Coussay | |||||
Le corps de garde à l'entrée du château. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Vienne | ||||
Arrondissement | Poitiers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Haut-Poitou | ||||
Maire Mandat |
Philippe Champier 2020-2026 |
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Code postal | 86110 | ||||
Code commune | 86085 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cusciacucien(ne)s | ||||
Population municipale |
254 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 13 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 50′ 18″ nord, 0° 12′ 14″ est | ||||
Altitude | Min. 80 m Max. 149 m |
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Superficie | 20,14 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Loudun | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Vienne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Coussay est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne actuellement en région Nouvelle-Aquitaine et antérieurement en Poitou-Charentes.
Ses habitants sont appelés les Cusciacuciens[1].
Géographie
Climat
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique du nord-ouest[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Poitou-Charentes, caractérisée par un bon ensoleillement, particulièrement en été et des vents modérés[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 671 mm, avec 10,4 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Martaizé à 13,92 km à vol d'oiseau[5], est de 0,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 0,0 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Communes limitrophes
Particularité peu fréquente, la commune de Coussay partage avec celle de Verrue le territoire du hameau de Brizay, situé à 2,5 km au nord.
Urbanisme
Typologie
Au , Coussay est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,7 %), zones agricoles hétérogènes (35,3 %), forêts (13 %), prairies (2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Coussay est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Envigne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[16],[14].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[17]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[18]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[19]. 93,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 1],[20].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[14].
Toponymie
Le nom du bourg proviendrait de l’anthroponyme gallo-romain Cusciacus[21].
Histoire
Jadis, ce village était le siège d'un prieuré dépendant de l'abbaye Saint-Paul de Cormery, élevée au rang d'abbaye bénédictine an l'an 800 et située de nos jours dans le département d'Indre-et-Loire à une trentaine de kilomètres au sud de Tours. Les archives d'Indre-et-Loire conservent un diplôme de Louis le Pieux en date de 837 donnant à Cormery le domaine de Coussay ce qui permit l'implantation du prieuré dont il est parlé plus haut[22].
il n'est pas de commune qui aient échappé à la saignée de la Grande Guerre. Cette trés originale plaque commémorative de la guerre de 14-18 apposée sur un des murs de l'église Saint Paul en témoigne.
Politique et administration
Liste des maires
Instances judiciaires et administratives
La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.
Démographie
En 2021, la commune de Coussay comptait 254 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres « recensements » sont des estimations. La densité de population de la commune est de 13 hab./km2. Celle du département est de 61 hab./km2. Elle est de 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et de 115 hab./km2 pour la France (INSEE- 2008).
En 2008,selon l'Insee; la densité de population de la commune était de 13 hab./km2, 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.
Économie
Selon la direction Régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[27], il n'y a plus que 19 exploitations agricoles en 2010 contre 25 en 2000.
Les surfaces agricoles utilisées ont augmenté de 10 % et sont passées de 920 hectares en 2000 à 1 019 hectares en 2010[27]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme à l’évolution constatée sur tout le département de la Vienne puisque de 2000 à 2007, chaque exploitation a gagné en moyenne 20 hectares.
57 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs), 22 % pour les oléagineux (tournesol), 2 % pour le fourrage et 3 % reste en herbes[27].
3 exploitations en 2010 comme en 2000 abritent un petit élevage de bovins (115 têtes en 2010 contre 99 têtes en 2000). Les élevages d'ovins et de volailles ont disparu en 2010 : respectivement, 36 têtes sur 3 fermes en 2000 et 614 têtes sur 9 fermes[27].
La commune possède également son site internet accessible à l'adresse https://coussay.fr et réalisé par sa propre agence Web, NEOH Nouvelle Aquitaine, également située à Coussay.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le château de Coussay[28]
C'est un château Renaissance, entouré de douves vives, construit par Denis Briçonnet au début du XVIe siècle, il fut la demeure du cardinal de Richelieu qui y séjourna à plusieurs reprises de 1609 à 1618[29] et plus particulièrement pendant son année de disgrâce en 1617. Richelieu était évêque de Luçon et prieur de Coussay.
En fait, le château est un ancien prieuré attribué par Louis le Pieux à l'Abbaye Saint-Paul de Cormery qui en fit don à Coussay. En 1520, l'abbé Denis Briçonnet entreprend la reconstruction du logis du prieur et édifie deux pavillons. De son voyage en Italie, où il exerce de 1515 à 1519, la fonction d'ambassadeur auprès du pape Léon X, il rapporta un certain raffinement pour le décor.
Le domaine de Coussay se compose d'une avant-cour cernée sur deux côtés par des communs, le pavillon d'entrée du prieuré et le pavillon abritant la fontaine. Une impasse dite du "corps de garde" témoigne de l'ancienne vocation militaire du lieu[30].
À l'est de cette cour, s'élève une plate-forme ceinte de douves vives. Elle est flanquée de quatre petites tours circulaires. Sur cette plate-forme défensive, a été construit le logis du prieur. Il est de plan rectangulaire et cantonné de quatre tours d'angle circulaires. Il comporte un rez-de-chaussée surélevé et un étage sous combles. La façade est, la principale, date du XVIe siècle. Elle est rythmée par d'élégantes fenêtres à meneaux et des lucarnes. Elle porte une ornementation délicate de rinceaux et de blasons des Briçonnet. La façade opposée, côté cour, a été dotée au XVIIe siècle d'une nouvelle porte lorsque le cardinal Richelieu, dont la famille possédait Coussay depuis 1543, décida la construction d'un escalier à double rampes. Cette façade est cantonnée de pilastres cannelés doriques supportant un fronton couronné de la coiffe épiscopale de Richelieu, évêque de Luçon.
Le pavillon d'entrée est un robuste ouvrage quadrangulaire. Il porte pour tout ornement une belle fenêtre à meneaux dont les pilastres reposent sur deux cygnes aux ailes déployées.
Le pavillon de la Fontaine date du XVIe siècle. C'est un édifice accosté de deux tourelles, dont une en surplomb. Il abrite un bassin recueillant les eaux d'une source. Vouté d'ogives retombant sur quatre colonnettes d'angle, le pavillon s'ouvre sur la cour par une arcade en anse de panier, surmontée d'une délicate frise de rinceaux. Le rez-de-chaussée du pavillon a été classé en 1924 comme Monument Historique, les façades et les toitures, le porche du corps de garde et du château l'ont été en 1949. Le reste du château est inscrit depuis 1935.
En venant de Mirebeau, le pavillon d'entrée du château est aujourd'hui une résidence d'artistes accueillant tous les ans de nouveaux travaux essentiellement d'art plastique[31].
L'église Saint-Paul de Coussay
L'église Saint-Paul. L'abside et le chœur sont inscrits comme Monument historique depuis 1952[32]. Dans le chœur, le vitrail axial représente Paul de Tarse appuyé sur l'épée de son martyre.
Elle est romane d'origine, mais a été fortement remaniée à plusieurs reprises depuis la fin du XIe siècle. La nef a vu ses voûtes modifiées au XIIIe siècle. Le chevet a été reconstruit au XVe siècle. Il est de style gothique flamboyant. L'ensemble de l'édifice montre donc un caractère composite très marqué.
L'édifice est en tuffeau blanc de la région.
La souche du clocher est romane.
Sous les deux baies jumelles percées dans le mur sud de la nef, apparaissent les traces d'une ancienne porte avec une grande arcature en plein cintre se posant sur des colonnes chapeautées de chapiteaux sculptés. La porte est, aujourd'hui, murée.
À l'extrême droite de l'église, entre deux fenêtres, dans une niche, un petit personnage est sculpté en rond de bosse dans un style très archaïque (XIIe siècle ?).
Le portail occidental comporte trois voussures en plein cintre. Elles sont décorées de palmettes et reposent sur des chapiteaux décorés de feuillage, surmontant des colonnes.
À l'intérieur, des coupoles de diamètre inégal ont été construites après coup, dans un plan primitivement non voûté. Le transept roman a vu ses chapiteaux d'origine remplacés. L'un d'eux représente des quadrupèdes dressés qui entourent un personnage. sur un autre, deux quadrupèdes s'affrontent violemment. Au-dessus de chaque bête, un personnage présente l'allure d'un homme crucifié. L'ensemble est chapeauté par un masque humain.
Le château de la Tourderie
Le nom du château peut s'écrire aussi la Tour-de-Ry. Le logis, la tour fortifiée, le terre-plein, les douves et la cour sont classés comme Monument Historique depuis 1995. Les bâtiments des communs et le pigeonniers sont inscrits comme Monument Historique depuis 1993.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Coussay sur le site de l'Institut géographique national
- http://www.chateaudecoussay.fr
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
- Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 29/09/2008.
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Orthodromie entre Coussay et Deauville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Deauville » (commune de Martaizé) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Deauville » (commune de Martaizé) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Coussay ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Coussay », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Coussay », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- Le Patrimoine des communes de la Vienne en 2 tomes – Edition FLOHIC – 2002 – (ISBN 2-84234-128-7).
- Histoire d'un legs abbatial.
- Site de la préfecture de la Vienne, consulté le 10 mai 2008
- « Coussay », Association des maires de France, consulté le 31 juillet 2013
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
- Une demeure encore à taille humaine
- [PDF] Historique du château de Coussay Sur le site chateaudecoussay.fr
- Un château de plaisance mais pas uniquement.
- renseignement obtenu lors d'une visite au château, journée du patrimoine 2024
- https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee//PA00105439