Dounoux | |
Église Saint-Médard. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Épinal |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération d'Épinal |
Maire Mandat |
Gilles Nexon 2020-2026 |
Code postal | 88220 |
Code commune | 88157 |
Démographie | |
Gentilé | Dounousien(ne)s |
Population municipale |
866 hab. (2021 ) |
Densité | 94 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 06′ 19″ nord, 6° 26′ 41″ est |
Altitude | 416 m Min. 360 m Max. 520 m |
Superficie | 9,23 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Épinal (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Val-d'Ajol |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Dounoux est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.
Ses habitants sont appelés les Dounousiens.
Géographie
Localisation
Voies de communications et transports
Voies routières
Dounoux est située à 10 km au sud d'Épinal, sur la route départementale 434, enserrée entre Uriménil à l'ouest et Hadol à l'est. Sa forme très étirée dans le sens nord-sud lui vaut d'être le seul bourg traversé par la route quand on relie Épinal à Xertigny.
Transports en commun
Lignes SNCF
- La ligne 5 du TER Lorraine, menant de Nancy à Belfort, suit le même axe mais la gare de Dounoux est fermée.
- Gare d'Épinal.
Géologie et relief
Village de la Vôge, Dounoux culmine au fort du Bambois (520 m), il est traversé selon un axe nord-ouest/sud-est par la ligne de partage des eaux.
Sismicité
Commune située dans une zone 3 de sismicité modérée[1].
Communes limitrophes
Hydrographie et les eaux souterraines
Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse :
- Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
- Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
- Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.
La commune est située pour partie dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse et pour partie dans le le bassin versant de la Saône au sein du bassin Rhône-Méditerranée-Corse. Elle est drainée par le Coney et le ruisseau de Rainjumenil[2],[Carte 1].
Le Côney, d'une longueur totale de 55,2 km, prend sa source dans la commune et se jette dans le canal de l'Est à Corre, après avoir traversé 20 communes[3].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 105 mm, avec 13,5 jours de précipitations en janvier et 10,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Épinal », sur la commune de Dogneville à 13 km à vol d'oiseau[6], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 907,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,9 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
Typologie
Au , Dounoux est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épinal, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (53,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (35,7 %), terres arables (30,7 %), prairies (18,6 %), zones urbanisées (13,1 %), zones agricoles hétérogènes (1,8 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
Dousnous (1332)
Dounouls (1333)
Histoire
La première trace écrite du village de Dounnoux (avec 2 n), village de l’ancien duché de Lorraine, date du XIVe siècle.
En 1390, Jacob d’Ancelle reconnaît recevoir la quarte partie des dîmes de Dounoux et Uriménil[16]. Les habitants de ces deux villages avaient reçu du duc Charles II le droit de faire pâturer leurs bêtes et de couper du bois dans le ban d’Uxegney, autorisation renouvelée par le duc Jean II en 1470, droit remis en cause en 1495 par le duc Evrard de Dommartin, puis confirmée par Charles III en 1566.
Dounoux faisait partie du bailliage de Vôge, prévôté d’Arches, sous le contrôle des abbesses de Remiremont.
Le grand prévôt de l’église de Remiremont nommait le maire et les gens de justice dans la mairie de Dounoux-Uriménil.
En 1789, les céréales cultivées étaient le seigle, l’orge, le sarrasin, l’avoine, le lin, le chanvre, les pommes de terre, le foin... Il y avait : moulin à farine, tourbières, carrières de pierres propres à la construction des fours.
C’est la Révolution qui crée la commune de Dounoux alors rattachée au canton de Xertigny, district d’Épinal.
Vers 1790, les 500 habitants de Dounoux (côté est) dépendaient spirituellement de Hadol, tandis que ceux (côté ouest) étaient rattachés à Uriménil. Plus tard, vers 1808, l’ensemble des habitants du village furent pris en charge par la cure d’Uriménil, moyennant une redevance contributive.
Le , la commune fut frappée par la violente tempête Lothar, causant d'importants dégâts sur de nombreuses toitures et détruisant 30 % de la superficie de la forêt communale.
Politique et administration
Budget et fiscalité 2022
En 2022, le budget de la commune était constitué ainsi[17] :
- total des produits de fonctionnement : 593 000 €, soit 678 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 499 000 €, soit 571 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 197 000 €, soit 226 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 524 000 €, soit 600 € par habitant ;
- endettement : 561 000 €, soit 641 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 12,58 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 40,60 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 24,79 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2021 : médiane en 2021 du revenu disponible, par unité de consommation : 23 450 €[18].
Liste des maires
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[21].
En 2021, la commune comptait 866 habitants[Note 4], en évolution de +0,35 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
Établissements d'enseignements[24] :
- Écoles maternelles et primaires à Dounoux, Uriménil, Hadol, Dinozé, Épinal.
- Collèges à Épinal, Xertigny, Golbey.
- Lycées à Épinal.
Santé
Professionnels et établissements de santé[25] :
- Médecins à Hadol, Uriménil, Arches, Archettes, Xertigny.
- Pharmacies à Hadol, Uriménil, Arches, Xertigny.
- Hôpitaux à Xertigny, Épinal.
- L'hôpital le plus proche est le centre hospitalier Émile-Durkheim situé dans la ville voisine d'Épinal.
Cultes
- Culte catholique, Paroisse Saint-Paul-en-Vôge[26], Diocèse de Saint-Dié.
Économie
Entreprises et commerces
Agriculture
- Élevage de vaches laitières.
- Élevage d'autres bovins et de buffles.
- Élevage d'ovins et de caprins
- Élevage de volailles.
- Culture et élevage associés.
- Reproduction de plantes.
Tourisme
- Hébergements et restauration à Uriménil, Épinal, Xertigny.
Commerces
- Commerces et services de proximité.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
-
La tour d'église Saint-Médard.
-
L'accès à la forge du fort du Bambois. -
Étang.
- Église Saint-Jacques-et-Saint-Philippe érigée en 1843 et son orgue polyphone de Louis Debierre[27],[28],[29].
- Notre-Dame du Bambois[32].
- Patrimoine architectural rural recensé par le service de l'Inventaire général du patrimoine culturel :
- Monument aux morts, mémorial de la Résistance[35],[36].
- Fort du Bambois (1880), propriété de la commune dont l'accès est réglementé[37],[38].
Personnalités liées à la commune
- Nicolas Franche, prélat du pape[39].
Héraldique
La commune arbore un pseudo blason totalement non conforme aux règles de l'héraldique. Il existe une proposition de l'Union des Cercles Généalogiques Lorrains non retenue[40].
Pour approfondir
Bibliographie
- Paul Chevreux et Léon Louis, « Dounoux », Dictionnaire historique et statistique des communes, hameaux, écarts, fermes du département des Vosges, Épinal, impr. E. Busy, 1887, p. 230-231
- Henri Martin, Combats de juin 1940 à Bains-les-Bains et à Darney : additifs pour Xertigny et Dounoux, Le Souvenir français, Épinal, 1966, 64 p.
- INPN, « Inventaire du patrimoine naturel de la commune », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
- INSEE, « Dompierre : chiffres clés publiés par l'INSEE. Dossier complet », sur Insee.fr (consulté le ).
Articles connexes
Liens externes
- Archives communales de Dounoux (1702-1975).
- Site officiel de l'administration publique française, « Dounoux sur le site Service Public », sur Service public.fr (consulté le ).
- (fr) Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région
- (fr) Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Carte globale Lorraine CARMEN - DREAL Grand Est.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- La ligne de partage des eaux entre le bassin Rhin-Meuse et le bassin versant de la Saône est représentée par une ligne verte en tirets-points.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Dounoux » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
- Informations sur les risques naturels et technologiques
- « Fiche communale de Dounoux », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Sandre, « le Coney »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Dounoux et Dogneville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Épinal », sur la commune de Dogneville - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Épinal », sur la commune de Dogneville - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Dounoux ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Épinal », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Lettres de Jacob d'Ancelle.
- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- Selon l'intéressé, bien que l'Annuaire des Mairies des Vosges ait opté pour divers droite.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Établissements d'enseignements
- Professionnels et établissements de santé
- Paroisse Saint-Paul-en-Vôge
- Les orgues polyphones Debierre.
- Association d’Étude pour la Coordination des Activités Musicales (ASSECARM), Orgues de Lorraine : Vosges., Metz, Éditions Serpenoise, , 677 p. (ISBN 978-2-87692-093-4, LCCN 92160476)Présentation de l'orgue de la commune : pages 254 à 255
- Orgue église saints-Jacques et Philippe
- Conseil municipal. — Délibérations : 5* 1838-1867 Construction de l’église et désaccord avec la commune d’Uriménil à ce sujet (1839-1841).
- Vosges Matin, 6 octobre 2009.
- Notre Dame du Bambois.
- « Fermes et maisons d'ouvrier », notice no IA88000789, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Ferme 1785 ; 1863 », notice no IA88000763, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Monument aux morts.
- Monuments commémoratifs.
- Page sur le fort.
- Le fort de Bambois ou fort Bizot.
- Le petit-neveu du père Jean Joseph BégelL, Nicolas Franche
- Union des Cercles Généalogiques Lorrains.