Eurygaster granulosus est une espèce fossile d'insectes hémiptères de la tribu des Eurygastrini (punaises sous-famille des Eurygastrinae, famille des Scutelleridae).
Classification
L'espèce Eurygaster granulosus est décrite en 1891 par le paléontologue et entomologiste allemand Förster (1852-1924)[1],[2].
Fossiles
Selon Paleobiology Database en 2023, le nombre de collections de fossiles référencés est de deux[2] :
- Rupélien ou Oligocène inférieur, une collection de France, de Brunstatt, décrite en 1891 par Bruno Förster[1] et une d'Allemagne, de Kleinkembs, décrite en 1937 par le paléontologue français Nicolas Théobald[3],[2].
Étymologie
L'épithète spécifique granulosus signifie en latin « granulaire ».
Description
Caractères
La diagnose de Nicolas Théobald en [3],[note 1] :
« Cet Insecte a été décrit de Brunstatt. Nous avons eu un échantillon (R26 de la collection Mieg) de Kleinkembs s'y rapportant. »[3].
Affinités
« La forme appartient bien au g. Eurygaster ; elle est voisine d'Eurygaster maura L. qui habite les régions paléarctiques et les Indes, cette dernière espèce est commune en France, où elle vit sur les céréales dont elle perce les jeunes graines. »[3].
Galerie
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- [1937] Nicolas Théobald, « Les insectes fossiles des terrains oligocènes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la Société des Sciences de Nancy et Mémoires de la Société des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas, , p. 1-473 (ISSN 1155-1119 et 2263-6439, OCLC 786027547). .
Publication originale
- [1891] Bruno Förster, « Die Insekten der "Plattigen Steinmergels" von Brunstatt », Abhandlungen zur Geologischen Specialkarte von Elsass-Lothringen, vol. Band 3, no 1, , p. 335-593.
Liens externes
- Ressources relatives au vivant :
Notes et références
Notes
Références
- Bruno Förster 1891, p. 489.
- (en) Référence Paleobiology Database : †Eurygaster granulosus Förster 1891 (metallic shield bug) (consulté le ).
- Nicolas Théobald 1937, p. 252.