| Corbas | |||||
L'hôtel de ville en 2018. | |||||
Blason |
Logo |
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| Administration | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Pays | |||||
| Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
| Métropole | Métropole de Lyon | ||||
| Circonscription départementale | Circonscription départementale du Rhône | ||||
| Arrondissement | Lyon | ||||
| Maire Mandat |
Alain Viollet 2020-2026 |
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| Code postal | 69960 | ||||
| Code commune | 69273 | ||||
| Démographie | |||||
| Gentilé | Corbasiens | ||||
| Population municipale |
11 315 hab. (2023 |
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| Densité | 952 hab./km2 | ||||
| Géographie | |||||
| Coordonnées | 45° 40′ 07″ nord, 4° 54′ 10″ est | ||||
| Altitude | 210 m Min. 188 m Max. 228 m |
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| Superficie | 11,88 km2 | ||||
| Type | Grand centre urbain | ||||
| Unité urbaine | Lyon (banlieue) |
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| Aire d'attraction | Lyon (commune du pôle principal) |
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| Élections | |||||
| Métropolitaines | Portes du Sud | ||||
| Législatives | Quatorzième circonscription | ||||
| Localisation | |||||
| Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
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| Liens | |||||
| Site web | www.ville-corbas.fr | ||||
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Corbas [kɔʁba]ⓘ est une commune française située dans la métropole de Lyon et la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
La commune se développe sur 1 190 hectares.
Localisation
La commune est située en banlieue sud-est de Lyon, à 10 kilomètres de cette ville et à la limite sud de la Métropole de Lyon au périmètre de laquelle elle appartient depuis 1969. Elle fait partie des communes dites de l'Est lyonnais.
Compte tenu de sa proximité avec Lyon, elle a connu une rapide urbanisation à partir des années 1960, passant du statut de village rural à celui de petite ville. Elle inaugure son premier lotissement en juin 1960, « La Villerme », dédié aux ouvriers de l'entreprise Berliet (située à Vénissieux) en présence de Paul Berliet.
Les municipalités successives ont toujours voulu préserver l'environnement agricole et naturel de Corbas, de plus en plus indispensable au fil des années et de l'urbanisation[Note 1]. La ville s'est aussi investie dans l'embellissement de la cité, en particulier dans son effort de fleurissement, remportant une première fleur en 1993 puis trois au classement des villes fleuries.
La Ville obtient également le label « Ville prudente », avec deux cœurs (depuis 2018), le label « Ville active et sportive » avec 2 lauriers (depuis 2016)
Elle héberge la Maison d'arrêt de Lyon-Corbas.
Connue pour sa qualité de vie, la Ville de Corbas n’échappe toutefois pas à l’inflation immobilière. Le nombre d’habitants augmente régulièrement et se porte à 11 281 en 2025.

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :
Hydrographie
Le territoire communal n'est traversé par aucun cours d'eau.
Climat
Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfa, selon la classification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été chaud sans saison sèche[2]. Par ailleurs Météo-France publie en 2020 une nouvelle typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne[3] et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[4]. Elle est en outre dans la zone H1c au titre de la réglementation environnementale 2020 des constructions neuves[5],[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 834 mm, avec 8,9 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Bron à 8 km à vol d'oiseau[7], est de 13,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 820,8 mm[8],[9]. La température maximale relevée sur cette station est de 41,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −24,6 °C, atteinte le [Note 2].
| Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Température minimale moyenne (°C) | 1,1 | 1,4 | 4,2 | 7,2 | 11,2 | 15 | 17 | 16,6 | 12,8 | 9,6 | 4,9 | 2 | 8,6 |
| Température moyenne (°C) | 4,1 | 5,2 | 9 | 12,3 | 16,3 | 20,3 | 22,6 | 22,3 | 17,9 | 13,7 | 8,1 | 4,8 | 13 |
| Température maximale moyenne (°C) | 7,1 | 9 | 13,8 | 17,4 | 21,5 | 25,6 | 28,2 | 28 | 23,1 | 17,7 | 11,4 | 7,7 | 17,5 |
| Record de froid (°C) date du record |
−23 23.01.1963 |
−22,5 14.02.1929 |
−10,5 07.03.1971 |
−4,4 10.04.1949 |
−3,8 01.05.1938 |
2,3 01.06.1959 |
6,1 07.07.1962 |
4,6 25.08.1940 |
0,2 24.09.1928 |
−4,5 31.10.1950 |
−9,4 30.11.1925 |
−24,6 22.12.1938 |
−24,6 1938 |
| Record de chaleur (°C) date du record |
19,1 10.01.15 |
21,9 25.02.21 |
26 31.03.21 |
30,1 16.04.1949 |
34,2 16.05.1945 |
38,4 27.06.19 |
40,4 24.07.19 |
41,4 24.08.23 |
35,8 05.09.1949 |
30,6 09.10.23 |
23 02.11.1924 |
20,2 18.12.1989 |
41,4 2023 |
| Ensoleillement (h) | 71,1 | 102,4 | 173,7 | 197,7 | 223,8 | 256,5 | 288,1 | 263,1 | 204,1 | 131,4 | 78,9 | 58,7 | 2 049,5 |
| Précipitations (mm) | 49,8 | 41,6 | 49,4 | 68,9 | 80,9 | 74,1 | 67,4 | 65,5 | 82,5 | 99,8 | 87,2 | 53,7 | 820,8 |
| Record de pluie en 24 h (mm) date du record |
45,4 16.01.15 |
64,8 06.02.09 |
63,2 17.03.1891 |
74,1 28.04.24 |
105,9 10.05.21 |
71,2 07.06.1955 |
73,9 08.07.1927 |
70,5 12.08.1963 |
104,1 07.09.10 |
97 03.10.1935 |
80,6 11.11.1950 |
80,9 09.12.1954 |
105,9 2021 |
| Diagramme climatique | |||||||||||
| J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
| Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm | |||||||||||
Milieux naturels et biodiversité
Corbas est situé à côté du domaine des grandes terres où de nombreuses espèces sont recensées. D'après les comptages effectués, on trouve aussi le bruant proyé, le faucon crécerelle et des oiseaux migrateurs comme la grande aigrette, la cigogne blanche et le faucon émerillon.
Les arbres les plus intéressants répertoriés sur la commune sont par exemple le mûrier blanc[Note 3] lié aux magnaneries qui fonctionnaient sur la commune depuis le XIXe siècle, le chêne pédonculé, le saule blanc, le frêne, le cèdre du Liban et le pin noir.
À Corbas, quarante-trois mûriers âgés de plus de deux siècles constituent un élément du patrimoine arboré communal. Plantés à partir de 1820, leur fonction initiale était de nourrir les vers à soie, dans le cadre de la sériciculture. Cette activité, introduite en France au XVe siècle et particulièrement développée au XIXe siècle dans la région Rhône–Massif central, a contribué à la prospérité économique locale avant de décliner après 1869, en raison de la concurrence asiatique et des maladies touchant les élevages[10].
Aujourd’hui, ces mûriers, parfois appelés « trognes », sont entretenus par le service des espaces verts de la commune. Un élagage régulier vise à préserver leur vitalité et leur structure, afin de prévenir la casse des branches. Ces arbres jouent également un rôle écologique, en stockant du carbone, en contribuant à la régulation de la température et en offrant un habitat à de nombreuses espèces d’oiseaux et d’insectes. On peut notamment les observer le long du chemin du Berlay[10].
Corbas est également connu pour le plateau des Grandes Terres. C'est une vaste zone agricole et naturelle périurbaine de la Métropole de Lyon, partagée entre les communes de Corbas, Feyzin et Vénissieux. D’une superficie estimée entre 400 et 600 hectares, il est classé en tant qu’Espace Naturel Sensible (ENS) depuis les années 1990. Ce statut vise à concilier préservation de la biodiversité, protection contre l’étalement urbain, sensibilisation du public et maintien de pratiques agricoles traditionnelles.
Un réseau d’environ 17 kilomètres de sentiers thématiques (tels que le sentier des Alouettes, le sentier des Moissons et un parcours VTT) permet aux visiteurs de découvrir le site à pied ou à vélo. Des équipements d’accueil, des animations pédagogiques et des événements comme “Grandes Terres en Fête” favorisent la sensibilisation à la nature[11].
Urbanisme
Typologie
Au , Corbas est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon[Note 4], une agglomération inter-départementale regroupant 123 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune du pôle principal[Note 6],[14]. Cette aire, qui regroupe 397 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15],[16].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (66,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (52,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (33,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (32,7 %), zones urbanisées (24,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (8,3 %), mines, décharges et chantiers (0,3 %)[17]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports
Desserte routière
La commune est traversée dans le sens nord - sud par la route départementale 57 de Lyon à Marennes et dans le sens est - ouest par la route départementale 301 aménagée en autoroute, qui relie l'autoroute A7 à Feyzin à l'ouest à l'autoroute A46 à l'est.
Transports en Commun Lyonnais
La commune est desservie par les réseaux TCL et les Cars du Rhône du SYTRAL
- Ligne
de Gare de Vénissieux à St-Priest Gare - Ligne
de Gare de Vénissieux à Corbas les Taillis / Z.A. Chapotin - Ligne
de Décines Grand Large à Corbas les Balmes - Ligne
de Gare de Vénissieux à Mions Bourdelle - Ligne
de Gare Part-Dieu Vivier-Merle à Sogaris Promotrans - Ligne
de Vénissieux Parilly - Corbas Jacques Prévert (limite TCL) à Vienne (Les Cars du Rhône) - Ligne
de Vénissieux Parilly - Corbas Musée de l'aviation (limite TCL) à Chaponnay et/ou Valencin (Les Cars du Rhône)
Toponymie
Le nom de la commune viendrait de corbier, dérivé du mot cormier[18] et non du corbeau.
Histoire
Pendant la majeure partie de son histoire, Corbas est un modeste hameau, marqué par l'activité agricole et sylvicole.
Lors de la Révolution française, il est rattaché à la commune de Marennes, jusqu'en 1860[19] où les habitants obtiennent l'indépendance de leur commune. Située en bordure de la forêt du Velin, aujourd'hui disparue, ses habitants ont probablement vécu de l'exploitation du bois et des activités connexes.
Au XIXe siècle, un paysagiste venu de Chaponost, Antoine Pitiot, fit planter des mûriers et dota la commune d'une magnanerie. Son fils, Nicolas Pitiot est le premier maire de Corbas en 1860[20]. L'autre fait marquant à cette époque, est la construction du fort de Corbas, maillon de la deuxième ceinture de forts militaires lyonnais.
Le développement de Corbas intervient principalement au tournant des années 1970. Comme toutes les communes de la plaine de Lyon, elle absorbe l'essor démographique de l'agglomération lyonnaise, essentiellement sous la forme d'habitat pavillonnaire. Le premier lotissement est construit en 1960 rue de la Villermé[20], en contrebas du petit revers de plateau où, autrefois, l'on cultivait la vigne.
La commune accueille par ailleurs une vaste zone logistique et industrielle. En 1975, intervient la fermeture des abattoirs historiques de Lyon dans le quartier de La Mouche. Cela entraîne la création, en 1977, du complexe d'abattoirs-marché à Corbas. Cette activité est renforcée par l'implantation du marché de gros de Lyon qui a déménagé du quartier Perrache en 2009[21] pour faire place au nouveau quartier de Confluence.
Jusqu'en 1967, Corbas appartenait au département de l'Isère, au sein du canton de Saint-Symphorien-d'Ozon. La commune intègre le Rhône l'année suivante.
Le Grand Lyon disparait le , et laisse place à la collectivité territoriale de la métropole de Lyon. La commune quitte ainsi le département du Rhône[22].
Politique et administration

Découpage territorial
Commune et intercommunalités
La commune fait partie de la Métropole de Lyon, dont elle représente environ 2,23 % du territoire et 0,78 % de la population en 2022.
Élections municipales et communautaires
Tendances politiques et résultats
Corbas compte 33 élus regroupés dans plusieurs groupes politiques.
Depuis 2020, la majorité (26 élus) regroupe les groupes politiques Communiste, Socialiste, Ecologiste, regroupement citoyen, indépendant.
L'opposition est constituée d'un seul groupe politique Droite républicaine, Centre et société civile (7 élus).
Liste des maires
Finances communales
Jumelages
Équipements, services publics et Sécurité
Espaces publics
En 2014, la commune obtient le niveau « trois fleurs » au concours des villes et villages fleuris[24].
Enseignement
Corbas est située dans l'académie de Lyon.
La commune gère trois écoles primaires publiques : Jacques-Prévert, Jean-Jaurès et Marie-Curie. La Métropole gère le collège René-Cassin[25].
Écologie
En novembre 2024, les relevés de l'eau potable distribuée sur une zone d’activité du sud-est lyonnais avait une teneur en polluants éternels supérieure à la limite du code de la santé publique, fixée à 0,1 µg/l (100 ng/l) pour la somme de 20 PFAS sur le site de Corbas[26].
Le 18 avril 2025, Veolia met en place un dispositif de traitement au charbon actif. Les relevés et analyses suivantes ont montré que les valeurs de PFAS dans l’eau en sortie d’UMT sont en dessous des seuils détectables[27],[28].
Sécurité
Corbas héberge une caserne de gendarmerie.
Un CLSPD a été instauré afin de coordonner les actions entre la municipalité, les services de l’État, les associations et les forces de l’ordre. Ses priorités concernent la prévention de la délinquance, la lutte contre les violences intra-familiales et l’accompagnement des jeunes en difficulté[29].
La commune dispose d’un réseau d’environ 60 caméras de vidéoprotection, principalement autour des bâtiments municipaux. Un plan de déploiement prévoit l’installation de 32 caméras supplémentaires, notamment aux entrées de la ville et dans la zone industrielle[30].
Les trois groupes scolaires de Corbas sont dotés d’un Plan particulier de mise en sûreté (PPMS). Celui-ci prévoit des exercices réguliers et un système d’alerte discrète permettant de signaler toute intrusion ou danger directement aux forces de l’ordre[29].
La commune propose aux habitants l’Opération Tranquillité Absences (OTA) : sur inscription, la police municipale et la gendarmerie assurent des rondes régulières autour des domiciles inoccupés pendant les vacances[31].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1861. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[32],[Note 8].
En 2023, la commune comptait 11 315 habitants[Note 9], en évolution de +2,4 % par rapport à 2017 (Rhône : +3,93 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Manifestations culturelles et festivités
Corbas est doté d'un centre culturel très connu, Le Polaris, animant plusieurs spectacles tout au long de l'année.
De nombreuses associations sont présentes à Corbas et permettent de dynamiser la ville. Le club d'échec est notamment parmi les cinq meilleurs clubs de France[35].
Au printemps se tient la Foire de Corbas, manifestation commerciale et festive rassemblant forains, exposants et animations diverses[36]. Pour faire la fête également, le Carnaval de Corbas est un rendez-vous apprécié des habitants, et a lieu tous les ans[37].
Le plateau des Grandes Terres accueille également des animations nature et, en juin, l’événement intercommunal « Grandes Terres en fête », associant balades, marché de producteurs et ateliers pédagogiques[38]. En juin, la commune participe à la Fête de la musique, avec des concerts organisés dans différents lieux[39].
En septembre, vous pouvez vous rendre au traditionnel Forum des Associations, qui a lieu tous les ans, le premier week-end de septembre[40].
Les fêtes de fin d’année sont rythmées par le Marché de Noël, rassemblant artisans et stands festifs[41], ainsi que par des illuminations et animations organisées dans le cadre de la Fête des lumières[42]. La Ville est également engagée dans le Téléthon[43] et depuis 2024, elle organise « La parade de Noël », un événement de défilé au cœur de la Ville[44].
Économie
La ville possède une antenne de la chambre de commerce et d'industrie de Lyon (située dans la zone industrielle, au pied du château d'eau). La ville possède une tradition industrielle dans l'usinage par abrasion.
Revenus de la population et fiscalité
Emploi
Entreprises et commerces
- REP International, fondée par Robert Esnault-Pelterie spécialisée dans la production de presses à injecter le caoutchouc.
- Anciens établissements Durrschmidt.
- Implantés à Lyon et Corbas, ils étaient, au milieu des années 1980, parmi les plus importants de la région[45]. En 1991, Durrschmidt n'employait plus que 120 personnes à Corbas[46]. En 1994, la société est mise en liquidation et licencie la totalité de son personnel.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Aérodrome de Lyon - Corbas, est aérodrome restreint permettant l'évolution de planeurs et monomoteurs, ainsi que la pratique du parachutisme et du modélisme.
- En fait d'église, le premier édifice de Corbas fut une chapelle située à l'intérieur du cimetière actuel. Un prêtre, l'abbé Bully, y fut nommé en 1865 quand Corbas devint une paroisse. Après un choix difficile qui opposa les habitants pour savoir s'il fallait construire une nouvelle église, on construisit un nouvel édifice, La nouvelle église St Jacques, inaugurée en pleine guerre contre l'Allemagne, le 13 novembre 1870[Note 10].
- Le fort de Corbas, ouvrage militaire faisant partie de la deuxième ceinture de Lyon, seul fort de la place doté d'une tourelle Mougin. Il appartient aujourd'hui au Ministère de l'Intérieur (pas visitable par le grand public).
- EALC Corbas musée d'aviation avec plus de 35 machines exposées ainsi que de nombreux moteurs. Toutes les visites sont guidées par des bénévoles passionnés.
- Un sarcophage gallo-romain du IIe siècle, beau bloc de calcaire au rare repose-tête, gravé sur le côté, dédié à un décurion de la colonie de Lyon, était précédemment dans le jardin d’un particulier à Corbas. Il a été déplacé au cimetière de Corbas en 2007 au moment de la vente du jardin et la construction de petits immeubles[47].
Personnalités liées à la commune
Héraldique, devise et logotype
Les armes de la commune de Corbas se blasonnent ainsi : |
Voir aussi
Bibliographie
- Thierry Giraud, Corbas, une histoire, in "Corbas le bien vivre" bulletin municipal, n°26, 1992, p. 9-12.
- Mémoires corbasiennes, Corbas, du hameau à la ville, Corbas, Association Mémoires corbasiennes, , 205 p. (ISBN 978-2-7466-2302-6)
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à la musique :
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur Météo-France, (consulté le ). Site élaboré à partir des données de projections climatiques de référence DRIAS-2020. Entrer le nom de la commune pour afficher une liste d’indicateurs climatiques caractérisant la commune aux horizons 2030, 2050 et 2100 et pouvoir ainsi s'adapter aux changements climatiques.
Notes et références
Notes
- ↑ Une vingtaine d'exploitations agricoles représentant quelque 500 hectares fortement remembrées ces dernières années
- ↑ Les records sont établis sur la période du au .
- ↑ Une cinquantaine de mûriers blancs centenaires.
- ↑ Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- ↑ Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Lyon comprend une ville-centre et 122 communes de banlieue.
- ↑ La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- ↑ Son élection a été invalidée par le Conseil d'État le 31 juillet 2009 pour avoir réglé directement une dépense liée à sa campagne électorale sans passer par son mandataire financier. Il a en outre été déclaré inéligible pour un an.
- ↑ Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- ↑ Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2026, millésimée 2023, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2025, date de référence statistique : 1er janvier 2023.
- ↑ Coût total de 32 000 francs (de l'époque) payé par la commune avec une subvention de l'état de 5 000 francs
Cartes
- ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155).
- ↑ Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen », La Météorologie, no 116, (DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012).
- ↑ « Le climat en France hexagonale et Corse. », sur meteofrance.com (consulté le ).
- ↑ « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- ↑ « Réglementation environnementale RE2020 », sur ecologie.gouv.fr, (consulté le ).
- ↑ « Répartition des départements par zone climatique » [PDF], sur ecologie.gouv.fr (consulté le )
- ↑ « Orthodromie entre Corbas et Bron », sur fr.distance.to (consulté le ).
- ↑ « Station Météo-France « Lyon-Bron », sur la commune de Bron - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur object.files.data.gouv.fr/meteofrance/ (consulté le ).
- ↑ « Station Météo-France « Lyon-Bron », sur la commune de Bron - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- Service Communication, « L'histoire des mûriers à soie », sur Corbas, (consulté le )
- ↑ « Corbas. Les Grandes Terres, le dernier espace libre dans le Sud-Est lyonnais », sur www.leprogres.fr, (consulté le )
- ↑ « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- ↑ « Unité urbaine 2020 de Lyon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Corbas ».
- ↑ « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- ↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- ↑ « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- ↑ Jean Coste, Dictionnaire des noms propres : toponymes et patronymes de France : quelles origines, quelles significations ?, Paris, Armand Colin, , 701 p. (ISBN 2-200-26969-2), p. 132.
- ↑ André Pelletier, Grande encyclopédie de Lyon et es communes du Rhône, Roanne, Éditions Horvath, , 575 p. (ISBN 2-7171-0190-X), Le canton de Saint-Symphorien-d'Ozon, « Corbas », p. 511-513
- Fédération du Patrimoine de l'Est lyonnais et Mémoires corbasiennes, Patrimoines de l'Est lyonnais. Des richesses insoupçonnées, Lyon, Patrimoine rhônalpin, , 60 p. (ISBN 9782354110581), « Corbas », p. 14
- ↑ « Le marché de gros de Lyon-Corbas, le « ventre » de la région Auvergne-Rhône-Alpes », sur OnlyLyon (consulté le ).
- ↑ Métropole : clap de fin pour le Grand Lyon, Lyon Capitale
- ↑ « Corbas: Alain Viollet est le nouveau maire », sur leprogres.fr, .
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