La dourine est une maladie infectieuse des équidés due à une espèce de trypanosome, Trypanosoma equiperdum[1]. Elle est transmise lors des saillies ou par insémination artificielle avec du sperme infecté. Elle n'est pas transmissible à l'homme.
Elle se manifeste par de la fièvre, un œdème et des ulcères des muqueuses génitales, des plaques d'urticaires sur le corps et une paralysie musculaire progressive[2]. Il existe uniquement des traitements symptomatiques et pas de vaccin[3].
La dourine a été éradiquée en Amérique du Nord et en Europe, mais elle subsiste en Afrique, en Asie et probablement en Amérique latine[1]. En Europe, elle est depuis 1990 une maladie à déclaration obligatoire[4] et l'OIE recommande l'abattage des animaux atteints[4].
Notes et références
- Archie Hunter (trad. de l'anglais), La santé animale : Principales maladies, Versailles/Wageningen (Pays-Bas)/Paris, Editions Quae, , 312 p. (ISBN 978-2-7592-0005-4, lire en ligne), p. 107-108
- Institut du cheval, Maladies des chevaux : manuel pratique, France Agricole Editions, , 279 p. (ISBN 978-2-85557-010-5, lire en ligne), p. 65
- (en) K. Gillingwater, P. Büscher et R. Brun, « Establishment of a panel of reference Trypanosoma evansi and Trypanosoma equiperdum strains for drug screening », Veterinary Parasitology, vol. 148, no 2, , p. 114–121 (PMID 17624671, DOI 10.1016/j.vetpar.2007.05.020)
- (en) Codes of Practice 2017, Horserace Betting Levyboard, 59-65 p. (lire en ligne)
Voir aussi
Lien externe
- (en) Fiche technique de la dourine, OIE.