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Doug Collins
Doug Collins en 2010.
Fiche d’identité
Nom complet	Paul Douglas Collins
Nationalité	États-Unis
Naissance	28 juillet 1951 (73 ans) Christopher (Illinois, États-Unis)
Taille	1,98 m (6′ 6″)
Poids	98 kg (216 lb)
Situation en club
Numéro	20
Poste	Arrière
Carrière universitaire ou amateur
1969-1973	Redbirds d'Illinois State
Draft de la NBA
Année	1973
Position	1er
Franchise	76ers de Philadelphie
Carrière professionnelle *
Saison	Club	Moy. pts
1973-1974 1974-1975 1975-1976 1976-1977 1977-1978 1978-1979 1979-1980 1980-1981	76ers de Philadelphie 76ers de Philadelphie 76ers de Philadelphie 76ers de Philadelphie 76ers de Philadelphie 76ers de Philadelphie 76ers de Philadelphie 76ers de Philadelphie	08,0 17,9 20,8 18,3 19,7 19,5 13,8 12,3
Sélection en équipe nationale **
1972	États-Unis
Carrière d’entraîneur
1986-1989 1995-1998 2001-2003 2010-2013	Bulls de Chicago Pistons de Détroit Wizards de Washington 76ers de Philadelphie
* Points marqués dans chaque club dans le cadre de la saison régulière du championnat national.
** Points marqués pour l’équipe nationale en match officiel.
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Paul Douglas Collins, né le 28 juillet 1951 à Christopher (Illinois), plus connu sous le nom de Doug Collins, est un joueur professionnel américain de basket-ball (4 fois All-Star), commentateur et entraîneur de nombreuses équipes de la NBA.

Collins connut une belle carrière au lycée à Benton, Illinois, lui permettant d'intégrer l'université d'État de l'Illinois, en 1969.

Collins est choisi pour représenter les États-Unis lors des Jeux olympiques d'été de 1972 à Munich. Alors qu'on se souvient surtout de l'assassinat d'athlètes israéliens, ces jeux connaissent aussi l'une des plus grosses controverse de l'histoire des jeux. L'URSS bat les États-Unis en finale, rencontre où Collins a un rôle prépondérant. Les États-Unis sont alors invaincus dans l'histoire des Jeux olympiques. Collins réussit deux lancer-francs. Le temps de jeu apparemment écoulé, les États-Unis mènent 50-49 et semblent avoir acquis la médaille d'or. Les Soviétiques réclament alors un temps mort qu'ils auraient déposé entre les deux lancers de Collins mais que les arbitres n'auraient pas validé. Sous l'action du président de la FIBA William Jones, les Soviétiques obtiennent finalement celui-ci et trois secondes de jeu. Ils remettent en jeu mais ne parviennent pas à inscrire de panier, offrant ainsi le titre aux Américains. Mais l'horloge n'ayant pas été correctement réglée avant cette remise en jeu, les arbitres décident de faire rejouer ces trois secondes à jouer, offrant une chance supplémentaire aux Soviétiques, qu'ils utilisent pour inscrire un lay-up face à une défense américaine totalement immobile^[1],[2]. Cela coûte sa première défaite aux États-Unis lors des Jeux olympiques sur le score de 51-50.

Après cette rencontre controversée, Collins est sélectionné par les Nuggets de Denver, alors en American Basketball Association (ABA). Lors d'une draft supplémentaire en 1973, il est également choisi par les Nets du New Jersey. Bien qu'il soit choisi par des équipes ABA, il ne joue jamais dans cette ligue, effectuant ces débuts aux 76ers de Philadelphie lors de la saison 1973-1974 qui le choisissent en première position lors de la draft 1973 de la NBA. Il joue seulement 25 rencontres lors de sa première saison chez les 76ers, inscrivant 8 points par match.

Ses statistiques s'améliorent au fil des saisons, inscrivant presque 18 points et distribuant 2,6 passes décisives et captant 4 rebonds par match en 81 rencontres lors de la saison 1974-1975, passant à 20,8 points et près de 4 rebonds par match la saison suivante.

Il garde cette moyenne d'environ 19 points et 4 rebonds par match lors des trois saisons suivantes, alors que les 76ers atteignent les Finales NBA lors de la saison 1976-1977. Bien que l'équipe compte Julius Erving dans ses rangs, les Sixers ne parviennent pas à battre les Trail Blazers de Portland de Bill Walton lors de ces finales, perdant quatre rencontres à deux.

Lors de la saison 1978-1979, Collins subit une grave blessure, le limitant à seulement 47 matches cette année-là, et l'obligeant également à mettre un terme à sa carrière. La saison 1980-1981 est sa dernière saison. Il joue 12 matches avant d'annoncer qu'il prend sa retraite.

Collins inscrit un total de 7 427 points en 415 rencontres NBA, pour une moyenne de 17,9 points par match, captant 1 339 rebonds pour une moyenne de 3,2 par match et compilant 1 368 passes décisives, avec une moyenne de 3,3 passes par match. Alors que le tir à trois-points vient d'être introduit dans le basket-ball quand Collins se retire, il en tente seulement un dans sa carrière NBA, le manquant. Il glane également 4 sélections au All-Star Game (1976, 1977, 1978, 1979).

Collins fait son retour dans la grande ligue, en tant qu'entraîneur des Bulls de Chicago au milieu des années 1980, Michael Jordan débutant sous ses ordres. Les Bulls font des apparitions en playoffs sous ses ordres, mais ils sont incapables de remporter un championnat. Collins est alors remplacé par son assistant Phil Jackson.

Collins est nommé entraîneur des Pistons de Détroit en 1995, où il exerce jusqu'en 1997, année où il est licencié à la fin de la saison et remplacé par Alvin Gentry. Collins devient ensuite commentateur à la télévision, travaillant de nombreuses années pour différentes chaînes, comme NBC et TNT. Il travaille comme commentateur environ cinq années, avant d'être engagé à nouveau comme entraîneur, par les Wizards de Washington, au début de la saison 2001-2002. Après que les Wizards eurent licencié Collins à l'issue de la saison 2002-2003, il réintègre les rangs de TNT.

En huit saisons en tant qu'entraîneur NBA, Collins compile un bilan de 332 victoires - 287 défaites (53,6 % de victoires) et un bilan de 15 victoires - 23 défaites en playoffs (39,5 %).

Doug et sa femme Kathy ont deux enfants. Leur fils Chris, joueur professionnel puis entraîneur de basket-ball et leur fille Kelly est enseignante en Pennsylvanie.

Le 21 mai 2010, il devient le nouvel entraineur des 76ers de Philadelphie, avec un contrat de quatre ans.

Le 15 avril 2013, Doug Collins annonce son départ des Sixers la saison prochaine et assume la décision de ne pas honorer sa dernière année de contrat. Après avoir emmené Philadelphie en playoffs en 2011 et 2012, il assume la mauvaise saison de Philadelphie et le club officialise sa démission mais il reste cependant au club en tant que conseiller du président^[3],[4],[5].

Il a un terrain de basket-ball à son nom à l'université d'État de l'Illinois.

• (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Doug Collins (basketball) » (voir la liste des auteurs).

• Ressources relatives au sport :
  • Basketball Reference (entraîneurs de la NBA)
  • Basketball Reference (joueurs de la NBA)
  • Basketball Reference (joueurs hors-NBA)
  • The Draft Review
  • Eurobasket (entraîneurs)
  • FIBA Archive
  • National Basketball Association
  • National Collegiate Basketball Hall of Fame
  • Olympedia
  • Proballers
  • RealGM
  • SRCBB (joueurs)

v · m  Équipe des États-Unis – Finaliste des Jeux olympiques 1972
4 Davis  5 Collins  6 Henderson  7 Bantom  8 B. Jones  9 D. Jones  10 Forbes  11 Brewer  12 Burleson  13 McMillen  14 Joyce  15 Ratleff Sélectionneur : Henry Iba

v · m Draft 1973 de la NBA
Premier tour	Doug Collins Jim Brewer Ernie DiGregorio Mike Green Kermit Washington Ed Ratleff Ron Behagen Mike Bantom Dwight Jones John Brown Kevin Joyce Kevin Kunnert Nick Weatherspoon Mel Davis Barry Parkhill Swen Nater Steve Downing Raymond Lewis
Deuxième tour	Louie Nelson Mike D’Antoni Allan Bristow George McGinnis Billy Schaeffer Kevin Stacom Larry McNeill Allan Hornyak Tom Ingelsby Patrick McFarland Derrek Dickey Wendell Hudson Jim Chones Caldwell Jones Gary Melchionni John Perry Phil Hankinson

v · m Premiers choix de la draft NBA

1947 : McNeely 1948 : Tonkovich 1949 : Shannon 1950 : Share 1951 : Melchiorre 1952 : Workman 1953 : Felix 1954 : Selvy 1955 : Ricketts 1956 : Green 1957 : Hundley 1958 : Baylor 1959 : Boozer 1960 : Robertson 1961 : Bellamy 1962 : McGill 1963 : Heyman 1964 : Barnes 1965 : Hetzel 1966 : Russell 1967 : Walker 1968 : Hayes 1969 : Alcindor 1970 : Lanier 1971 : Carr 1972 : L. Martin 1973 : Collins 1974 : Walton 1975 : D. Thompson 1976 : Lucas 1977 : Benson 1978 : M. Thompson 1979 : E. Johnson 1980 : Carroll 1981 : Aguirre 1982 : Worthy 1983 : Sampson 1984 : Olajuwon 1985 : Ewing 1986 : Daugherty 1987 : D. Robinson 1988 : Manning 1989 : Ellison 1990 : Coleman 1991 : L. Johnson 1992 : O'Neal 1993 : Webber 1994 : G. Robinson 1995 : Smith 1996 : Iverson 1997 : Duncan 1998 : Olowokandi 1999 : Brand 2000 : K. Martin 2001 : Brown 2002 : Ming 2003 : James 2004 : Howard 2005 : Bogut 2006 : Bargnani 2007 : Oden 2008 : Rose 2009 : Griffin 2010 : Wall 2011 : Irving 2012 : Davis 2013 : Bennett 2014 : Wiggins 2015 : Towns 2016 : Simmons 2017 : Fultz 2018 : Ayton 2019 : Williamson 2020 : Edwards 2021 : Cunningham 2022 : Banchero 2023 : Wembanyama 2024 : Risacher

v · m Entraîneurs des Pistons de Détroit
Carl Bennett (1948) Curly Armstrong (1948-1949) Murray Mendenhall (1949-1951) Paul Birch (1951-1954) Charley Eckman (1954-1957) Red Rocha (1957-1960) Dick McGuire (1959-1963) Charles Wolf (1963-1964) Dave DeBusschere (1964-1967) Donnie Butcher (1967-1968) Paul Seymour (1968-1969) Butch van Breda Kolff (1969-1971) Terry Dischinger (1971) Earl Lloyd (1971-1972) Ray Scott (1972-1976) Herb Brown (1976-1977) Bob Kauffman # (1977-1978) Dick Vitale (1978-1979) Richie Adubato # (1979-1980) Scotty Robertson (1980-1983) Chuck Daly (1983-1992) Ron Rothstein (1992-1993) Don Chaney (1993-1995) Doug Collins (1995-1998) Alvin Gentry (1998-2000) George Irvine (2000-2001) Rick Carlisle (2001-2003) Larry Brown (2003-2005) Flip Saunders (2005-2008) Michael Curry (2008-2009) John Kuester (2009-2011) Lawrence Frank (2011-2013) Maurice Cheeks (2013-2014) John Loyer # (2014) Stan Van Gundy (2014-2018) Dwane Casey (2018-2023) Monty Williams (2023-2024) J. B. Bickerstaff (2024-)
(#) indique les entraîneurs en interim.

v · m Entraîneurs des Bulls de Chicago
Johnny Kerr (1966-1968) Dick Motta (1968-1976) Ed Badger (1976-1978) Larry Costello (1978-1979) Scotty Robertson # (1979) Jerry Sloan (1979-1982) Phil Johnson # (1982) Rod Thorn # (1982) Paul Westhead (1982-1983) Kevin Loughery (1983-1985) Stan Albeck (1985-1986) Doug Collins (1986-1989) Phil Jackson (1989-1998) Tim Floyd (1998-2001) Bill Berry # (2001) Bill Cartwright (2001-2003) Pete Myers # (2003) Scott Skiles (2003-2007) Pete Myers # (2007) Jim Boylan # (2007-2008) Vinny Del Negro (2008-2010) Tom Thibodeau (2010-2015) Fred Hoiberg (2015-2018) Jim Boylen (2018-2020) Billy Donovan (depuis 2020)
(#) indique les entraîneurs en interim.

v · m Entraîneurs des Wizards de Washington
Jim Pollard (1961-1962) Jack McMahon (1962) Bob Leonard (1962-1964) Buddy Jeannette (1964-1965) Paul Seymour (1965-1966) Mike Farmer (1966) Buddy Jeannette # (1966) Gene Shue (1966-1973) K.C. Jones (1973-1976) Dick Motta (1976-1980) Gene Shue (1980-1986) Kevin Loughery (1986-1988) Wes Unseld (1988-1994) Jim Lynam (1994-1997) Bob Staak # (1997) Bernie Bickerstaff (1997-1999) Jim Brovelli # (1999) Gar Heard (1999-2000) Darrell Walker # (2000) Leonard Hamilton (2000-2001) Doug Collins (2001-2003) Eddie Jordan (2003-2008) Ed Tapscott (2008-2009) Flip Saunders (2009-2012) Randy Wittman (2012-2016) Scott Brooks (2016-2021) Wes Unseld Jr. (2021-2024) Brian Keefe (depuis 2024)
(#) indique les entraîneurs en interim.

v · m Entraîneurs des 76ers de Philadelphie
Bennie Borgmann (1946-1948) Al Cervi (1948-1956) Paul Seymour (1956-1960) Alex Hannum (1960-1963) Dolph Schayes (1963-1966) Alex Hannum (1966-1968) Jack Ramsay (1968-1972) Roy Rubin (1972-1973) Kevin Loughery # (1973) Gene Shue (1973-1977) Billy Cunningham (1977-1985) Matt Guokas (1985-1988) Jim Lynam (1988-1992) Doug Moe (1992-1993) Fred Carter (1993-1994) John Lucas (1994-1996) Johnny Davis (1996-1997) Larry Brown (1997-2003) Randy Ayers (2003-2004) Chris Ford # (2004) Jim O'Brien (2004-2005) Maurice Cheeks (2005-2008) Tony DiLeo # (2008-2009) Eddie Jordan (2009-2010) Doug Collins (2010-2013) Brett Brown (2013-2020) Doc Rivers (2020-2023) Nick Nurse (depuis 2023)
(#) indique les entraîneurs en interim.

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