Cressonsacq | |||||
L'église Saint-Martin. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Oise | ||||
Arrondissement | Clermont | ||||
Intercommunalité | CC du Plateau Picard | ||||
Maire Mandat |
Hubert Doisy 2020-2026 |
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Code postal | 60190 | ||||
Code commune | 60177 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cressonsacquois, Cressonsacquoises | ||||
Population municipale |
440 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 67 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 27′ 29″ nord, 2° 34′ 02″ est | ||||
Altitude | Min. 81 m Max. 130 m |
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Superficie | 6,53 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Estrées-Saint-Denis | ||||
Législatives | 1re circonscription de l'Oise | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Oise
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | https://www.cressonsacq.fr/ | ||||
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Cressonsacq est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.
Ses habitants sont appelés les Cressonsacquois et les Cressonsacquoises.
Géographie
Localisation
Cressonsacq est une commune située à 68 km au nord de Paris, 35 km à l'est de Beauvais, 19 km à l'ouest de Compiègne et à 52 km au sud d'Amiens.
Communes limitrophes
Topographie et géologie
Établie sur le plateau picard, la commune de Cressonsacq s'étend entre 81 et 130 mètres d'altitude. Le point le plus bas se situe entre le bourg et Grandvillers-aux-Bois à l'est, tandis que le point culminant se trouve au sud dans le bois de Cressonsacq. Le topographie révèle quelques vallées sèches dont la pente s'oriente vers l'est vers le nord tel le Fond de Belleval, la Vallée, la Fosse Notre-Dame ou le Fond d'Eraine ainsi que la butte de Caucremont s'étalant autour de 100 mètres. Le village s'étend entre 90 et 100 mètres au-dessus du niveau de la mer[1].
En 1835, Louis Graves indiquait que « Le territoire est assis dans une plaine légèrement inclinée au sud ; des bois le couvrent vers sa limite méridionale[2] ».
Ères | Périodes géologiques | Époques géologiques (Âge en Ma) |
Nature des sols | |||||||||
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Cénozoïque | Quaternaire | Holocène (0.0117) |
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Pléistocène (0.0117 - 2.58) | ||||||||||||
Néogène | Pliocène (2.58 - 5.333) |
non présent. | ||||||||||
Miocène (5.333 - 23.03) |
non présent. | |||||||||||
Paléogène | Oligocène (23.03 - 33.9) |
non présent. | ||||||||||
Éocène (33.9 - 56.0) |
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Paléocène (56.0 - 66.0) |
non présent. | |||||||||||
Mésozoïque | Crétacé | Crétacé supérieur (66.0 - 100.5) |
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Crétacé inférieur (100.5 - ≃145.0) |
non présent. |
La commune se trouve en zone de sismicité 1, c'est-à-dire très faiblement exposée aux risques de tremblement de terre[5].
Hydrographie
La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[6],[Carte 1].
Il subsiste trois mares dans le village, ainsi qu'un château d'eau. La présence de vallons témoigne de ruissellements, s'orientant à l'est vers le bassin versant de l'Aronde[1]. Les zones les plus basses du territoire sont situées au-dessus de plusieurs nappes phréatiques sous-affleurantes[7].
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[9].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 669 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Godenvillers à 15 km à vol d'oiseau[10], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 701,9 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Milieux naturels
Hormis les espaces bâtis couvrant 26 hectares sur 4 % de la surface communale, le territoire comprend 83 % d'espaces cultivés sur 547 hectares ainsi que 3 hectares de vergers et de prairies. Les espaces boisés représentés par les bois de Cressonsacq au sud et de Trois-Etots à l'ouest couvrent 7 % du terroir sur 46 hectares[14],[1]. Ce dernier constitue une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 1[15]
Urbanisme
Beaucoup de maisons ont la caractéristique locale d'être construites en pierres plates de Trois-Étots. Ces anciennes maisons et les constructions plus récentes forment un ensemble harmonieux[16].
Typologie
Au , Cressonsacq est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[18],[19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (88,5 %), forêts (6,3 %), zones urbanisées (5,2 %)[20]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Hameaux et lieux-dits
L'habitat communal se situe uniquement dans le chef-lieu, la commune ne possède pas de hameaux[1].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 188, alors qu'il était de 185 en 2013 et de 177 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 88,8 % étaient des résidences principales, 6,9 % des résidences secondaires et 4,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,7 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Cressonsacq en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (6,9 %) supérieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 83,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (82,2 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Cressonsacq[I 2] | Oise[I 5] | France entière[I 6] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 88,8 | 90,4 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 6,9 | 2,5 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 4,3 | 7,1 | 8,2 |
Voies de communications et transports
La commune est traversée par 3 routes départementales : la RD 36, la RD 37 et la RD 152. La route départementale 37, de Breuil-le-Sec à Neufvy-sur-Aronde est le principal axe de circulation permettant d'accéder à l'agglomération de Clermont, la plus proche. Elle traverse la commune d'est en ouest par la rue Saint-Remy. La route départementale 36, reliant Saint-Just-en-Chaussée à Jaux près de Compiègne traverse le village d'ouest en est par la rue Neuve et la rue du Jeu-d'Arc. Enfin, la D 152 de Le Ployron à Blincourt ne fait que longer la limite orientale de la commune. La rue du Moulin, ancienne route vers Eraine se termine en impasse au sud de la commune[1].
La station de chemin de fer la plus proche est la gare d'Estrées-Saint-Denis à 6 km à l'est, desservie par des trains TER Hauts-de-France, express ou omnibus, qui effectuent des missions entre les gares Amiens et de Compiègne. La gare de Saint-Just-en-Chaussée, située à 12 km au nord-ouest, est, elle, desservie par des trains TER Hauts-de-France reliant Paris-Nord à Amiens.
La commune est desservie, en 2023, par les lignes 662, 683, 6301, 6304 et 6343 du réseau interurbain de l'Oise[21].
Une navette de regroupement pédagogique intercommunal (ligne 6810) relie le village au groupe scolaire de Bailleul-le-Soc, avec les communes de Rouvillers et Grandvillers-aux-Bois[21].
La commune fait partie d'un dispositif de transport solidaire autonome "Le rezo pouce" autostop volontaire" sécurisant et d'un rézo senior pour les ainés, organisé par la communauté de communes du Plateau Picard.
Toponymie
La localité a été désignée comme ecclesiam de Cressonessart (1123-4) ; apud Cresson essart (1124) ; Cressonescart (1125) ; apud Cressunessart (1136) ; Cressonessart (1145) ; Drogo de Kersonessart (1165) ; Cressunessart (1166) ; Cressonium essartum (1178) ; Drogonis de Cressonessart (1198) ; Cressunsart (vers 1200) ; apud Cressunessart (1201) ; Kersunessart (1205) ; Creantatio (1205) ; domina Agnes de Cresson eassart (1209) ; Kerson essart (vers 1212) ; Cressonsact (1220) ; Cresonessart (1223) ; Cressonsart (1242) ; Cressonnessart (1243) ; ad molendinum de Cressonessart (1254) ; men meulin de Cressonessart (1281) ; in molendino de Cressonsart (vers 1281) ; de Cressone essardi (1281) ; Cressonium essartatum (1281) ; creson eschart (1285) ; Robert de Cressonsart (XIIIe) ; Cressonsac (1373) ; Cressonezart (1382) ; Theobaldi de cressonessart (XIVe) ; Cressonessard (XVe) ; Cressensac (XVe) ; Cressonsaq (XVe) ; Cressonsé (XVe) ; Cressonsacq (1840)[22], (Creantatio, dans les titres ecclésiastiques du treizième siècle, Cressonium essartaturn)[2].
Dans l'Oise les toponymes, à l'origine , en -sart sont en effet représentés aujourd'hui par des formes en -sacq comme Bretonsacq[23], un écart de la commune attesté sous les formes Bertranessart (vers 1147) ; Berthennessart (1303) ; la grange de berthemessart (1373) ; la terre de bertransart (1485) ; Berthonsac et Berthonsacq (1611)[24], par corruption, le terme essart a pu se déformer en des noms variés qui, souvent, ne rappellent que de très loin l'essart primitif.
Histoire
En 1835, Louis Graves indiquait « des lieux nommés le champ dolent et le champ de bataille, indiquent dans la plaine de Cressonsacq le théâtre de combats que la tradition dit avoir été livrés contre les Normands[2] ».
Un prieuré Saint-Martin existait à Cressonsacq et dépendait de l'ordre de Cluny[25], sur Google Books.
La lignée des premiers seigneurs de Cressonsacq s'éteint au début du XIVe siècle[26] Elle portait « vairé au lion de gueules armé et couronné d'or »[27]
En 1422, le village, implanté alors près du Bois du Cernoy, est totalement détruit et les Anglais démantelèrent l'important château [28],[29]. En 1429, la forteresse est restaurée et les villageois, délaissant les ruines de leurs anciennes maisons, s'installent près de celle-ci[30],[26].
Sous l'Ancien Régime, Cressensacq relevait du comté de Clermont[30]
En 1835, le village comprenait un moulin b vent et une sablonnière. Quelques femmnes avaient une activité de couture de gants pour le commerce de Paris[2].
Au début de la Seconde Guerre mondiale, le , en pleine débâcle de l'armée française, a lieu le massacre du bois d'Eraine durant la bataille de France. Les Allemands massacrent la totalité des Africains, près de 150 hommes de la 4e division d'infanterie coloniale et du 24e régiment de tirailleurs sénégalais fait prisonniers, et emmènent en détention comme prisonniers de guerre les soldats métropolitains[31],[32].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
La commune se trouve depuis 1942 dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise.
Elle faisait partie depuis 1803 du canton de Saint-Just-en-Chaussée[33]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Estrées-Saint-Denis
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Oise.
Intercommunalité
Cressonsacq est membre de la communauté de communes du Plateau Picard, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1999 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Liste des maires
Équipements et services publics
En matière d'enseignement primaire, les enfants sont scolarisés au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal associant les communes de Bailleul-le-Soc, Cressonsacq, Rouvillers et Grandvillers-aux-Bois dans lequel chaque village conserve son école.
En janvier 2019, 150 élèves fréquentent le regroupement. Une cantine a été créée ainsi qu'une bibliothèque, une salle informatique et une salle d'accueil périscolaire[38].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[40].
En 2021, la commune comptait 440 habitants[Note 2], en évolution de −2,87 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,6 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 235 hommes pour 208 femmes, soit un taux de 53,05 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Cressonsacq compte trois monuments classés ou inscrits à l'inventaire des monuments historiques :
- Église Saint-Martin (XVe et XVIIe siècles) : bâtiment carré avec chœur en saillie qui était la chapelle seigneuriale, à laquelle fut greffée une nef. Un pèlerinage avait lieu le jour de la Saint-Blaise, le 3 février. Le prêtre passait un fil rouge trempé dans l'eau bénite du cou des pèlerins, contre les maux de gorge. Bien que différente, cette tradition est perpétuée par une exposition de peintures le premier dimanche de février. L'édifice a été restauré entre 1990 et 1994. L'église est inscrite au titre des monuments historiques en 1949[44].
- Vestiges de l'ancien château (XIVe siècle) : le château, pris puis démantelé par les Anglais en 1422, est restauré en 1429 et démoli après la Révolution. Il était « flanqué de quatre tours, enceint de fossés larges et profonds, avec pont-levis ; un aqueduc y amenait l'eau des bois de Pronleroy' qui sont distans de demi-lieue. Les murs avaient de sept à quinze pieds d'épaisseur selon les côtés. Un souterrain s'étendait depuis la cour du château jusqu'aux bois de Cressonsacq[2]. »
Il a conservé les ruines de son donjon datant de 1203. Il ne subsiste qu'une des quatre tours d'angle, visible derrière l'ancien cimetière entourant l'église. La forteresse, de plan carré, était entourée de douves, dont quelques traces sont encore facilement repérables de nos jours. Ces vestiges sont inscrits au titre des monuments historiques en 1949[45]. - Calvaire, près de la route de Clermont : il est inscrit au titre des monuments historiques en 1949[46].
On peut également signaler :
- Monument du 10 juin 1940, érigé en hommage aux 8 officiers français avec leurs tirailleurs. Il se situe près du bois d'Eraine[32]
- Monument aux morts.
-
Les ruines du donjon du château.
-
Le calvaire.
-
L'église Saint-Martin et le monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
- Hersendis, dame de Cressonsart qui vivait en 1145, est le premier personnage connu de la maison de Cressensacq[2].
- Dreux son fils fit une donation à l'abbaye d'Ourscamps en 1164. Il transige en 1165 devant le roi Louis VII avec Eudes de Taverny, abbé de. Saint-Denis, concernant la forêt de Cressonsacq dont il avait usurpé la plus grande partie[2]..
- Dreux II de Cressonsart, fils du précédent, et l'un, des phis illustres chevaliers de son temps, participe en 1199 à la Quatrième croisade, sous la conduite de Thibaut III de Champagne[2].
- Robert de Cressonsacq, évêque de Beauvais, participe à la Septième croisade pendant laquelle il meurt en 1248 sur l'île de Chypre[27].
- Ogier, président nu parlement, ambassadeur. de France en Danemarck, possède ce domaine en 1753 ; il fait construire la ferme seigneuriale[2].
- M. Hébert, commissaire des guerres et seigneur de Cressonsacq, mort en 1714, lègue 40 000 francs aux pauvres de sa paroisse. et à ceux de Pronlcroy, Grandviller-aux-Bois, Trois-Étots[2].
- Barthelémy Despeaulx, chirurgien qui a contribué au développement de la vaccination dans l'Oise meurt en 1819 et lègue à la commune une école et le presbytère[2]..
- Jean Speckel (1904-1940), militaire.
Héraldique
Blason | De vair au lion de gueules armé lampassée et couronnée d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Saint-Just-en-Chaussée, arrondissement de Clermont (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, (lire en ligne [PDF]), p. 51-54.
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- « Dossier complet : Commune de Cressonsacq (60177) », Recensement général de la population de 2018, INSEE, (consulté le ).
- « Cressonsacq »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .
- « Cressonsacq » sur Géoportail.
Notes et références
Notes
- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
- « Réseau hydrographique de Cressonsacq » sur Géoportail (consulté le 22 septembre 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
Site de l'Insee
- Insee, « Métadonnées de la commune de Cressonsacq ».
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Cressonsacq » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Cressonsacq - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Cressonsacq - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Oise » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
- « Carte au 1/15000e » sur Géoportail (consulté le 6 semptembre 2016)..
- Louis Graves, op. cit. en Bibliograhie.
- « InfoTerre », sur le site du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) (consulté le ).
- « Atlas hydrogéologique numérique de l'Oise » [PDF], sur le site du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), (consulté le ).
- « Géorisques : Mieux connâitre les risques sur le territoire - Cressonsacq »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche communale de Cressonsacq », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
- « Carte de remontée des nappes », sur innondationsnappes.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Cressonsacq et Godenvillers », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Godenvillers » (commune de Godenvillers) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Godenvillers » (commune de Godenvillers) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « Synthèse des zonages du patrimoine naturel et paysager, de la faune, de la flore et des habitats naturels sur la commune de Cressonsacq », sur donnees.picardie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « Bois de Trois-Etots et de Pronleroy, fiche znieff détaillée », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
- « Cressonsacq », Communauté de Communes > Les communes, sur plateaupicard.fr (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Transports en commun à Cressonsacq », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
- Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l'Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 169.
- Robert Loriot, Les parlers de l'Oise : la structure linguistique du sud de la Picardie : étude de comportements phonétiques, Edition et diffusion, Association bourguignonne de dialectologie et d'onomastique, , p. 65.
- Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l'Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 93.
- Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790, Oise: : H 1718 à H 2649, Imprimerie de D. Pere, (lire en ligne).
- Auguste Moutié, Chevreuse : Recherches historiques, archéologiques et généalogiques, vol. II : Chatelains, barons et ducs, Rambouillet, Imprimerie de Raynal, , 375, 572 (lire en ligne), p. 376, sur Google Books.
- Paul André Roger, Archives historiques et ecclésiastiques de la Picardie et de l'Artois, vol. 7, Amiens, Duval et Herment, , 352 p. (lire en ligne), p. 349, sur Google Books.
- L. Douët-d'Arcq, La chronique d'Enguerran de Monstrelet : en deux livres avec pièces justificatives 1400-1444, t. VI, Paris, Vve Jules Renouard, coll. « Société de l'histoire de France », (lire en ligne), p. 382, sur Google Books.
- Louis Graves, Notice archéologique sur le département de l'Oise, Beauvais, A. Desjardins, , 236 p. (lire en ligne), p. 200, sur Google Books.
- M. Badin et de M. Quantin, Géographie départementale classique et administrative de la France : Département de l'Oise, vol. 10, Paris, J. J. Dubochet, Le Chevalier et Cie, , 388 p. (lire en ligne), p. 331, sur Google Books.
- « Sur les traces des fusillés du bois d'Eraine », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ) « Le 10 juin 1940, alors que les survivants des 16e et 24e RTS (régiment des tirailleurs sénégalais) se cachent dans le bois d'Eraine pour échapper à l'aviation allemande, ils sont repérés par des patrouilles allemandes (...) Les blancs sont rassemblés d'un côté, et les noirs de l'autre. Mais lorsque les soldats de la Wehrmacht décident de se débarrasser des tirailleurs sénégalais, à la surprise générale, les officiers blancs s'interposent. Tous seront exécuté ».
- Lucien Djani, « À Cressonsacq, une commémoration émouvante pour le 80e anniversaire du massacre du Bois d'Eraine : Plusieurs fois reportée en raison de la crise sanitaire, la cérémonie en mémoire des soldats massacrés par les Allemands en juin 1940 s'est tenue samedi 25 septembre près de la stèle érigée au Bois d'Eraine », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Les MAIRES de CRESSONSACQ Depuis 1789 », Mairie de Cressonsacq (consulté le ).
- « L'écoquartier sortira de terre au printemps », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ) « Le maire, Jean-Jacques Potelle, a profité de la cérémonie des vœux pour signer le permis de construire groupé pour les seize maisons individuelles. « 2011 va marquer le lancement des opérations d'extension de notre village avec l'aménagement d'un nouvel espace, a annoncé le maire ».
- « Cressonsacq », Cartes de France (consulté le ).
- « Compte rendu de la réunion du Conseil Municipal de la commune de Cressonsacq » [PDF], Les comptes rendus des Conseils Municipaux, Mairie de Cressonsacq, (consulté le ).
- Sylvie Molines, « Terminée la cantine à la salle des fêtes : Les élèves disposent désormais d'une salle de restauration. Mais aussi d'un périscolaire », Courrier picard, édition Oise, , p. 12.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Cressonsacq (60177) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
- « église Saint-Martin », notice no PA00135568, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château », notice no PA00114668, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Calvaire », notice no PA00114667, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.