Dan-Kassari | |
Véhicule aux abords de Dan-Kassari | |
Administration | |
---|---|
Pays | Niger |
Région | Dosso |
Département | Dogondoutchi |
Type | Commune rurale |
Démographie | |
Population | 4 559 hab. (2012) |
Population commune | 78 132 hab. (2012) |
Densité | 49 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 13° 43′ 21″ nord, 4° 22′ 59″ est |
Altitude | 231 m |
Superficie commune | 160 900 ha = 1 609 km2 |
Localisation | |
modifier |
Dan-Kassari, Dan Kassari, Dan Kasari ou Dankassari est une commune rurale du Niger située dans le département de Dogondoutchi dans la région de Dosso, au sud-ouest du pays.
Géographie
Dan-Kassari se situe à la transition entre le Sahel et la région géographique du Soudan. La commune se trouve à plus de 370 km de la capitale du Niger, Niamey. Dogondoutchi, le chef-lieu du département, se situe à l'est.
Dan-Kassari est le chef-lieu d'une commune dont le territoire comprend 61 villages, 160 hameaux, 10 campements et un point d'eau[1].
Dan-Kassari est située sur la route nationale 1 (N1 ou RN1) ; c'est la seule voie de communication asphaltée sur le territoire de la commune.
Histoire
La commune rurale de Dan-Kassari instaurée en 2002, est issue du canton de la partie sud-est du canton de Dogondoutchi[2].
Population
Elle comptait 53 967 habitants lors du recensement de 2001 et 78 132 habitants lors de celui de 2012[3],[1].
Économie
Les activités principales de la commune sont l'agriculture et le pastoralisme[4], ainsi que l'artisanat[5]. Six marchés se tiennent sur son territoire. Un Centre d'Approvisionnement en Intrants et Matériels Agricoles (CAIMA) de l'État dispose d'un point de vente au chef-lieu[6].
Enseignement
La commune compte 61 écoles primaires et quatre collèges d'enseignement général, à Dan-Kassari, Bawada Guida, Goubey et Rouda Goumandey. À Dan-Kassari, un Centre de Formation aux Métiers (CFM Dan-Kassari) propose des formations en agriculture, sylviculture et pastoralisme, en économie familiale et en construction métallique[7].
Patrimoine
Dans l'un des villages de la commune, Lougou ou Lugu, se trouve la résidence de la Sarraounia, titre d'une souveraine et chef religieux des Azna à la fin du XIXe siècle, qui s'est opposée militairement à l'expédition française de conquête coloniale du Tchad[8],[9]. En 2006, l'Etat nigérien a demandé à l'UNESCO l'inscription de Lougou sur la liste du patrimoine mondial[10].
Jumelages
Dan-Kassari est jumelée avec la commune française de Cesson-Sévigné depuis 2009[11],[12].
Références
- Répertoire National des Localités (ReNaLoc), Institut National de la Statistique de la République du Niger, , 107–111 p. (lire en ligne).
- Loi 2002-014 du 11 juin 2002 portant création des communes et fixant le nom de leurs chefs-lieux. Web Archive (consulté en 2023)
- (en) « NIGER: Municipal Division », sur citypopulation.de.
- Moustapha Issoumane Sitou, Habou Rabiou et A. D. O. Maman Nassirou, « Perception paysanne des indicateurs édapho-biologiques et facteurs de dégradation des aires de pâturages naturels du Centre Ouest du Niger, Afrique de l’Ouest Sahélienne », Afrique Science, vol. 17, no 6, , p. 91-104 (lire en ligne).
- Claire Corniquet, « Cadres de pratiques et circulation des connaissances chez les potières de l' Arewa (Niger) », Cahiers d’études africaines, no 201, , p. 87-114 (lire en ligne).
- « CAIMA », Béret Vert. Bulletin de liaison et d’information des forces armées nigériennes, no 17, , p. 28.
- « CFM (Centre de Formation aux Métiers) DANKASSARI », sur mept.gouv.ne.
- Elara Bertho, « Sarraounia, une reine africaine entre histoire et mythe littéraire (Niger, 1899-2010) », Genre & histoire, no 8, (lire en ligne).
- Nicole Moulin, Boubé Namaïwa, Marie-Françoise Roy et Bori Zamo, Lougou et Saraouniya, Paris, L’Harmattan, (ISBN 978-2-343-10550-5).
- « Le site de Lougou », sur whc.unesco.org.
- Éric Berr et Arnaud Diemer, « De l’écodéveloppement au Buen Vivir, ou comment replacer les savoirs locaux au cœur des processus de coopération décentralisée dans les pays du Sud », Mondes en, vol. 3, no 175, , p. 23-38 (lire en ligne).
- « Association d’Echanges Solidaires Cesson-Dankassari (AESCD) », sur Tarbiyya Tatali (version du sur Internet Archive).