En France, sous l'Ancien Régime, le droit du pied fourché est une taxe d'aides sur la viande due au roi.
Ce droit est perçu sur les bovins, les ovins et les porcins, à Paris, à Rouen et dans d'autres villes. Il est prélevé lorsque les bêtes passent les portes de la ville[1].
- En 1680, il est de 3 livres 4 sols pour un bœuf, 3 livres par porc, 1 livre 12 sols par veau, 7 sous 6 deniers par mouton[2].
- En 1780, c'est respectivement 20 livres, 7 livres 6 sols, 5 livres 1 sou et 36 sols.
Ce droit est affermé par la Ferme générale pour les trois quarts, le reste est versé à l'Hôtel de Ville et aux hôpitaux.
Ce droit est aboli en 1791[1]
Notes et références
- Joseph Benzacar, « Éclaircissements sur les finances de Bordeaux (XVIIIe siècle — 1701-mai 1791) (Suite) », Revue historique de Bordeaux et du département de la Gironde, vol. 9, no 3, , p. 156–178 (ISSN 0242-6838, DOI 10.3406/rhbg.1916.3059, lire en ligne, consulté le )
- ↑ Nicolas Champ, « De l’espace en histoire religieuse contemporaine », dans Les « Matériaux Boulard » trente ans après. Des chiffres et des cartes..., LARHRA, , 155–181 p. (ISBN 979-10-91592-02-4, lire en ligne)