Emmanuel Chauvière | ||
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Fonctions | ||
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Député français | ||
– (16 ans, 7 mois et 18 jours) |
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Élection | 3 septembre 1893 | |
Réélection | 22 mai 1898 11 mai 1902 6 mai 1906 8 mai 1910 |
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Circonscription | Seine | |
Législature | VIe, VIIe, VIIIe, IXe et Xe (Troisième République) | |
Groupe politique | SOC | |
Prédécesseur | Georges Laguerre | |
Successeur | Bertrand de Sauvan d'Aramon | |
Biographie | ||
Nom de naissance | Emmanuel Jean Jules Chauvière | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Gand | |
Date de décès | (à 59 ans) | |
Lieu de décès | 15e arrondissement de Paris | |
Parti politique | CRC PSR SFIO |
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Enfants | Claude Chauvière | |
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Emmanuel Jean Jules Chauvière, dit Emmanuel Chauvière, né le à Gand (Belgique) et mort le à Paris, est un journaliste français, militant blanquiste sous le Second Empire puis membre de la Commune de Paris. Sous la Troisième République, il est devient un homme politique politique socialiste.
Biographie
Né en Belgique de parents français, il se lance très jeune dans l'action politique. Blanquiste[1], il est condamné, en 1868 et 1869, pour des manifestations et des discours contre le régime impérial.
La Commune de Paris
En 1870, sergent major aux francs-tireurs communards de la Seine, il prend part à l'attaque de la caserne des pompiers de la Villette[1]. Il est fait prisonnier le au plateau de Châtillon[2],[3]. Il est condamné à cinq ans de prison, qu'il accomplit puis, sous la menace d'une expulsion, il s'enfuit en Belgique en 1876. Il y milite jusqu'en 1882, s'y marie en 1877 et participe à diverses organisations de l'extrême gauche républicaine wallonne.
De retour en France
Il revient en France bénéficiant de l'amnistie des communards votée par le Parlement en 1880. Il travaille alors à l'Imprimerie nationale comme correcteur d'imprimerie[4], et collabore à divers journaux de gauche, dont le Cri du peuple, la Lanterne et la Petite République.

Il est conseiller municipal de Paris de 1888 à 1893[5] et député de la Seine de 1893 à 1910, siégeant sur les bancs socialistes.
Il fut en 1892 le fondateur du Patronage laïque du 15e arrondissement à Paris. Il avait épousé l’anarchiste Maria Toilliez[6],[1], directrice de crèches, de dispensaires et d'un sanatorium pour les plus démunis dans le quartier de Javel[7], dont il a eu Claude, écrivaine[8].
Notes et références
- Astrid Fontaine, Le Peuple des tunnels : 1900-1930, Ginkgo, , 400 p. (ISBN 978-2-84679-212-7, lire en ligne), p. 256-7.
- ↑ Notice « CHAUVIÈRE Emmanuel, Jean, Jules », Le Maitron en ligne.
- ↑ 2e notice « CHAUVIÈRE Emmanuel, Jean, Jules » Le Maitron en ligne.
- ↑ Jean-Marie Schio, Essai sur le patrimoine de Beaufort et la Vallée : mémoires, BoD - Books on Demand, , 512 p. (ISBN 978-2-32223-178-2, lire en ligne), p. 52.
- ↑ Anne-Marie Bel, « Autour d’Emmanuel Chauvière », sur www.paris15histoire.com, Bull. Soc. hist. & arch. du XVe arrdt de Paris, .
- ↑ « Claude Chauvière (1885-1939) », sur bnf.fr
- ↑ Françoise Giraudet, « Claude Chauvière », sur livre-polaire - 2009 - 2017 - Françoise Giraudet, .
- ↑ Yannick Lageat, « Emmanuel Chauvière, un tempérament », .
Bibliographie
- « Emmanuel Chauvière », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
Liens externes
- Ressources relatives à la vie publique :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Député de la Seine (Troisième République)
- Député de la sixième législature de la Troisième République
- Député de la septième législature de la Troisième République
- Député de la huitième législature de la Troisième République
- Député de la neuvième législature de la Troisième République
- Député de la dixième législature de la Troisième République
- Blanquiste
- Député membre de la Section française de l'Internationale ouvrière
- Conseiller municipal de Paris
- Naissance à Gand
- Naissance en août 1850
- Décès en juin 1910
- Décès dans le 15e arrondissement de Paris
- Décès à 59 ans