Congrès national pour la liberté | |
Présentation | |
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Président | Nestor Girukwishaka |
Fondation | (fondation) (enregistrement) |
Scission de | Forces nationales de libération |
Siège | Bujumbura |
Couleurs | Vert |
Représentation | |
Députés | 32 / 171 |
Sénateurs | 1 / 39 |
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Le Congrès national pour la liberté (CNL) est un parti politique du Burundi.
Il est fondé par Agathon Rwasa sous le nom de Front national pour la liberté (FNL-Amizero Y'Abarundi) le [1]. Le parti change de nom à la suite du refus du gouvernement de l'enregistrer sous ce nom, et est officiellement agréé le [2]. En 2024, le président et fondateur du CNL est évincé de la présidence dans des conditions contestées et un président proche du pouvoir est choisi.
Histoire
En mars et , le congrès du CNL évince huit membres du bureau politique du parti opposés à Rwasa. En , le ministère de l'Intérieur annule les décisions prises lors de ces congrès car elles ne sont pas faites selon les statuts du parti et demande l'organisation d'un nouveau congrès. Rwasa conteste la légalité de cette décision et y voit une manœuvre politique des CNDD-FDD au pouvoir. Le ministère suspend les activités du Conseil national pour la liberté[3],[4],[5].
En , un groupe de dix membres du bureau politique annoncent la destitution d'Agathon Rwasa de la présidence du parti et demandent au secrétaire général Simon Bizimungu d'assurer l'intérim à la présidence. Bizimungu conteste la légalité de la destitution[6].
En , des membres du CNL opposés à Agathon Rwasa organisent un congrès extraordinaire du parti et le remplacent à la présidence par Nestor Girukwishaka, considéré comme proche du pouvoir. La tenue de ce congrès est contestée d'abord parce que la police burundaise arrête des membres du CNL, y compris des députés du parti, qui se rendaient à ce congrès. Rwasa critique aussi la légalité de l'organisation de ce congrès et une violation des statuts du CNL. Bizimungu dénonce aussi une « mascarade » organisée par le gouvernement[7],[8],[9]. Les autorités burundaises reconnaissent Girukwishaka comme dirigeant officiel du CNL[10].
Après sa perte du contrôle du CNL, Rwasa et plusieurs de ses proches dont les députés Euphrasie Mutenzinka et Anatole Karorero quittent le CNL et rejoignent une coalition de l'opposition nommée « Un Burundi pour tous »[11],[12].
Résultats
Élections présidentielles
Année | Candidat | 1er tour | 2d tour | Résultat | ||
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Voix | % | Voix | % | |||
2020 | Agathon Rwasa | 1 084 788 | 25,15% | - | - | ![]() |
Élections législatives
Année | Voix | % | Rang | Élus |
---|---|---|---|---|
2020 | 1 001 230 | 23,41 | 2e | 32 / 123 |
Élections sénatoriales
Année | Voix | % | Rang | Élus |
---|---|---|---|---|
2020 | 802 | 23,62 | 2e | 1 / 36 |
Notes et références
- ↑ « Le ministère de l’Intérieur a agréé, jeudi 14 février, le parti Congrès National pour la liberté Ubugabo si urucumu d’Agathon Rwasa. Explosion de joie de l’opposition », sur Iwacu, (consulté le )
- ↑ AFP, « Le gouvernement agrée le nouveau parti de l'opposant Agathon Rwasa », sur VOA Africa, (consulté le )
- ↑ « Politique Au Burundi, le parti d’Agathon Rwasa suspendu », Jeune Afrique, (lire en ligne)
- ↑ « Burundi: le CNL de l'opposant Agathon Rwasa suspendu de toute activité », Radio France internationale,
- ↑ « Burundi: Agathon Rwasa s'offusque de la suspension des activités du CNL, son parti », Radio France internationale,
- ↑ « Burundi: le parti d'opposition Congrès national pour la liberté en pleine crise de leadership », Radio France internationale,
- ↑ Albane Thirouard, « Burundi: depuis Nairobi, l'opposant Agathon Rwasa dénonce la situation au sein du CNL », Radio France internationale,
- ↑ « Au Burundi, l’opposant Agathon Rwasa se fait « voler » son parti », AFP et Jeune Afrique,
- ↑ « CNL: Agathon Rwasa exit, Nestor Girukwishaka in? », Iwacu,
- ↑ « Burundi: le pouvoir ne reconnaît plus Agathon Rwasa comme chef du principal parti d'opposition », Radio France internationale,
- ↑ « Burundi: le principal opposant Agathon Rwasa écarté de la course aux législatives », Radio France internationale, .
- ↑ « Au Burundi, le principal opposant, Agathon Rwasa, écarté de la course aux législatives », Le Monde et AFP, .
Liens externes