistes soutenaient que la RĂ©volution agricole britannique et les lois de la rĂ©forme agraire Ă©taient en faveur d'une propriĂ©tĂ© unifiĂ©e de la terre. Ils ont tentĂ© de se dĂ©barrasser des droits d'usage traditionnels des commoners et utilisĂ© la tragĂ©die des communs qui se trouvait ĂȘtre une mĂ©taphore adaptĂ©e. Ils ont citĂ© entre autres la polĂ©mique d'Aristote contre la Polis de Platon dans le sens oĂč « la propriĂ©tĂ© de tout le monde n'est la propriĂ©tĂ© de personne Â» et respectivement « le bien le plus partagĂ© est le moins gardĂ© Â». Le conflit autour de la dissolution des communs traditionnels a jouĂ© un rĂŽle clĂ© sur l'amĂ©nagement du paysage et les modĂšles de propriĂ©tĂ© et d'utilisation coopĂ©rative des terres[6].

Plus tard, d'autres Ă©conomistes, notamment Elinor Ostrom en travaillant sur la thĂ©orie de l'action collective et la gestion des biens communs et des biens publics (matĂ©riels ou immatĂ©riels), et dans le cadre de la « nouvelle Ă©conomie institutionnelle Â», ont montrĂ© qu'en rĂ©alitĂ© depuis la prĂ©histoire, de nombreux groupes humains de par le monde ont rĂ©ussi Ă  dĂ©velopper des systĂšmes de gestion collective de ressources pas, peu, difficilement, lentement ou coĂ»teusement renouvelables (terres cultivables, ressources en gibier, en poissons, en bois et en eau potable ou d'irrigation notamment). En 2009, Elinor Ostrom a Ă©tĂ© la premiĂšre femme Ă  recevoir le « prix Nobel Â» d'Ă©conomie (avec Oliver Williamson) « pour son analyse de la gouvernance Ă©conomique, et en particulier, des biens communs Â»[7],[8]. Ses travaux dĂ©veloppent l'idĂ©e que le meilleur gage de prĂ©servation de certaines ressources en est une gestion partagĂ©e et nĂ©gociĂ©e. Ce mode de gestion se rĂ©vĂ©lerait dans certains cas plus efficace que la propriĂ©tĂ© privĂ©e ou publique, par exemple pour gĂ©rer l'eau ou les semences, et serait particuliĂšrement appropriĂ© pour penser la prĂ©servation des ressources environnementales ou des connaissances numĂ©risĂ©es — deux domaines oĂč la question de la propriĂ©tĂ© ne serait pas pertinente.

En 2015, Silvia Federici dĂ©veloppe, sur la base de ses travaux sur les communs autochtones et sa vision critique et politique des communs, une dĂ©finition en huit points[9] :

  • des espaces autonomes, cherchant Ă  dĂ©passer les divisions & Ă  crĂ©er les conditions nĂ©cessaires Ă  l'autogestion ;
  • l'existence d'une propriĂ©tĂ© collective, sous la forme de ressources naturelles ou sociales partagĂ©es, accessibles Ă  toutes et tous sans aucun distinction, mais qui ne peuvent ĂȘtre vendues ;
  • une nature non pas des choses mais de relations sociales Ă  travers une mise en commun et des liens de solidaritĂ© ;
  • un fonctionnement sur la base de rĂšgles Ă©tablies qui stipulent comment utiliser et prĂ©server la richesse commune, les droits et les devoirs des communeuses et communeurs ;
  • l'impossibilitĂ© d'exister sans communautĂ© ;
  • le fondement sur la coopĂ©ration sociale, les relations de rĂ©ciprocitĂ© et la responsabilitĂ© Ă  l'Ă©gard de la reproduction de la ressource partagĂ©e ;
  • la structuration autour de prises de dĂ©cisions collectives, pouvoir de base dĂ©coulant de compĂ©tences attestĂ©es, ainsi que sur la rotation des fonctions de pouvoir ;
  • une perspective qui encourage l'intĂ©rĂȘt commun dans tous les aspects de la vie & de l'action publique.

En France, la Crise Ă©conomique liĂ©e Ă  la pandĂ©mie de Covid-19 met Ă  l'ordre du jour une sociĂ©tĂ© oĂč les communs pourraient ĂȘtre d'ordre constitutionnel. Une proposition de loi constitutionnelle, dite « Construire le monde d'aprĂšs Â», prĂ©sentĂ©e par la sĂ©natrice Nicole Bonnefoy et « visant, face Ă  la crise actuelle, Ă  construire le monde d’aprĂšs fondĂ© sur la prĂ©servation des biens communs Â»[10] a Ă©tĂ© discutĂ©e au SĂ©nat le 10 dĂ©cembre 2020[11][source secondaire souhaitĂ©e].

Classification

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Les communs physiques

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Communs de l'eau

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Les usages de l'eau sont généralement organisés comme des communs[12].

Au XIXe siĂšcle en France, la conceptualisation des systĂšmes d'irrigation comme des ressources naturelles par les ingĂ©nieurs des Ponts et ChaussĂ©es s'est faite contre la gestion en commun de ces systĂšmes par leurs usagers au sein des associations syndicales[13],[14].

Communs forestiers et paysagers

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Articles dĂ©taillĂ©s : ForĂȘt usagĂšre et ForĂȘt communautaire.

Les bois peuvent ĂȘtre gĂ©rĂ©s en communs par leurs habitants ou usagers[15].

Chez les paysans europĂ©ens du second millĂ©naire, les usages et la gestion des bois en communs ont existĂ© comme compromis avec les seigneurs fĂ©odaux, puis ont connu des Ă©volutions vers plus d'autonomie lors des rĂ©volutions nationales, avant d'ĂȘtre progressivement dĂ©mantelĂ©s par les transformations capitalistes des sociĂ©tĂ©s europĂ©ennes[16],[17],[18].

Au BrĂ©sil, les quilombos gĂšrent leurs forĂȘts de maniĂšre commune[19]. Au Cameroun, le modĂšle des forĂȘts communautaires rĂ©pond aussi au concept des communs forestiers[20].

Certaines critiques dĂ©noncent que les pouvoirs internationaux dĂ©clarent les forĂȘts tropicales comme des patrimoines communs de l'humanitĂ©: il ne s'agirait lĂ  pas de communs populaires mais d'une continuation de l'extraction coloniale du bois[21],[22].

Outre les bois, d'autres aspects des terres peuvent ĂȘtre mis en communs, ce qu'on peut appeler des « communs paysagers Â»[23]. Ainsi, le pĂąturage de montagne peut ĂȘtre organisĂ© comme un commun[24].

Communs négatifs

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Parmi les communs environnementaux et en plus des communs Ă©voquĂ©s par Elinor Ostrom comme les cours d'eau, les forĂȘts, les pĂąturages, les zones humides, on peut considĂ©rer des communs dits nĂ©gatifs. Selon le chercheur Alexandre Monnin[25] on peut appliquer la notion de communs nĂ©gatifs Ă  la gestion des centrales nuclĂ©aires abandonnĂ©es[26]. Cette notion serait apparue Ă  la suite de l'accident nuclĂ©aire de Fukushima[27].

La notion de commun négatif se rapproche de celle de communs latents de Anna Tsing[28].

Communs urbains

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D'aprĂšs Daniela Festa dans un article paru dans GĂ©oconfluences, les communs urbains dĂ©signent les biens ou services, publics ou privĂ©s, dont le « caractĂšre commun dĂ©pend des fonctions qu'ils peuvent remplir socialement Â»[29]. Il peut s'agir aussi bien de parcs, de friches, de places publiques, de services urbains, des logements sociaux ou du traitement des dĂ©chets. On peut aussi parler de reconstitution de biens communs quand il s'agit de rĂ©crĂ©er des expĂ©riences de partage du passĂ© comme le partage d'un four Ă  bois ou « via les rĂ©seaux alimentaires alternatifs comme les potagers collectifs Â»[30]. Un exemple de communs urbains est le BĂątiment 7 de Pointe-Saint-Charles au QuĂ©bec[31].

Contrairement Ă  la thĂ©orie Ă©conomique sur l'accĂšs des ressources dites rivales d'Elinor Ostrom, les communs urbains se caractĂ©risent par l'absence de rivalitĂ© et un accroissement de la valeur (Ă©conomie) par l'intensitĂ© de son utilisation[32]. Les communs urbains respectent les principes de base des communs[33]. Ils partagent Ă©galement les mĂȘmes contradictions que les autres communs, mais de maniĂšre « hyperconcentrĂ©e Â» en raison de la centralitĂ© de la ville dans les dynamiques d'accumulation et de dĂ©possession propres au nĂ©olibĂ©ralisme et de la densitĂ© intrinsĂšque qui multiplie les interactions , la production de valeur, les relations de conflits et de coalition entre les sujets[34]. La spĂ©cificitĂ© des communs urbains rĂ©side Ă©galement dans le fait qu'ils sont une solution au conflit d'usage de l'espace urbain[35].

Par ailleurs, le caractĂšre commun n'est pas toujours dĂ©fini et stable en raison des diffĂ©rents intĂ©rĂȘts qui se coalisent dans l'usage et la prise en charge des communs et des communautĂ©s, qui se superposent mutuellement au fur et Ă  mesure de leur implication dans les communs. Par exemple, les jardins collectifs sont un lieu de production alimentaire pour les uns mais un lieu de socialisation ou de communication pour d'autres[36]. Des exemples de communs alimentaire sont fournis par l'association Vergers urbain[37].

Des initiatives se font jour, pour demander davantage de pistes cyclables et partant, respirer un air plus pur. La résistance contre la société de la voiture est un pas en direction de la réappropriation des communs que constituent les routes et la voirie[38].

Communs de la santé

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Les biens de la santé sont généralement des communs[39],[40]. Ainsi, les principes actifs des médicaments sont des biens communs[41].

Par ailleurs, les produits du corps humain comme le sang, la moelle osseuse, le lait, le sperme, les cornĂ©es, les os, la peau et les organes sont hors du commerce et sont gĂ©nĂ©ralement gĂ©rĂ©s par leurs usagers dans l'intĂ©rĂȘt du bien commun[42].

Dans les hÎpitaux français, l'implication des acteurs de terrain dans la gestion des financements rapprocherait le systÚme hospitalier d'un commun[43].

Communs immatériels

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Communs de la connaissance

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Les communs n'Ă©voquent pas que des biens matĂ©riels, mais se rĂ©fĂšrent Ă©galement aux biens immatĂ©riels. La connaissance est l’action, le fait de comprendre, de connaĂźtre les propriĂ©tĂ©s, les caractĂ©ristiques, les traits spĂ©cifiques de quelque chose[44]. L’une des caractĂ©ristiques de la connaissance, qui incite Ă  la considĂ©rer comme un commun est son caractĂšre additif. HervĂ© Le Crosnier, chercheur en Sciences de l’information et de la communication (SIC), nous dit en ce sens : « la valeur mĂȘme d’une connaissance dĂ©pend de la façon dont elle est reprise, utilisĂ©e, amĂ©liorĂ©e, adaptĂ©e et sert in fine de support Ă  la crĂ©ation de nouvelles connaissances. Â»[45] ValĂ©rie Peugeot confirme qu’il rĂ©sulte des communs un bĂ©nĂ©fice pour le savoir car « le savoir humain grandit par accumulation, par sĂ©dimentation, de façon incrĂ©mentale et il n’est de connaissance qui ne soit nourrie des dĂ©couvertes et idĂ©es des gĂ©nĂ©rations prĂ©cĂ©dentes Â»[46]. Montaigne, dans ses Essais sur l’éducation, valorisait cette appropriation subjective des connaissances qui contribue Ă  en faire Ă©clore des nouvelles : « Les abeilles pilotent deçà delĂ  les fleurs, mais elles en font aprĂšs le miel, qui est tout leur ; ce n’est plus thym ni marjolaine : ainsi les piĂšces empruntĂ©es d’autrui, il les transformera et confondra, pour en faire un ouvrage tout sien, Ă  savoir son jugement. Son institution, son travail et Ă©tude ne vise qu’à le former Â»[47].

La question des communs de la connaissance ne se résume donc pas uniquement à l'accÚs aux ressources, mais à leur libre diffusion et leur développement permanent.

Les communs de la connaissance sont proches de ce que Philippe Aigrain nomme les « communs informationnels Â». Le terme « information Â» fait allusion Ă  la nature immatĂ©rielle du bien en question (par contraste avec les biens communs physiques) mais le terme « connaissance Â» insiste davantage sur les processus intellectuel et collectif.

La connaissance est un bien non rival, au sens oĂč la consommation par une personne ne diminue pas la part d'une autre. Cette caractĂ©ristique l'oppose aux communs matĂ©riels. Dans le cas de la connaissance, le partage et la diffusion permettent d'enrichir la ressource, contrairement Ă  un bien rival, que la dĂ©multiplication des consommateurs risque d'appauvrir[48].

RÎle du numérique
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Article dĂ©taillĂ© : Commun numĂ©rique de connaissance.

Cette accumulation des savoirs visant leur appropriation et leur dĂ©veloppement s’est grandement dĂ©veloppĂ©e avec l’avĂšnement du numĂ©rique. « Le numĂ©rique a Ă©tĂ© le vecteur de la construction de communs de la connaissance, ou communs immatĂ©riels Â»[49].

Les outils techniques et de crĂ©ation permettent aujourd’hui non seulement une diffusion et le partage de connaissance, mais Ă©galement de coordonner et de mettre en action coopĂ©rativement des individus pour produire ses savoirs. L’un des communs de la connaissance les plus connus du grand public reste Ă  ce jour Wikipedia.

Il devient alors possible de penser les communs de la connaissance Ă  l’échelle du monde selon HervĂ© Le Crosnier. L’en-commun dĂ©finit par l’historien Achille MbembĂ© est perçu comme une dynamique collective qui transcende la ressource (le « bien Â» lui-mĂȘme) en un commun rendu possible Ă  l’échelle du monde, la numĂ©risation fluidifiant non seulement le transfert du savoir lui-mĂȘme (rĂŽle traditionnel de l’école) mais Ă©galement le support de ce savoir (livre, enregistrement sonore ou vidĂ©o, et de plus en plus documents Ă©lectroniques).

Enclosures
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Article connexe : Mouvement des enclosures.

Limiter la circulation des connaissances paraĂźt comme le dĂ©montre HervĂ© Le Crosnier, contraire Ă  l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral car priverait alors l’émergence de nouvelles connaissances. L’exemple de la mĂ©decine est criant. Ne pas laisser circuler le savoir mĂ©dical ou les mĂ©dicaments, pourrait alors freiner la recherche et empĂȘcher l’amĂ©lioration du bien-ĂȘtre mondial.

Cependant, si le numérique a facilité techniquement cette mise en commun des connaissances, la nature des savoirs et des cultures est complexe et vient compliquer cette action.

Le savoir possĂšde Ă  la fois le caractĂšre d’un « bien public Â» au sens Ă©conomique (l’usage par l’un ne diminue en rien celui de l’autre), mais possĂšde Ă©galement la spĂ©cificitĂ© d’un bien qu’on ne peut pas ĂŽter Ă  une personne (on ne peut pas me retirer ce que je sais). Il est Ă©galement bardĂ© de droits de propriĂ©tĂ©. LĂ  oĂč il y a communs il y a souvent « enclosure Â». Les communs de la connaissance renvoient aux questions de droit d’auteur, d’accĂšs au document et Ă  l’information. La naissance des licences Creative Commons permet de rĂ©gler le problĂšme de droit d'usage. Ces licences vont au-delĂ  des rĂšgles juridiques, elles symbolisent Ă©galement la volontĂ© de construire un espace de partage.

En définitive introduire les communs sur les connaissances permet de penser autrement les problématiques de diffusion et d'appropriation qui ont été bousculées par l'avÚnement du web et la numérisation des données.

Les communs ne sont pas seulement des ressources, c'est un mode de gouvernance qui s'organise selon un triptyque qui englobe les ressources elles-mĂȘmes, la communautĂ© qui les gĂšre et les rĂšgles de gestion Ă©dictĂ©es.

Pour Ă©laborer ces rĂšgles, les membres de la communautĂ© concernĂ©e doivent faire entendre leurs arguments individuels, les confronter et trouver des points de consensus. Les communs de la connaissance impliquent la participation active des acteurs, ils relient individu et collectif, dĂ©veloppement individuel et pouvoir d’agir collectif.

Dans la construction des communs de la connaissance, l’école Ă  son rĂŽle Ă  jouer, c’est ce dont nous parle l’ouvrage de Marion Carbillet et HĂ©lĂšne Mulot[50].

Communs de service

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L'universitaire Thomas Perroud propose en 2023 d'Ă©largir la notion de commun, qui concerne habituellement les biens, aux services, plus spĂ©cifiquement aux services publics. Dans son analyse, les communs permettent de repenser leur gouvernance, mĂȘme si les communs (notamment analysĂ©s et dĂ©finis par Elinor Ostrom) et les services publics ont des diffĂ©rences importantes. Les principales sont les suivantes : les communs (selon Ostrom) concernent des communautĂ©s limitĂ©es et sont administrĂ©s de maniĂšre horizontale alors que les services publics ont pour mission d'ĂȘtre accessibles Ă  un public indĂ©fini et sont administrĂ©s de maniĂšre verticale. L'auteur propose une troisiĂšme voie[Laquelle ?], qu'il appelle la « coopĂ©rative de service public Â»[51].

SystĂšme organisationnel

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Du point de vue de l'organisation sociale, un commun est un systÚme ouvert. Il nécessite la mise en place de mécanismes spécifiques pour faciliter la contribution des personnes qui auraient envie de contribuer envers le commun (appelées alors contributeur/rices), et penser les rÚgles et la gouvernance pour rendre le commun résilient (et donc la ressource pérenne). Fortement liées aux valeurs, les rÚgles et la flexibilité autour du commun se définissent ensemble de façon progressive[52].

Territorial

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Une ressource territoriale est un systÚme qui contient plusieurs ressources qui forment un tout. Cela fait donc davantage sens de gérer ces ressources ensemble.

Exemples :

  • Une forĂȘt (arbres, fleurs, plantes, champignons, animaux...)
  • Un lac (vĂ©gĂ©tation, eau, animaux...)
  • Un lotissement de maisons

Ressource

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Elle se veut la plus ouverte possible, soit gĂ©rĂ©e de maniĂšre transparente et commune en vue de :

  • favoriser la contribution de tous ;
  • faire en sorte que la ressource ne soit pas accaparĂ©e par un groupe d'individus ;
  • favoriser sa duplication.

ModĂšles contributifs

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Couple contribution/rétribution

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La rĂ©silience d'un commun provient avant tout de l'activitĂ© de sa communautĂ©, quand quelqu'un agit et produit de la richesse envers un commun, cette action est appelĂ©e « contribution Â», c'est la base de la relation de la communautĂ© envers le commun. Pour mettre en place un systĂšme efficace de contribution, il faut faire en sorte que la ressource soit partagĂ©e, accessible et appropriable par le plus grand nombre. L'important est d'avoir une ressource ouverte.

Quand une personne crĂ©e de la richesse vers un commun (contribution) on peut mettre des mĂ©canismes de « rĂ©tribution Â» au sein de ce dernier. C'est-Ă -dire un Ă©change de richesse du commun vers la personne ; ça peut ĂȘtre de la nourriture, de l'argent, un service, etc. Les rĂ©tributions sont particuliĂšrement importantes lorsque les membres de la communautĂ© ne sont pas les utilisateurs direct du commun dont ils prennent soin. Lorsque les contributeurs sont bĂ©nĂ©ficiaires directs de la valeur offerte par le commun, ils peuvent dĂ©cider de contribuer sans rĂ©tribution directe au titre des avantages qu'ils tirent de la ressource. Par exemple, WikipĂ©dia ne rĂ©tribue pas ses rĂ©dacteur/rices directement, mais quand on donne du temps pour ajouter des donnĂ©es sur la plateforme, nous pouvons nous-mĂȘmes par ailleurs profiter de la richesse accumulĂ©e dans cette derniĂšre, et si personne ne donnait de son temps cela ne serait pas possible. Donc ici la rĂ©tribution de chaque contributeur est d'avoir une encyclopĂ©die complĂšte, gratuite et libre. En libĂ©rant la connaissance, cela nous permet aussi d'utiliser la connaissance libĂ©rĂ©e par les autres.

Couple usage/réciprocité

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Celles et ceux qui accÚdent au commun ne sont pas forcément des contributeurs. La communauté qui prend soin de la ressource peut mettre en place des systÚmes de réciprocités[53] vis-à-vis de la ressource dans l'optique d'assurer sa pérennité. Ainsi des acteurs marchands qui souhaitent exploiter le commun dans le cadre de leurs activités marchandes peuvent proposer des réciprocités à la ressource en échange de cet usage et ainsi s'inscrire dans un bon entretien de la ressource, sans participer directement à son entretien ou son développement.

ModĂšles contributifs

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Ces pratiques de travail, de collaboration et d'échanges sont appelées les modÚles contributifs[54] ou économie de la contribution[55].

ModĂšle contributif autour d'un commun.
ModĂšle contributif autour d'un commun.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • (en) Bauwens Michel et Vasilis Kostakis, 2017, Manifeste pour une vĂ©ritable Ă©conomie collaborative: vers une sociĂ©tĂ© des communs, traduit par Olivier Petitjean, Paris, France, Éditions Charles LĂ©opold Mayer, 105 p. | URL:https://books.google.fr/books?id=z2k7DwAAQBAJ&dq=Bauwens+Michel+communs&lr=&hl=fr&source=gbs_navlinks_s
  • (en) Bollier, David. "The Commons". Public Sphere Project. Schuler. Retrieved 26 October 2015.
  • (en) Bowers, Chet. (2006). Revitalizing the Commons: Cultural and Educational Sites of Resistance and Affirmation. Lexington Books.
  • (en) Bowers, Chet. (2012). The Way Forward: Educational Reforms that Focus on the Cultural Commons and the Linguistic Roots of the Ecological Crisis. Eco-Justice Press.
  • Cornu Marie, Fabienne Orsi, Judith Rochfeld (sous la direction de), Dictionnaire des biens communs, Paris, PUF, 2017 (ISBN 978-2130654117)
  • HervĂ© Le Crosnier, Olivier Ertzscheid, ValĂ©rie Peugeot, SilvĂšre Mercier et Lionel Maurel, « Vers les « communs de la connaissance Â» Â», Documentaliste-Sciences de l'Information, vol. 48, no 3,‎ 2 novembre 2011, p. 48-59 (ISSN 0012-4508 et 1777-5868, DOI 10.3917/docsi.483.0048, lire en ligne, consultĂ© le 11 dĂ©cembre 2018).
  • Crosnier HervĂ© Le, 2014,.«Communs de la connaissance : de quoi parlons-nous ?» Revue de l'association des bibliothĂ©caires de France, octobre 2014, no 76, p. 8-11
  • Silvia Federici, RĂ©enchanter le monde : le fĂ©minisme et la politique des communs Â», traduit de l'anglais par NoĂ©mie Grunenwald, Paris/GenĂšve, 10 juin 2022, 304 p. / 14 Ă— 21 cm, (ISBN 978-2-940426-63-8), ISSN 1662-3231
  • Daniela Festa (avec la contribution de MĂ©lanie Dulong de Rosnay et Diego Miralles Buil) (2018), « Les communs Â», notion Ă  la une de GĂ©oconfluences, juin 2018.
  • (en) Fourier, Charles. (1996). The Theory of the Four Movements (Cambridge University Press)
  • (en) Gregg, Pauline. (2001). Free-Born John: A Biography of John Lilburne (Phoenix Press)
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  • (en) Hill, Christopher. (1984). The World Turned Upside Down: Radical Ideas During the English Revolution (Penguin)
  • (en) Hill, Christopher. (2006). Winstanley ‘The Law of Freedom’ and other Writings (Cambridge University Press)
  • (en) Hyde, Lewis. (2010). Common as Air: Revolution, Art and Ownership (Farrar, Straus and Giroux)
  • (en) Kennedy, Kennedy. (2008). Diggers, Levellers, and Agrarian Capitalism: Radical Political Thought in 17th Century England (Lexington Books)
  • (en) Kostakis, Vasilis and Bauwens, Michel. (2014). Network Society and Future Scenarios for a Collaborative Economy. (Basingstoke, Royaume-Uni: Palgrave Macmillan) (wiki)
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Liens externes

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Notes et références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de l’article de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « commons Â» (voir la liste des auteurs).
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 et des luttes pour les dĂ©fendre ? Â», Z : Revue itinĂ©rante d’enquĂȘte et de critique sociale, vol. 15, no 1,‎ 2022, p. 150–155 (ISSN 2101-4787, DOI 10.3917/rz.015.0150, lire en ligne, consultĂ© le 23 novembre 2023)
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