Couvains | |
L'église Notre-Dame. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Saint-Lô |
Intercommunalité | Saint-Lô Agglo |
Maire Mandat |
Christian Périer 2020-2026 |
Code postal | 50680 |
Code commune | 50148 |
Démographie | |
Gentilé | Couvinot |
Population municipale |
566 hab. (2021 ) |
Densité | 38 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 09′ 57″ nord, 1° 00′ 25″ ouest |
Altitude | Min. 59 m Max. 147 m |
Superficie | 15,03 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Saint-Lô (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Pont-Hébert |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Couvains est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 566 habitants[Note 1].
Géographie
Le territoire regroupe plusieurs hameaux : Couvains (centre principal), la Croix, la Pierre, Renouf, le Castel, le Boulay, les Vyndaies, le Hutrel de Haut, la Vaudinière, la Haye, Hôtel Mortnam, le Lieu de Tour, les Bauchers, la Guerroterie, l'Oraille, la Frénée, les Duchemins, la Butte, la Maizelière, les Escaliers, la Cauverie de Bas, la Cauverie de Haut, la Giffardière, la Valette, la Mauouarderie, la Dilaiserie, le Château, l'Avenue, les Hauts Vents, Bretel, Bois de Bretel, les Forges, Mesnilville, la Fossardière, le Coustey, Hôtel Pohier, Hôtel Castel, Hôtel Merçaire, les Foulons, la Basse Pierre, la Commune, Hameau des Coqs, la Blonderie.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[3]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Bocage normand, bien arrosé, voire très arrosé sur les reliefs les plus exposés au flux d’ouest, et frais en raison de l’altitude[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 931 mm, avec 13,8 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Balleroy-sur-Drôme à 12 km à vol d'oiseau[5], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 924,3 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
Typologie
Au , Couvains est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Lô, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire, qui regroupe 63 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (63,9 %), terres arables (34,5 %), forêts (1,7 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Couveinz en 1276, Covenz en 1253, Conveinz en 1312[14].
Cortis Wahan, « le domaine de Wahan ».
Le village tire son nom du latin cortis : domaine rural, qui est précédé du nom de personne germanique Wahan.
Couvains-sur-Elle fut proposé en 1828 par Louis Du Bois pour distinguer la commune de celle de l'Orne[15], l'Elle (rivière, affluent de la Vire)[Note 3].
Histoire
Jean de La Haye-Hue, issu d'une ancienne lignée normande remontant à Richard Turstin Haldup, participa à la première croisade (1096-1099) avec le duc Robert Courteheuse[17].
L'abbé de Cerisy-la-Forêt et le curé du village se partageaient la dîme[18].
En 1640, il existe à Couvains plusieurs fiefs relevant de la sergenterie de Saint-Clair, au grand bailliage de Caen[19] :
- le fief de Couvains, possédé par Ezéchiel Loyer [lire Lohier], escuyer ;
- les fiefs de Baynes et de Sémilly, possédés par Bon Thomas, escuyer ;
- le fief de Bernesq, possédé par ledit Thomas ;
- le fief [sic], possédé par Philippe et Jacques de Bretheuil, escuyer ;
- le fief de Savigny, possédé par Charles de Villiers, escuyers [sic] ;
- le fief de la Petite Luzerne, possédé par André de Creully, escuyer.
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[20].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].
En 2021, la commune comptait 566 habitants[Note 4], en évolution de +17,43 % par rapport à 2015 (Manche : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
La commune se situe dans la zone géographique des appellations d'origine protégée (AOP) beurre d'Isigny et crème d'Isigny[25].
Lieux et monuments
- Église Notre-Dame des XIIIe, XVIe – XXe siècles) La tour et le transept ont été reconstruits après 1944. L'église est donnée au XVIIe siècle, en même temps que la chapelle Saint-André à l'abbaye de Cerisy-la-Forêt par Guillaume de Bacon, seigneur du Molay[26].
- Elle abrite des fonts baptismaux du XIVe, un coffret aux saintes huiles du XVIIIe, deux Vierges à l'Enfant, l'une mutilée du XIVe, l'autre en bon état du XVIIIe, une verrière du XXe signée Loire[17].
- Château de Couvains du XVIIe siècle, et son parc inscrit à l'Inventaire général du patrimoine culturel[27]. Le château dont il ne reste que deux tours restaurées a servi de lieu de refuge à 120 civils jusqu'à l'arrivée des Américains le [18].
- Une motte castrale est signalée[28].
- Chapelle et château de Mesnilville du XIXe siècle, propriété de la famille Lallemant-Turpin.
- Haras de Couvains et des Forêts.
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Bibliographie
- Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 69.
- René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 171.
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Résumé statistique de Couvains sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
- Population municipale 2021.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- L'Elle ne passe pas à Couvains, mais le choix de ce déterminant a pu être motivé par la proximité de la rivière, et de la commune de Saint-Clair-sur-l'Elle.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
- « Zonages climatiques en France métropolitaine », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2.
- « Orthodromie entre Couvains et Balleroy-sur-Drôme », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Vaubadon » (commune de Balleroy-sur-Drôme) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Vaubadon » (commune de Balleroy-sur-Drôme) - fiche de métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Couvains ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Lô », sur Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, 1986, page 107.
- Louis Du Bois, Itinéraire descriptif, historique et monumental des cinq départements de la Normandie, Mancel, Caen, 1828, p. 431.
- « Ouest-france.fr - Mairie de Couvains »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ).
- Gautier 2014, p. 171.
- Delattre, 2002, p. 69.
- Couvains sur le site Wikimanche.
- Réélection 2020 : « Municipales à Couvains. Un troisième mandat pour Christian Périer », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- AOP Beurre d'Isigny et Crème d'Isigny.
- Gautier 2014, p. 500.
- « Parc du manoir », notice no IA50000239.
- Guy Le Hallé (préf. Hervé Morin, photogr. Yves Buffetaut), Châteaux forts de Basse-Normandie, t. II, Louviers, Ysec Éditions, , 160 p. (ISBN 978-284673-215-4), p. 89.