David B. Birney | ||
Naissance | Huntsville (Alabama) |
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Décès | (à 39 ans) Philadelphie, Pennsylvanie |
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Origine | États-Unis | |
Allégeance | Union | |
Grade | Général de division | |
Années de service | 1861 – 1864 | |
Commandement | United States Army Armée de l'Union |
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David B. Birney ( – ) est un juriste et général de l’armée de l'Union lors de la Guerre de Sécession.
Biographie
David B. Birney est né à Huntsville dans l'Alabama. Il est le fils d'un abolitionniste James G. Birney, sa famille déménage en 1833 pour le Kentucky et son père affranchit ses esclaves. En 1835, la famille déménage à Cincinnati où son père publie un journal anti-esclavagiste. À la suite de nombreuses menaces des esclavagistes, elle doit partir pour le Michigan et enfin à Philadelphie. Après ses études à la Phillips Academy[1], David Birney fait des études de droit pour devenir avocat, et réussit ses diplômes. Il retourne à Philadelphie pour exercer comme avocat à partir de 1856 jusqu'à l'éclatement de la guerre civile.
Guerre civile
Birney entre dans l'armée de l'Union juste après la bataille de Fort Sumter en tant que lieutenant-colonel du 23e régiment d'infanterie des volontaires de Pennsylvanie, une unité créée en grande partie à ses propres frais. Il est promu colonel le et général de brigade le . Cette promotion est surtout due à son influence politique plus qu'à ses succès militaires. Il commande une brigade de la division du général Philip Kearny du IIIe corps lors de la campagne de la Péninsule. Lors de la bataille de Seven Pines, il est accusé de désobéissance aux ordres par son commandant, le général Samuel P. Heintzelmann mais il se défend en invoquant des ordres mal compris. Birney est traduit en cour martiale mais avec le témoignage de soutien du général Kearny, il est acquitté et reprend son commandement.
Birney combat lors de la seconde bataille de Bull Run en appui du général John Pope commandant de l'armée de Virginie. Il participe à la bataille de Chantilly où Birney assume le commandant de la division après le décès de Kearny[2](p199). Birney prend ensuite officiellement le commandement de la division. En poste à Washington, il ne prend pas part pas à la bataille d'Antietam mais sa division est affectée à l'armée du Potomac et combat à Fredericksburg. Là, il rencontre de nouveaux problèmes de discipline, cette fois pour avoir refusé de soutenir la division du major-général George G. Meade lors d'une attaque de l'Union sur le flanc gauche de la ligne. Toutefois, il est félicité pour « la manière avec laquelle il a mené sa division le même jour et pour une deuxième fois ». Birney mène sa division dans la sanglante bataille de Chancellorsville où elle subit plus de pertes que toutes les autres divisions. Il est promu général de division en récompense à sa conduite lors de cette bataille.
Lors de la bataille de Gettysburg, le commandant du IIIe corps est le général Daniel Sickles. Le , Sickles déplace son corps de sa position défensive sur Cemetery Ridge. La nouvelle position de Birney est la Devil's Den, sa division occupe le front de Wheatfield à Peach Orchard. Cette position est directement dans l'axe de l'assaut confédéré et elle est trop grande pour être défendue par une seule division. Attaquée par les divisions de John Bell Hood et de Lafayette McLaws, la division Birney est détruite. Meade se précipite à son secours avec des renforts mais la ligne est enfoncée et ne peut être tenue. Lorsque Birney regarde les quelques survivants de sa division rassemblés autour de lui sur le cimetière de la crête, il chuchote à l'un de ses officiers, « je voudrais être déjà mort »[3]. Sickles est grièvement blessé par un boulet de canon et Birney prend le commandement temporaire du corps, malgré deux blessures légères. Il en conserve le commandement jusqu'en .
Birney débute l'Overland Campaign comme commandant de division dans le IIe corps, son IIIe corps ayant été réorganisé au printemps. Il participe avec succès à la bataille de la Wilderness puis à la bataille de Spotsylvania où il est blessé par un éclat d'obus, et à la bataille de Cold Harbor. Le , le général Ulysses S. Grant donne le commandement du Xe corps de l'Army of the James à Birney. Au cours du siège de Petersburg, Birney attrape le paludisme et doit rentrer à Philadelphie. Il meurt trois mois plus tard et est enterré au cimetière de Woodlands.
Mémoire
David Birney est l'une des généraux politiques les plus accomplis de la guerre de Sécession. Beaucoup de ses collègues éprouvent du ressentiment à son ascension rapide dans les rangs et il n'est pas un personnage adoré d'eux ou de ses soldats. Theodore Lyman de l'état-major de Meade de Birney[4].
« Il était pâle, une personnalité puritaine, avec un comportement d'une froideur intangible ; il vous souriait seulement poliment quand vous lui parliez. Il était sec en personne, avec un visage fin, des yeux bleu clair, et des cheveux blond roux. En tant que général, il faisait très attention à son état-major et s'assurait qu'ils avaient les promotions méritées. Il était aussi un homme, qui faisait rapidement attention à ses propres intérêts et connaissait les ressorts de l'avancement militaire. Son impopularité parmi quelques personnes venait de sa promotion, qui, cependant, la méritait, et en partie à ses manières froides. »
— Theodore Lyman
La Gen. David B. Birney School est ajoutée au Registre national des lieux historiques en 1988[5].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « David B. Birney » (voir la liste des auteurs).
- Bates, p. 557.
- (en) Steve Soper, The Glorious Old 3rd : a history of the 3rd Michigan infantry, 3rd Michigan Pub, (ISBN 978-0-9787861-0-6, OCLC 793920589, lire en ligne)
- Tagg, p. 67.
- Tagg, p. 63.
- (en) « National Register Information System », sur le site du National Park Service, National Register of Historic Places,
Bibliographie
- (en) Life of david bell birney, major-general united states volunteers, Philadelphie, King&Baird, (lire en ligne)
- (en) Larry Tagg, The Generals of Gettysburg : The Leaders of America's Greatest Battle, Campbell, CA, Savas Publishing Company, , 1re éd., 373 p. (ISBN 978-1-882810-30-7, lire en ligne)
- (en) John H. Eicher et David J. Eicher, Civil War High Commands, Stanford, CA, Stanford University Press, , 1040 p. (ISBN 978-0-8047-3641-1, LCCN 2001020194).