Delfau de Pontalba | |
Armes de la famille Delfau de Pontalba. | |
Blasonnement | De gueules, à deux faux d'argent, passés en sautoir, les fers en bas et adossés ; au chef de sinople, chargé de trois rocs d'échiquier d'or. |
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Branches | Delfau de Bouillac Delfau de Pontalba |
Période | XVIIe – XXIe siècle |
Pays ou province d’origine | Quercy |
Fiefs tenus | Roquefort, Camboulit, la Roque-Bouillac, Belfort |
Demeures | Château de Mont-l'Évêque |
Charges | Receveur des tailles, président trésorier de France, capitoul de Toulouse, percepteur des finances |
Fonctions militaires | Général, officiers |
Récompenses militaires | Ordre royal et militaire de Saint-Louis, ordre national de la Légion d'honneur |
Preuves de noblesse | |
Autres | Capitoul de Toulouse en 1746 |
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La famille Delfau de Pontalba, branche de la famille Delfau, est une famille subsistante de la noblesse française.
Nom de famille
Le nom Delfau est probablement d'origine occitane. Fau, du latin fagus, correspond au hêtre, le nom signifiant à l'origine « du lieu du hêtre » ou « du hêtre ». Une mauvaise interprétation du nom est vraisemblablement à l'origine des deux faux qui apparaissent sur les armes de la famille.[réf. nécessaire]
Le nom Pontalba vient du patois pour Pontaubard, terre située à Fourmagnac dans le Lot[1].
Histoire
La famille Delfau est originaire de la ville de Figeac, en Quercy[2]. Elle a formé deux branches, à savoir les Delfau de Bouillac (branche aînée, éteinte de nos jours) et les Delfau de Pontalba (branche cadette, subsistante de nos jours) dont le premier représentant fut Jean-Joseph Delfau de Pontalba (1708-1760).
Elle appartenait à la bourgeoisie de cette ville au début du XVIIIe siècle puis la branche cadette Delfau de Pontalba a été anoblie en 1746 par le capitoulat de Toulouse[2]. Cette branche s'installa à la Nouvelle-Orléans (États-Unis) au cours du XVIIIe siècle et dont elle revint au cours du siècle suivant.
Elle appartient à la noblesse française subsistante (2006)[3].
Personnalités
- François Delfau de Bouilhac (1678-1757), il acquiert en 1725 la terre et le château de la Roque-Bouillac, capitoul de Toulouse en 1746.
- Jean-Joseph Delfau de Pontalba (1708-1760), il fait sa carrière militaire aux Amériques où il est officier et chevalier de Saint-Louis.
- Joseph-Xavier Delfau de Pontalba (1754-1834), officier français et espagnol, chevalier de la Légion d'honneur et de Saint-Louis, premier baron de Pontalba.
- Michaela Almonaster y Roxas (1795-1874), par son mariage baronne de Pontalba.
- Alfred Delfau de Pontalba (1886-1972), président de l'Union nationale des combattants.
- Robert Delfau de Pontalba (1909-1987), général de brigade aérienne.
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Portrait présumé de Jean-Joseph Delfau de Pontalba (1708-1760)
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Joseph-Xavier Delfau de Pontalba (1754-1834)
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Baronne de Pontalba (1795-1874)
Alliances
Les principales alliances de la famille Delfau de Pontalba sont[2] : de Lombard, Broutin (1743), Delahante, Béralde Sedaiges (1834), Tresvaux du Fraval (1850), Hallez d'Arros (1861), Durand (1886), de Carbonnel de Canisy (1898), de Lamberterye 1897, d'Arnaldy de Saint-Monteils (v. 1760), le Chevalier de Barneville (1878), du Mesnil de Maricourt (1878), de Parseval (1859), de Loynes d'Estrées (1864), de Maussac (1884), le Cordier de Bigars de la Londe (1907).
Possessions, châteaux et demeures
- Le château de Mont-l'Évêque
- Hôtel de Pontalba, à Paris, devenu ambassade des États-Unis
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Le château de Mont-l'Évêque
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Hôtel de Pontalba
Armes, titres
Les armes anciennes de la famille Delfau, d'après le règlement d'armoiries de ), se blasonnent ainsi : de gueules à deux faulx d'argent, les lames en bas, affrontées et passées en sautoir.[2] La famille joint à ces armes un chef cousu de sinople chargé de trois rocs d'échiquier d'or, qui est de la Roque-Bouillac[2].
Les armes de la branche Delfau de Poltalba se blasonnent ainsi : De gueules, à deux faux d'argent, passés en sautoir, les fers en bas et adossés ; au chef de sinople, chargé de trois rocs d'échiquier d'or.[4]
Le baron Delfau de Pontalba se voit concédé, en 1810, les armes suivantes : de gueules à deux faux renversées en sautoir d'argent au comble de sinople chargé de trois rocs d'échiquier d'or ; au franc-quartier de gueules à l'épée haute en pal d'argent, qui est des barons militaires.[2]
Les armes de la branche Delfau de Belfort, baron de l'Empire (1810) se blasonnent ainsi : de gueules à deux faux d'argent passées en sautoir, les ranchiers eu bas, également passés en sautoir, et sur montées de trois rocs d'échiquier d'argent rangés en chef.[2] Ces armes sont concédées au baron
Notes et références
- La Bannières, Soixante-Quatre Quartiers, Paris, C & F Roux-Devillas, , p116
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 13, pages 243 à 246 Delfau de Pontalba.
- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante, 2002, page 72.
- « Faux », sur blason-armoiries.org (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 13, pages 243 à 246 Delfau de Pontalba.
- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante, 2002, page 72.
- Nouveau d'Hozier.
Articles connexes
- Liste des familles subsistantes de la noblesse française (A à K)
- Liste des familles de la noblesse française d'Ancien Régime (A à K)
- Armorial des familles du Quercy
Liens externes