Règne | Plantae |
---|---|
Classe | Equisetopsida |
Sous-classe | Magnoliidae |
Super-ordre | Asteranae |
Ordre | Gentianales |
Famille | Rubiaceae |
Sous-famille | Rubioideae |
Tribu | Coussareeae |
Genre | Coussarea |
Selon Tropicos (23 février 2022)[1]
- Coussarea hyacinthiflora Standl.
- Coussarea schomburgkiana (Benth.) Benth. & Hook. f.
- Coussarea sprucei Standl.
- Faramea schomburgkiana Benth.
Selon GBIF (23 février 2022)[2]
- Coussarea schomburgkiana (Benth.) Benth. & Hook.f.
- Coussarea schomburgkiana (Benth.) Benth. & Hook.f. ex Bremek.
- Coussarea sprucei Standl.
- Faramea schomburgkiana Benth.
Coussarea violacea est une espèce néotropicale d'arbre endémique des Guyanes, appartenant à la famille des Rubiaceae. Il s'agit de l'espèce type du genre Coussarea Aubl.[3].
Description
Coussarea violacea est un arbre ou arbuste, atteignant 9 m de haut.
Ses feuilles mesurent 8-20 × 3,5-9 cm, et ses stipules 2-3 mm de long. Elles comportent des domaties en fentes[4].
Le limbe du calice est long de 1,5-2 mm. Le tube de la corolle est long de 4,5-5,5 mm, avec des lobes de 3,5-5 mm.
Le fruit[5], de couleur blanche, violette à rouge-orangé, mesure environ 22 × 11 mm[6],[7].
Répartition
Coussarea violacea est présente une aire de répartition restreinte au Venezuela (Amazonas : Río Casiquiare, Orénoque supérieur), au Guyana et à la Guyane[6].
Écologie
Coussarea violacea pousse dans les forêts sempervirentes de plaine, à 100-200 m d'altitude[6].
Protologue
En 1775, le botaniste Aublet propose le protologue suivant[8] :
« COUSSAREA violacea. (Tabula 38.)
Frutex octo-pedalis, ramoſus, ramis, & ramuſculis oppoſitis. Folia oppoſita, ampla, ovata, acuta, glabra integerrima, petiolata. Stipulæ latæ, acutæ, utrinquè intrà baſim petiolorum. Flores corynvboſi, terminales. Corymbis ſubſeſſilibus. Bacca unilocularis ; cortice extùs violaceo, intùs ſubcarnoſo, luteo, teſtæ adhérens in qua semen ſubrotundum coriaceum reconditur.
Floret fructumque ſert Januario.
Habitat in ſylvis Caux.
LECOUSSARI violet. (PLANCHE 38.)Cet arbrisseau s'élève de ſept à huit pieds. Son tronc a environ trois pouces de diamètre. Son écorce eſt grisâtre. Son bois eſt blanc & dur. À deux pieds au deſſus de la terre, il pouſſe des branches oppoſées. Elles ſont chargées de rameaux également oppoſés. Les branches & les rameaux ſont garnis de deux feuilles oppoſées, & diſpoſées en croix, vertes, liſſes, fermés, entières, luiſantes, ovales, terminées par une longue pointe. Leur pédicule eſt court, & entre leurs inſertions, il a de chaque côté une stipule large & aiguë. Les fleurs naiſſent à l'extrémité des rameaux. Elles ſont ramaſſées en petits bouquets ſur un pédoncule long de deux ou trois lignes.
Le calice de la fleur eſt en forme de coupe, & ſon limbe eſt diviſé en cinq petites parties.
La corolle eſt blanche, monopétale, attachée ſur l'ovaire autour d'un diſque. Son tube eſt court. Son pavillon eſt partagé en quatre lobes aigus.
Les étamines ſont quatre, placées ſur la paroi interne & ſupérieure du tube. Leur filet eſt court. L'anthère eſt longue, & à deux bourſes.
Le piſtil eſt un ovaire qui fait corps avec le calice. Il eſt couronné d'un diſque, du centre duquel fort un style terminé par un ſtigmate à quatre ou cinq pointes.
L'ovaire devient une baie violette, dont la peau couvre une ſubſtance jaune, adhérente à une coque, dans laquelle eſt une semence dure & coriace.
[...]
Cet arbriſſeau croît dans les grandes forêts de la Guiane, quartier de Caux.
II étoit en fleur & en fruit dans le mois & Janvier. »
— Fusée-Aublet, 1775.
Notes et références
- ↑ Tropicos.org. Missouri Botanical Garden., consulté le 23 février 2022
- ↑ GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 23 février 2022
- ↑ (en) Piero G. Delprete, « Typification and etymology of Aublet’s Rubiaceae names », TAXON, vol. 64, no 3, , p. 595–624 (DOI 10.12705/643.13, lire en ligne)
- ↑ (pt) MAA Barros, « Ocorrência das domácias na família Rubiaceae », Anais da Escola Superior de Agricultura "Luiz de Queiroz", , p. 311-339 (lire en ligne)
- ↑ (en) Pilar Rodríguez, « ESTUDIO SOBRE FRUTOS CARNOSOS Y SUS SEMILLAS DE LAS RUBIACEAE DE VENEZUELA », Acta Botanica Venezuelica, vol. 11, nos 1/4, , p. 283-383 (lire en ligne)
- (en) Thomas Morley, Julian A. Steyermark (Eds), Paul E. Berry (Eds), Kay Yatskievych (Eds) et Bruce K. Holst (Eds), Flora of the Venezuelan Guayana, vol. 8, Poaceae–Rubiaceae, Box 299, St. Louis, MO 63166-0299, MISSOURI BOTANICAL GARDEN PRESS, , 874 p. (ISBN 9781930723368), p. 563-564
- ↑ (en) Scott A. Mori, Georges Cremers et Carol Gracie, Guide to the Vascular Plants of Central French Guiana : Part 2. Dicotyledons, vol. 76, New York Botanical Garden Pr Dept, coll. « Memoirs of the New York Botanical Garden », , 776 p. (ISBN 978-0-89327-445-0), p. 616
- Jean Baptiste Christian Fusée-Aublet, HISTOIRE DES PLANTES DE LA GUIANE FRANÇOISE, rangées suivant la méthode sexuelle, avec plusieurs mémoires sur les différents objets intéreſſants, relatifs à la culture & au commerce de la Guiane françoiſe, & une Notice des plantes de l'Iſle de France. volume I, Londres et Paris, P.-F. Didot jeune, Librairie de la Faculté de Médecine, quai des Augustins, , 867 p. (lire en ligne), p. 98-100
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (en) Référence World Flora Online (WFO) : Coussarea violacea Aubl. (+descriptions) (consulté le )
- (en) Référence Tropicos : Coussarea violacea Aubl. (+ liste sous-taxons) (consulté le )
- (en) Référence BioLib : Coussarea violacea Aubl. (consulté le )
- (fr + en) Référence GBIF : Coussarea violacea Aubl.
- (fr) Référence INPN : Coussarea violacea Aubl. (TAXREF)
- « Coussarea violacea », sur Flore de Guyane, (consulté le )